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Coronavirus : Big Data, Big Pharma et Big Brother.

mercredi 16 septembre 2020

En 1997, Bill Gates a accordé un entretien a Arno Karlen pour le magazine George de John Kennedy Junior. Le titre était « Guide de survie pour l’avenir » et dans l’interview, Gates disait qu’il investissait dans la science de la guerre contre la terreur !

L’article révèle son intérêt pour l’information, l’argent et la domination totale tout en réfléchissant au scénario catastrophe d’une planète surpeuplée, terrorisée par l’expansion d’un virus pulmonaire.

Il n’a pas caché sa fierté pour ses programmes d’« éducation », sur le contrôle de la population et son influence sur l’opinion publique.
La crise du coronavirus va peut être accélérer la vision de Bill Gates avec le processus du contrôle de la population contenu dans le vaccin traceur du Coronavirus et par l’extension de la surveillance des smart phone et des drones.

S’il devait se comparer à un « Dieu », il n’y aurait qu’un petit pas et c’était il y a 23 ans.

Le Big Data ou la gouvernance algorithmique

Actuellement nous vivons le règne de la collecte d’information appelée BIG DATA qui, instrumentalisée par l’intelligence artificielle et les robots, permet d’accéder à des modélisations mathématiques pour élaborer des prévisions en vue de solutions.

Pour Bill Gates le souci majeur dans le business, c’est l’entrave et l’accès aux données personnelles ; pour Macron c’est la méthode qui a porté sa campagne : « big data » et analyse des mégadonnées. Il s’agit de baser une stratégie électorale sur les données des citoyens afin de savoir sur quels quartiers du pays se concentrer et cibler les indécis. Derrière cette approche high-tech se cache la start-up Liegey Muller et Pons (LMP).
La méthode provient des Etats-Unis, LMP a participé à la campagne électorale de Barack Obama en 2008. En France, le cadre législatif est plus restrictif pour la collecte de données. Et si le vrai programme d’Emmanuel Macron, c’était le big data ? Emmanuel Macron estime que le Big Data est une priorité pour la France. Macron partage la même vision que Bill Gates dans la privatisation de l’Etat. C’est ce qui s’est produit avec la création de la « French Tech » faisant la part belle aux start up via le financement de la banque BPI France.

Pour Mark Zuckerberg patron de Facebook, le Big Data c’est « La Mathématique de communication ».
Cette science sert à analyser toutes les informations que vous regardez et que vous envoyez afin de déterminer les personnes ayant le plus d’influence sur leurs relations et de fabriquer une opinion. Le rôle d’influenceur est aussi visible sur YouTube, avec les nouveaux animateurs rémunérés par Google par le placement de produits publicitaires. Toutes nos données personnelles via Fcebook, Twitter, Linked In et Google sont collectées à votre insu. Lorsque vous utilisez un service internet qui est gratuit, le produit c’est vous. Ces données permettront de créer les grilles de programmes de la télévision, des musiques à la radio et du contenu journalistique de la presse.

Dans le cadre du coronavirus, nous avons découvert Vittoria Colizza de nationalité italienne qui a reçu la mission de modéliser l’expansion du virus par l’intelligence artificielle et d’expérimenter le traçage de la population via les smart phone. Vittoria s’exprime continuellement sur les plateaux de télévisions pour nous distiller le message « Il nous faudra vivre avec la maladie jusqu’à l’arrivée d’un vaccin » et après...

L’élaboration du vaccin dépend d’une structure qui coordonne la fondation Bill et Mélinda Gates le laboratoire Moderna et la méthode CRISPR Cas 9 et le MIT de l’université de Harvard via la CIA.

Big Pharma et big magouilles

Au mois de juillet 2018, Paris et Emmanuel Macron ont accueilli la dernière réunion du Dolder Club, groupe du Big Pharma encore plus secret que le Bidelberg et non répertorié sur le site de l’Elysée. Il représente le gotha de la pharmacie mondiale. « Ce n’est pas une secte ! » défend avec ironie une source pharmaceutique française interrogée par l’AFP. « C’est un cercle de réflexion des grands patrons de la pharmacie mondiale, qui a lieu une ou deux fois par an ».
« Les participants sont des PDG d’entreprises pharmaceutiques mondialement actives basées aux Etats-Unis, en Europe et au Japon, qui sont membres de l’IFPMA »
Cette réunion privée « sert de forum pour une discussion sur les défis de la santé mondiale et les politiques de santé publique ayant un impact sur l’innovation biomédicale »
La réunion fut présidée par Serge Weinberg, Président du Conseil d’Administration de Sanofi qui a largement contribué à l’élection de Macron en 2017. Serge Weinberg a rencontré pour la première fois Macron quand il était Président du Conseil d’Administration du groupe Accor et PDG du fond d’Investissement Weinberg Capital Partner. La rencontre s’est déroulée dans le cadre de Commission Attali pour la libération de la croissance sous Sarkozy. C’est encore Weinberg qui introduira Macron dans la Banque Rothschild.
Macron étant redevable, il confia une mission à Castaner et Edouard Philippe : défendre son ami Serge Weinberg dans le scandale de la Depakine du laboratoire Sanofi. La Depakine a causé des troubles du comportement auprès de 16.600 à 30.400 enfants.
Parmi les revendications des lobbies phatmaceutiques et des laboratoires du Dolder Club, on trouve l’obligation de la vaccination contre la grippe et pourquoi pas la vaccination contre le Coronavirus comme le souhaite Bill Gates.

