L’agenda 2030 de l’ONU
L’agenda 2030 de l’ONU impose cette idée de transitionner les sociétés occidentales avec comme priorité l’abandon de la religion, de la morale et de la souveraineté.
Fin septembre 2021, la France a célébré le 6e anniversaire des Objectifs de développement durable (ODD) de l’agenda 2030 de l’ONU.
L’opération Covid 19 a permis que 2021 soit une année charnière pour les Objectifs de développement durable. La saison 2 de La France En Transition représentait la consolidation de réseaux d’acteurs pour maximiser la réussite des 17 Objectifs de développement durable.
Les secteurs concernés étaient : l’éducation, la lutte contre les inégalités, l’accès à la santé, la mobilisation des territoires, des entreprises et des acteurs à l’international pour renforcer la réussite de l’agenda.
L’agriculture et la transition agro-alimentaire.
La France s’est fixé l’objectif de diviser par deux les émissions carbone du secteur agricole et agroalimentaire d’ici à 2050.
Pour le bon déroulement de cette transition agricole, il faut des « Démonstrateurs territoriaux des transitions agricoles et alimentaires » pour changer les systèmes de production agricole et alimentaire, qui accompagnent la transition écologique et énergétique.
La transition agro-alimentaire est la transformation des systèmes agro-alimentaires actuels pour un passage à des systèmes qui permettent d’atteindre plusieurs objectifs : la sécurité alimentaire pour tous, la satisfaction des préférences alimentaires des consommateurs, un niveau de vie décent pour tous les producteurs, la production de denrées dans respect des écosystèmes, l’atténuation et l’adaptation au changement climatique. L’expression de transition agro-alimentaire permet de faire le lien entre deux questions souvent traitées de manière séparée dans la littérature scientifique, celle de la transition alimentaire et celle de la transition agricole.
La transition alimentaire est un modèle d’évolutions générales des modes alimentaires en plusieurs phases, qui passe d’abord par la satisfaction des besoins nutritionnels, puis la diversification alimentaire vers des régimes plus carnés et une consommation accrue d’aliments transformés.
Transition agricole
L’expression de transition agricole est sans doute plus utilisée dans la littérature scientifique que celle de transition agro-alimentaire. Elle désigne la transformation des systèmes agricoles vers des modes de production plus respectueux de l’environnement, à la fois des écosystèmes locaux (en veillant à limiter les rejets des molécules chimiques utilisées dans l’agriculture dans les milieux et l’usage excessif de certaines ressources comme l’eau, l’érosion des sols…), et globaux (avec la diminution des émissions de gaz à effet de serre d’origine agricole et de la déforestation à des fins d’expansion des superficies cultivées). On peut distinguer deux types de trajectoires de transition agricole. Selon la première, la modernisation écologique, il faut adapter les systèmes actuels aux contraintes écologiques, en comptant notamment sur l’innovation technique (en premier lieu la robotisation pour remplacer la chimie). Il s’agit de ne pas abandonner les objectifs d’augmentation de la production et de la productivité du travail agricole. Selon la deuxième, il faut passer des modèles actuels (productivistes ou paysans peu rémunérateurs) à des modèles agro-écologiques. L’agriculture a alors plusieurs objectifs, non seulement celui de produire une alimentation suffisante et de qualité, mais également sociaux (création d’emploi dans les espaces ruraux, rémunération juste de tous les paysans), écologiques (prise en charge des milieux), paysagers.
La transition agro-alimentaire permet de lier les changements agricoles à ceux des modes de consommation alimentaire, et apparaît ainsi comme une transformation sociale de grande ampleur. Ainsi comprise dans une transition agro-alimentaire, la transition agricole n’apparaît pas seulement comme un changement de techniques culturales dans les exploitations agricoles, que cela soit vers l’agriculture biologique, la permaculture, ou différentes formes d’agroécologie. La réduction du gaspillage alimentaire, la mise en place de filières courtes et la production alimentaire de proximité, la diminution des apports carnés dans les régimes alimentaires des pays des « Nords » et émergents apparaissent comme autant de leviers qui accompagnent et encouragent les changements au niveau de la production agricole. De ce fait, la transition agro-alimentaire engage l’ensemble des acteurs des systèmes agro-alimentaires (consommateurs, transformateurs, agriculteurs, encadrement des filières).
Alexis Gonin
La résilience
La résilience est un phénomène psychologique d’un individu affecté par un traumatisme, qui l’accepte pour ne plus vivre dans la peur et pour se reconstruire socialement de manière acceptable.
Un rapport de la mission parlementaire sur la résilience nationale, a été publié en février 2022, « engagement et résilience de la nation ». C’était la base du programme de Macron pour l’élection de son second mandat. La stratégie consiste à considérer que les désastres sont inéluctables. La mission a été confiée à la commission de la défense nationale et des forces armées avec Thomas Gassilloud comme rapporteur principal : il s’agit d’« envisager les chocs de toute nature auxquels le pays doit se préparer » et d’éduquer les citoyens à être des bons soldats au service d’une « défense totale » de la nation.
« Sous le double effet du réchauffement climatique et de la pandémie, la question de la résilience des sociétés et des États a pris une importance cruciale. Face aux risques et aux menaces, la résilience présente le double visage de la connaissance et de l’action : prévoir et évaluer les événements qui pourraient provoquer des dommages graves à nos existences, mais aussi construire les politiques qui nous permettront de nous y affronter, individuellement aussi bien que collectivement, avec le plus d’intelligence et de force. »
Que ce soit la guerre ou la transition agroalimentaire, la violence et le traumatisme sont les deux mamelles de la macronie, pour nous forcer à accepter cette gouvernance mondiale.
Dans ce rapport, il est fait mention de l’éloge du sacrifice : « Des centaines d’exemples d’héroïsme civil et militaire montrent la résistance collective des peuples face aux épreuves — famines, invasions, exils — qu’ils traversent, illustrant que les membres d’une société humaine peuvent être habités par un sentiment ou des idéaux qui leur paraissent plus élevés que leur propre vie. » « la crise du Covid-19 a prouvé que des milliers de citoyens étaient prêts à s’engager, y compris en prenant des risques ».
Il faudra faire une « évaluation des effectifs directement mobilisables pour contribuer à la résilience nationale, c’est-à-dire des hommes et des femmes susceptibles d’intervenir en première ligne en cas de crise grave ».
Même si ce rapport s’est synchronisé avec le conflit ukrainien, il existait, bien avant la guerre, une stratégie idéologique pour sacrifier la France et sa population.
« Je crois que notre génération doit savoir que la Bête de l’évènement est là, elle arrive, qu’il s’agisse du terrorisme, de cette grande pandémie ou d’autres chocs. Il faut la combattre quand elle arrive avec ce qu’elle a de profondément inattendu, implacable. »
Emmanuel Macron Financial Times 17 avril 2020
Geopolintel 16 décembre 2025












