Ce pan de l’histoire Russe est tout un symbole de convoitise et de corruption pour s’accaparer les ressources de la Russie. Selon l’estimation des experts financiers, la Russie est connue pour ses réserves de pétrole et de gaz, mais elle possède un immense potentiel géologique qui en fait l’un des plus grands pays miniers au monde.
Avec pas moins de 17 000 entreprises extractives, la Russie possède le plus grand potentiel économique au monde.
Son territoire immense recèle des réserves de minerais considérables, et la demande mondiale en matériaux avec la transition écologique, est un enjeu qui peu expliquer pourquoi la Russie est soumise à la pression de l’OTAN et de l’Europe.
Selon les estimations des spéculateurs, le potentiel économique du sol russe représenterait une valeur de 75 000 milliards de dollars, faisant de la Russie le pays le plus riche au monde.
Ce constat ne date pas d’aujourd’hui au regard de l’arnaque des emprunts russes du 19e siècle, tout comme l’ingérence économique des pays du G7 qui ont gelé 300 milliards dans les comptes de la chambre de compensation Euroclear.
Les anciens acteurs des emprunts russes sont les mêmes qui ont décidé de spolier le régime de Poutine.
Malgré cela, la Russie a remboursé la totalité de la dette de l’URSS.
Les emprunts russes atteignaient, en 1914, quelque 11 milliards de francs, soit la moitié de la rente française , et que les investissements directs français en Russie représentaient à la même date 2,24 milliards de francs. Ces divers avoirs auraient été évalués, en francs d’aujourd’hui, à 235 milliards de francs . La valeur unitaire de ces titres n’a cependant pas fait l’objet d’estimation. Elle pourrait être proche de 30 000 francs ; selon d’autres évaluations, elle pourrait être comprise entre 22 000 francs et 45 000 francs. Quelle que soit la valeur actualisée de ces biens, elle serait probablement trop considérable pour que les 400 millions de dollars versés par la Russie constituent plus qu’une indemnisation. On ne saurait donc considérer ces versements comme le remboursement des créances de nos compatriotes. Tel n’est d’ailleurs pas l’objet des accords de novembre 1996 et de mai 1997.
Source Sénat
Pour bien comprendre la situation actuelle, la dette a toujours été l’arme financière pour faire plier le pays le plus riche du monde.
Les grandes banques font les grands bandits
Londres est une ville où les russes fortunés se sont réfugiés tout en subissant l’opacité qu’ils recherchaient. En 2022, des plaintes déposées par des anciens dirigeants du géant pétrolier Rosneft : Alexey Bogdanchikov, Nikolay Kaplun et Anatoly Loktionovau, au Luxembourg, aux États-Unis et en Suisse contre un ancien cadre de la banque privée Edmond de Rothschild. Arkadi Rotenberg, partenaire de judo de Vladimir Poutine, a contesté devant la Cour européenne de justice le gel de ses avoirs chez Edmond de Rothschild consécutivement aux sanctions prononcées en 2014 dans le cadre de la première crise ukrainienne.
D’après le Financial Times, l’affaire a commencé en 2001 lorsque Sergey Bogdanchikov confie à un ancien cadre de Rothschild plus de 150 millions de dollars (137 millions de francs) à travers la société d’investissement Fortinvest, créée pour lui par la filiale luxembourgeoise.
La banque avait promis à son client « d’investir de manière prudente et seulement selon les instructions de M. Bogdanchikov », selon la plainte déposée mercredi et consultée par AWP.
En 2016, l’investisseur se serait pourtant rendu compte que 81 millions de dollars avaient disparu et aurait dans la foulée porté plainte en Suisse et au Luxembourg.
L’affaire ne débouche pas et aurait pu en rester là, mais M. Bogdanchikov découvre l’implication de sociétés new-yorkaises dans l’affaire, ce qui lui permet de saisir la justice américaine.
Toujours selon la plainte, la banque aurait en effet volontairement « conspiré avec des courtiers et des sociétés d’investissement sans scrupules » qui auraient facturé des commissions gonflées à lui et à la banque.
La plainte relate comment l’ancien patron de Rosneft aurait été amené dans le faste palace de la baronne Ariane de Rothschild, dont l’ancien cadre de la banque mis en cause se disait très proche.
« La fraude a commencé avec une illusion simple : utiliser les 250 années de rayonnement du nom Rothschild pour gagner la confiance puis en abuser à travers un complot de commissions occultes », accuse la plainte.
Une fois la confiance du client acquise, la filiale luxembourgeoise de la banque serait même allée jusqu’à tenir de faux relevés de compte pour cacher ces placements, selon le plaignant et son avocat.
Ils soulignent enfin comment la banque a renvoyé le cadre impliqué peu avant que M. Bogdanchikov ne se rende compte de ces transactions.
En tout, le plaignant estime avoir subi plus de 100 millions de dollars de dommages.
Contacté par AWP, le groupe bancaire Edmond de Rothschild a refusé de commenter l’affaire.
L’enjeu de la Russie s’explique par le remboursement de la totalité de ses dettes et de sa pleine autonomie malgré les sanctions économiques. Depuis plus de deux siècles, les parasites financiers n’ont eu de cesse de vouloir voler la richesse russe par d’incessantes stratégies bellicistes.
L’économie russe n’est pas à genoux et continue de vendre à la France des hydrocarbures et de l’uranuim avec le consentement hypocrite de nos dirigeants et de nos banquiers.
francis Ros
Moscou a fini de rembourser les dettes de l’URSS
Fabrice Nodé-Langlois août 2017
Lorsque l’URSS a disparu - « la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle » selon Vladimir Poutine -, la Fédération de Russie avait hérité de quelque 70 milliards de dollars de dette.
Cent ans après la Révolution russe, Moscou a annoncé lundi avoir remboursé les derniers dollars que l’Union soviétique devait à ses créanciers étrangers. Car lorsque, voici un peu plus d’un quart de siècle, l’URSS a disparu - « la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle » selon Vladimir Poutine -, la Fédération de Russie avait hérité de quelque 70 milliards de dollars de dette. Celle-ci avait surtout gonflé pendant les temps difficiles de la Perestroïka.
Le boom pétrolier des années 2000 a permis à la Russie de Poutine de rembourser ses créanciers sans difficulté. Et ces deux dernières années, en dépit de la chute du prix du pétrole, des sanctions occidentales et de la récession en Russie, Vladimir Poutine a tenu à honorer ses engagements financiers.
Restait un reliquat de 125,2 millions de dollars dû à la Bosnie-Herzégovine. Le gouvernement russe a annoncé lundi avoir réglé ce solde le 8 août, selon un accord signé en mars dernier. Pour le petit pays d’ex-Yougoslavie, le montant n’est pas mince puisqu’il représente environ un dixième de son budget.
La France a renoncé officiellement, il y a vingt ans, à réclamer le remboursement des créances russes antérieures à 1945.
Les descendants des investisseurs français qui avaient investi dans les fameux emprunts russes de l’époque tsariste argueront que toutes les dettes historiques de la Russie n’ont pas été remboursées. Seulement, la France a renoncé officiellement, il y a vingt ans, à réclamer le remboursement des créances russes antérieures à 1945. En échange, la Russie avait versé 400 millions de dollars. L’Association nationale des porteurs d’emprunts russes avait estimé que cette somme ne représentait que 1 % de la valeur actualisée de la dette. Et n’a toujours pas renoncé à obtenir ce qu’elle considère comme son dû. F. N.-L.
Le Figaro