Le père de Huma Abedin, Syed Zaynul Abedin, né à Delhi, s’est installé aux États-Unis dans les années 60-70 et a épousé Saleha d’origine Pakistanaise. Saleha Abedin a obtenu un doctorat à l’université de Pennsylvanie en 1977. Le couple s’est ensuite installé en Arabie saoudite pour se rapprocher d’Abdullah Omar Naseef. Syed Abedin a lancé le Journal of Muslim Minority Affairs en 1979. Après le décès de Syed Zaynul Abedin en 1993, sa femme a repris la direction de la revue et Huma fut rédactrice en chef adjointe de 1996 à 2008. Entre 1996 et 2003, Huma Abedin a travaillé pour Hillary Clinton, devenant chef de cabinet adjoint jusqu’à l’élection présidentielle de 2016.
Huma Abedin a été membre du comité exécutif de l’Association des étudiants musulmans de l’université George Washington. La MSA constitue le groupe de réflexion et la branche mobilisatrice des Frères musulmans aux États-Unis.
Un article du New York Post de 2012, rapporte qu’un musulman du New Jersey a menacé Huma Abedin après que la député Michele Bachman l’ait accusée d’avoir des liens avec les Frères musulmans.
Michele Bachman faisait partie des cinq membres républicains du Congrès qui ont demandé une enquête sur les liens entre Huma Abedin et les Frères musulmans.
Une tempête politique a été déclenché quand des représentants de la Chambre ont adressé des lettres aux cinq agences fédérales pour demander l’ouverture d’enquêtes sur l’infiltration présumée du gouvernement américain par les Frères musulmans. Ces liens étaient visibles dans le Journal of the Institute of Muslim Minority Affairs (IMM), édité par Saleha Abedin dont le comité consultatif compte parmi ses membres John Esposito, professeur à Georgetown, membre des Frères musulmans et financé par l’Arabie saoudite. L’IMM a été fondé par Syed Z. Abedin, le père de Huma, et a bénéficié du « soutien discret mais actif » du Dr Abdullah Omar Naseef, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (MWL) saoudienne, dont le but est de propager l’islam « wahhabite » saoudien.
George Soros finance de nombreuses organisations sous prétexte de promouvoir des causes mondiales telles que les droits des réfugiés, l’égalité des sexes et la lutte contre l’islamophobie. L’ONG française Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) a des liens avec les Frères musulmans, et la Fondation Open Society de Soros leur a versé près d’un million de dollars pour « lutter contre l’islamophobie ».
Un autre exemple est le Réseau européen contre le racisme (ENAR), dont le cofondateur et plusieurs membres ont des liens avec les Frères musulmans. La fondation de Soros a versé plus d’un million de dollars à l’ENAR. De même, l’organisation INSAAN, basée en Allemagne et dirigée par Ibrahim El-Zayat, une personnalité identifiée par les autorités allemandes comme membre des Frères musulmans, a reçu des fonds de Soros en 2015. Ces cas mettent en évidence une tendance selon laquelle des financements prétendument destinés à lutter contre la discrimination et à promouvoir l’inclusion finissent par soutenir des groupes aux programmes radicaux.
Après les attentats du 11 septembre, une association juridique musulmane, soutenue par l’Open Society Foundations de George Soros, a reçu une subvention de 1,8 million de dollars pour influencer le département de la Sécurité intérieure dans la guerre contre le terrorisme. Les membres de cette association ont infilté le programme de formation du FBI dans la lutte contre le terrorisme.
Des documents confidentiels ont été rendu publics par le groupe de hackers DC Leaks montrant que l’Open Society de Soros a dépensé 40 millions de dollars entre 2008 et 2010 pour des programmes visant à affaiblir la politique antiterroriste américaine.
La directrice exécutive de Muslim Advocates, Farhana Khera, a joué un rôle clé dans l’orientation des dépenses de la fondation. Mme Khera a co-rédigé une note de service en 2007 qui a « informé » la décision du conseil d’administration des programmes américains de la fondation de créer la National Security and Human Rights Campaign (NSHRC), comme le montre un document de l’Open Society daté du 14 septembre 2010 traitant de la reconduction du programme.
L’intérêt de Soros pour les frères musulmans est intervenu dans le processus du printemps arabe, notamment en Egypte. En 2011, il avait déclaré dans le Washington Post :
« En règle générale, je me méfie des révolutions. Mais dans le cas de l’Égypte, je vois de bonnes chances de succès. En tant que fervent défenseur de la démocratie et d’une société ouverte, je ne peux m’empêcher de partager l’enthousiasme qui balaye le Moyen-Orient. J’espère que le président Obama apportera rapidement son soutien au peuple égyptien. Mes fondations sont prêtes à contribuer dans la mesure de leurs moyens. Concrètement, cela signifie créer des centres de ressources pour soutenir l’État de droit, la réforme constitutionnelle, la lutte contre la corruption et le renforcement des institutions démocratiques dans les pays qui demandent de l’aide pour les mettre en place, tout en restant à l’écart des pays où de tels efforts ne sont pas les bienvenus. »
L’Egypte repésentait une place forte pour le plan de déplacement des palestiniens de Gaza.
Un accord secret conclu en 2012, entre Obama et les Frères Musulmans, devait aboutir à la cession de 40% du Sinaï à Gaza.
"Plusieurs journaux égyptiens font état d’un acte de vente, sans l’accord du peuple égyptien, de 40% du Sinai en faveur du Hamas Palestinien. Cet acte aurait été saisi par l’Armée égyptienne avant la destitution de Mohamed Morsi. Il serait ratifié par l’ancien Président Egyptien déchu Mohamed Morsi, et conclu avec Barack Obama.
L’acte en question devait profiter au mouvement (Hamas Palestinien Frères Musulmans) qui aurait annexé cette partie du Sinai à Gaza, et ce dans les processus de conclusion d’un accord de paix global entre Israël et les palestiniens. Autrement-dit, un nouveau foyer pour les Palestiniens et une reconnaissance, à leur insu, de l’Etat d’Israël !
Le document en question serait signé par Khayrat el Shater, le deuxième homme de la Confrérie des Frères Musulmans, par Morsi lui-même et le Guide suprême des Frères Musulmans.
Une contrepartie de 8 milliards de $ US aurait donc été versée par l’Administration américaine d’Obama aux Frères Musulmans d’Egypte, sous prétexte de les aider pour arriver au pouvoir, après la chute de Hosni Moubarak.
Aujourd’hui, après la chute de Mohamed Morsi et la révélation de cette information au peuple égyptien par l’Armée Égyptienne, rapportent les médias Égyptiens, le Congress américain exige de Barack Obama la restitution des sommes qui auraient été versées aux Frères Musulmans.
Un mandat d’arrêt serait déposé en Egypte contre le Guide des Frères Musulmans et les membres de son bureau, impliqués dans cette affaire. Quand aux signataires de ce document, si l’affaire est prouvée, ils encouraient jusqu’à la peine capitale (de mort) pour haute trahison, selon les lois du pays.
Toutefois, il est à noter l’absence de démenti sur cette affaire par les américains et par les Frères Musulmans eux-mêmes.
Source Blog Mediapart
Geopolintel 13 décembre 2025













