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Thromboses et cancer de la moelle osseuse après injection vaccinale Covid

samedi 9 juillet 2022

En 1865, le Professeur Trousseau fait le lien entre la progression tumorale et les désordres thrombotiques. Les patients atteints de cancer sont plus à risque de développer des coagulopathies dues au caractère pro-coagulant des cellules tumorales. Celles-ci induisent une hypercoagulation afin de synthétiser une matrice de fibrine qui servira de support pour la croissance tumorale.

Le stroma tumoral est un terreau fertile pour la cellule cancéreuse et apparait chez des patients doublement vaccinés.
Le micro-environnement tumoral ou stroma tumoral se situe dans les organes qui sont composés de deux compartiments, l’un épithélial et l’autre conjonctif, appelé stroma.
Ces deux compartiments sont délimités par une sorte de barrière appelée membrane ou lame basale.

Le processus biologique se scinde en deux évènements :
1 : La morphogenèse qui est l’ensemble des lois qui déterminent le développement des formes et des structures des tissus, des organes et des organismes, on parle de croissance de tissu.
2 : La réparation ou reconstruction tissulaire.

Au terme de ce processus, des cellules épithéliales résiduelles peuvent persister en très grand nombre dans le compartiment conjonctif et sont éliminées assurant l’homéostasie tissulaire qui est une auto-régulation du système biologique.

Dans le cadre de la vaccination les patients ayant fait une prise de sang avec un taux de D-Dimères élevés (fragments de fibrine, la principale composante des caillots sanguins.) ainsi qu’un taux de CRP élevé (protéine synthétisée par le foie et le tissu adipeux qui est un marqueur biologique d’inflammation d’un organe ou du sang)
peuvent avoir un début de stroma tumoral.

Stroma tumoral

Le stroma tumoral est caractérisé par tout ce qui est présent au sein d’une tumeur et n’est pas une cellule tumorale. Le stroma comprend donc le tissu conjonctif, les vaisseaux, les leucocytes et la matrice extra-cellulaire.
Le stroma sert de charpente à la tumeur et assure ses apports nutritifs.

Identification des patients à haut risque de cancer au décours d’une maladie thromboembolique veineuse.

Le bilan de dépistage du cancer au décours d’une maladie thromboembolique veineuse (MTEV) reste actuellement controversé.
Le risque est de développer une néoplasie au décours d’un événement thromboembolique. Une étude rétrospective ancillaire cas-témoins a été réalisée chez des patients ayant présenté une MTEV ( maladie thromboembolique veineuse) authentifiée, et chez lesquels les cancers ont été répertoriés.

Résultats
Notre population était constituée de 142 patients (53 % d’hommes, âge médian de 71ans). À deux ans de la MTEV, 24 patients (17 %) étaient porteurs d’un cancer. Les valeurs des médianes des D-dimères, des monomères de fibrine et de la SP-sélectine sont significativement plus élevées chez les patients ayant un cancer. La régression logistique a permis d’identifier deux éléments permettant de cibler les patients à haut risque de cancer : le caractère bilatéral de la thrombose (OR : 4,41, 95 % IC : 1,41–13,78, p=0,01) et un taux de D-dimères supérieur à 3,8μg/mL (OR : 3,68, 95 % IC : 1,36–9,94, p=0,01). Ces deux caractéristiques portent une information additive ; 58 % des patients de notre population ayant ces deux facteurs associés ont un cancer.

Conclusion
Le caractère bilatéral de la thrombose et des D-dimères supérieurs à 3,8μg/mL sont hautement associés à la pathologie carcinologique. Ce résultat nécessite d’être validé par une étude prospective. Cela permettrait de limiter le dépistage à la population la plus à risque. https://www.em-consulte.com/article...

Georges L 77 ans, doublement vacciné, se plaignait de saignements de nez avec de gros caillots de sang. Il ne comprenait pas ce qui se passait et ressentait une forte fatigue. Plus tard, il se plaignait de douleurs sur le squelette, et en éternuant il sentit une rupture de côte. Le résultat de ce patient est stupéfiant : il est atteint d’un myélome et va être traité par chimiothérapie. Ce patient ne boit pas et n’a jamais fumé de sa vie et continuait de travailler sur son exploitation agricole avant de recevoir son injection contre le Covid.

Son cas de thrombose atypique après la vaccination est maintenant fréquent.

Au départ il a été victime d’une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) qui est une anomalie complexe de l’hémostase aux conséquences dramatiques et depuis longtemps décrite comme associée aux pathologies tumorales.

La CIVD peut être causée par certains types de cancers dont ceux-ci :

leucémie, en particulier la leucémie promyélocytaire aiguë (LPA)
tumeurs malignes solides, en particulier l’adénocarcinome de la prostate, du poumon, du sein ou du pancréas
cancer de l’ovaire
cancer du rein
cancer de l’estomac
mélanome
cancer de la vésicule biliaire

La CIVD peut aussi être causée par d’autres troubles comme une sepsie sévère, qui est une infection générale du sang ou d’autres tissus liée à une bactérie. Une réaction grave à une transfusion sanguine ou une insuffisance rénale due à un cancer qui s’est propagé, ou métastasé, au foie peut aussi causer la CIVD.

Georges L a du attendre 6 mois avant de pouvoir constater qu’il avait un taux de D-Dimères élevé. Son médecin généraliste n’a jamais voulu mentionner cette recherche dans ses prises de sang, ni son oncologue.
Il a du se résoudre à devoir aller au laboratoire d’analyse et de faire une prise de sang. Une prise de sang ou une analyse peut être réalisée à votre demande sans ordonnance. Elle sera alors à votre charge.

Malgré un traitement pour fluidifier son sang il présentait un taux de D-Dimères au delà de la norme.
Il se plaignait de ne plus pouvoir marcher et d’être essoufflé.
Son médecin généraliste n’a pas voulu faire de relation avec la preuve de la nouvelle prise de sang.
Il a quand même eu la possibilité de faire un ANGIOSCANNER ARTERIEL ABDOMINAL ET DES MEMBRES INFERIEURS par son oncologue.

Voici le résultat :

Conclusion :

Artères rénales : double artère rénale droite, d’origine aortique. Surcharge athéromateuse avec sténose ostiale bilatérale de plus de 70% des artères rénales droites et environ 50% de l’artère rénale gauche.

Artère fémorale superficielle droite : surcharge athéromateuse avec aspect grêle et une sténose plus de environ 50% du 1/3 inférieur.

Artère fémorale superficielle gauche : sténose courte environ 50% sur 12mm environ sur sa partie proximale. Aspect grêle et une sténose plus de environ 50% du 1/3 inférieur.

Aspect grêle des trépieds des jambes, notamment des artères tibiales antérieures.

Les risques

CIVD et insuffisance cardiaque

La CIVD constitue un syndrome caractérisé par un processus d’activation anormale de la coagulation avec formation de microthrombi fibrineux intravasculaires et viscéraux.Le processus provoque la consommation des facteurs humoraux et cellulaires de l’hémostase et est suivi d’une fibrinolyse secondaire d’intensité variable.C’est un syndrome multi-thrombotique touchant essentiellement la micro circulation, qui induit des lésions viscérales par ischémie, associées ou non à des manifestations hémorragiques par consommation exagérée. Le syndrome de CIVD constitue quelle qu’en soit la cause,un important facteur de gravité.

La maladie thrombo-embolique veineuse.

La SFA en 2014 a déjà mené une étude pilote sur la prévalence de l’association thrombose veineuse et cancer, en médecine vasculaire de ville.

FR Juillet 2022

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