Big Brother et big money

« Dans l’ensemble, les drones auront plus d’impact que ce que les gens reconnaissent, de manière positive, pour aider la société ». Bill Gates

L’Etat français vient de faire l’acquisition de 565 « micro-drones du quotidien », pour un prix estimé de 1,8 million d’euros. Ils filment en 4K et disposent d’une caméra thermique. Ils s’inscrivent dans un programme financé par des fonds de l’Union européenne, le Fonds pour la sécurité intérieure (FSI) le projet européen 5G !Drones, EUROCOM le tout piloté par le ministère de l’intérieur.
En février 2018, David Gurlé, fondateur de la licorne américaine Symphony annonçe vouloir délocaliser à Sophia Antipolis une partie de son centre de R&D californien. Cet ingénieur français qui a étudié à Cannes montre les avantages de l’Hexagone : infrastructures, talents de qualité, dispositifs fiscaux attractifs... et Emmanuel Macron.
« J’avais croisé Emmanuel Macron aux Etats-Unis lorsqu’il était ministre de l’Economie et nous avions évoqué nos projets en France. J’ai attendu ce début d’année de voir ce que donnait son élection avant de prendre la décision d’investir » David Gurlé
Antoine Clerget directeur du site Symphony de Sophia Antipolis est devenu le parrain de la promo 2020 EUROCOM qui héberge le centre de recherche pour 5G !Drones.
La start-up Symphony de David Gurlé est aujourd’hui valorisée plus d’un milliard de dollars, il a levé 300 millions de dollars depuis 2014 pour accélérer son développement avec l’appui des banques Barclays, Bpifrance et CLSA à Hongkong.

« Notre modèle économique ne repose pas sur les données personnelles de nos utilisateurs, mais au contraire sur la sécurité de leurs échanges et de leurs travaux »

« J’ai eu le privilège de travailler avec Bill Gates pendant trois ans, puis j’ai quitté le groupe, se souvient-il. J’y suis retourné en 2011, alors que j’étais directeur général de la division Skype for Business au moment du rachat par Microsoft »

Un an après avoir créé son centre de R&D à Sophia Antipolis, la licorne Symphony à inauguré ses nouveaux bureaux en présence de Cédric O, secrétaire d’État en charge du Numérique & David Gurlé. David Gurlé était spécialiste des communications cryptées à usage militaire avec l’entreprise Perzo pour contrer les révélations d’espionnage de la NSA.
Perzo ressemble à un équivalent de Whatsapp mais avec une sécurité de niveau militaire qui garantit la confidentialité et la fiabilité des données des utilisateurs, qu’il s’agisse de messages, de fichiers ou de photos. Perzo crypte chaque message de bout en bout. Il utilise un système de cryptage à trois couches ainsi qu’un générateur de clés aléatoires qui crypte chaque message avec une clé différente.

Son partenariat avec l’Etat français et le secrétariat d’Etat au Numérique pointe son nez avec le projet Alicem qui est une application pour smartphone développée par le ministère de l’Intérieur et l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) qui permet à tout particulier, qui décide de l’utiliser, de prouver son identité sur Internet de manière sécurisée, à l’aide de son smartphone et de son passeport ou de son titre de séjour.

Les drones à l’épreuve de la 5G

Réunissant industriels, opérateurs réseaux et centres de recherche, le projet européen 5G !Drones a été lancé en juin 2019 pour une durée de trois ans. À terme, il devra valider l’usage de la 5G pour le déploiement de services par drones. Adlen Ksentini, chercheur à EURECOM, partenaire clé de ce projet, en détaille ici les enjeux.

Dans quel contexte est né le projet européen 5G !Drones ?

Adlen Ksentini : Le projet H2020 5G !Drones est financé par la Commission européenne dans le cadre de la phase 3 des projets 5G PPP (5G Infrastructure Public Private Partenership https://5g-ppp.eu/). Cette phase a pour objectif de tester dans un environnement réel des cas d’usage de services de l’industrie verticale (IoT, industrie 4.0, voiture autonome…) sur des plateformes de test 5G. 5G !Drones se concentre sur les cas d’usage concernant les drones volants ou, en anglais, Unmanned Aerial Vehicle (UAV), tels que le transport de colis, l’extension de la couverture réseau avec les drones, la sécurité publique…

Quel est l’objectif de ce projet ?

AK : L’objectif de ce projet est double. D’une part, il s’agit de tester huit cas d’usage de services UAV sur des plateformes 5G, localisées à Sophia Antipolis, Athènes (Grèce), Espoo et Oulu (Finlande) afin de récolter des informations qui permettront de valider l’usage de la 5G pour un déploiement plus large de services UAV. D’autre part, le projet souhaite mettre en avant les points sur lesquels la 5G doit être améliorée pour garantir ces services.

Quels défis technologiques et scientifiques se présentent à vous ?

AK : Plusieurs verrous devront être levés durant le projet : ils concernent la sécurisation des vols des drones. En effet, pour faire voler les drones, certaines conditions doivent être réunies ; d’abord un réseau fiable et de faible latence, car le contrôle à distance des drones nécessite une faible latence pour corriger la trajectoire du vol mais aussi récupérer en temps réel la position des drones ; ensuite, une interaction forte entre le service U-Space (voir encadré) et l’opérateur réseau pour planifier les vols et en vérifier les conditions : météo, disponibilité de la couverture réseau… Au-delà de ces ces verrous à lever, le projet 5G !Drones va développer un système logiciel qui se placera au-dessus des plateformes, pour automatiser les tests et afficher en temps réel les résultats.

Le service U-Space est en charge de valider le plan de vol soumis par l’opérateur des drones. Son travail consiste à vérifier si le plan de vol est faisable, c’est-à-dire s’il n’y a pas d’autres vols programmés sur la trajectoire sélectionnée et si la météo est favorable.

En quoi consiste la contribution des chercheurs d’EURECOM dans ce projet ?

AK : EURECOM est un partenaire clé du projet. EURECOM va mettre à disposition sa plateforme de test 5G, articulée autour de son outil OpenAirInterface (OAI), qui offre des solutions de Network Function Virtualization (NFV) et Multi-access Edge Computing (MEC). Elle hébergera deux essais portés par les partenaires représentant l’industrie verticale, sur la sécurité publique utilisant les drones volants. De plus, EURECOM va étudier et proposer une solution pour déployer un réseau 5G dédié aux UAV, basé sur le concept des tranches réseaux ou Network Slicing.

Qui sont vos partenaires et quelles collaborations sont importantes pour vous ?

AK : Le projet comprend 20 partenaires, incluant des opérateurs réseaux (Orange France et Pologne, COSMOTE), des spécialistes du domaine UAV (Alerion, INVOLI, Hepta Airborne’s, Unmanned System Limited, CAFA Tech, INVOLI, Frequentis, DRONERADAR), des groupes industriels (NOKIA, Thalès et AIRBUS), une PME (INFOLYSIS) et des centres de recherche et universités (Oulu University, Aalto University, DEMOKRITOS, EURECOM), ainsi que la municipalité d’Egaleo en Grèce. EURECOM a un rôle central dans le projet en collaborant avec l’ensemble des membres du consortium et en assurant le lien entre les partenaires de l’industrie vertical UAV, les groupes industriels et les opérateurs réseau.

Quelles sont les retombées attendues ?

AK : Outre les retombées scientifiques en termes de publications, le projet permettra de vérifier si les réseaux 5G sont prêts pour déployer des services UAV. Les retours d’expérience seront communiqués aux organismes de standardisation 3GPP, mais aussi aux autorités qui gèrent l’espace aérien dans le cadre des UAV.

Quelles sont les prochaines étapes importantes du projet ?

AK : Après une première année où le consortium s’est focalisé sur l’étude d’une architecture permettant de mettre le lien entre la vision des industriels UAV et les réseaux 5G, ainsi qu’une description plus détaillée des cas d’usage à tester, le projet va entamer sa deuxième année qui va se focaliser sur le déploiement des essais sur les différents sites, et commencer les tests.
Source

Si l’application de traçage du Covid 19 se marie au projet Alicem et H2020 5G !Drones, nous aurons un véritable Etat policier avec la reconnaissance faciale.

Geopolintel Avril 2020

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