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La guerre mondiale, véritable enjeu de la réélection d’Obama ?

Léon Camus

jeudi 15 novembre 2012

Une fois n’est pas coutume, donnons la parole, quant au maintien de Barak Hussein Obama à la Maison-Blanche, à l’un des candidats de la présidentielle française, Jacques Cheminade [1] lequel fut pendant la course à l’Élysée, insolemment méprisé par les grands médias démocratiques. Et peu importe si M. Cheminade n’appartient pas à telle ou telle chapelle, cela ne l’empêche pas sur nombre de points essentiels, de penser assez juste…

« Romney méritait de perdre et Obama ne méritait pas de gagner... Pendant toute la campagne, les deux candidats ont manifesté une incompétence absolue face aux enjeux de notre époque. Tous deux n’ont cessé d’extrapoler à partir des données du passé sans être capables de s’élever à la dimension de notre crise et de voir avec les yeux du futur. Ils ont considéré la crise comme simplement économique et financière, sans comprendre ses aspects sociaux, militaires et culturels. Les “solutions“ économiques qu’ils ont proposées sont celles d’une oligarchie financière aux abois, qui impose l’austérité aux peuples et conduit à l’hyperinflation en renflouant les grandes banques. Ils ne veulent pas ou ne sont pas capables de comprendre que cette politique porte en elle la guerre comme la nuée porte l’orage, et que le Proche Orient peut devenir les Balkans du début du XXIe siècle. Aujourd’hui, nous ne devons pas voir le présent comme définissant le futur. Par delà les paroles gelées de cette élection présidentielle américaine, nous devons changer d’agenda. Les crimes et les délits commis par Obama et son entourage, bien pires dans leurs conséquences que ceux commis par Nixon au moment du Watergate, ne pourront pas être beaucoup plus longtemps balayés sous les tapis de la Maison Blanche, car nous entrons dans une crise stratégique de grande ampleur ». Lisez ici, en fin de parcours, que beaucoup songent déjà à engager une procédure d’impeachment, de destitution, à l’encontre du président réélu. Les mois à venir s’annoncent peut-être comme passablement agités.

Démocrates ou Républicains ? Comparatif

Pour ce qui nous regarde, admettons que ce serait bien à tort que l’on croirait Obama moins dangereux que Romney. Il l’est peut être davantage mais de façon différente. Cependant il pourrait sans doute laisser un peu de temps au temps parce que sa politique d’ingérence tous azimuts ne se traduira pas aussi vite qu’avec le Républicain sous sa forme la plus brutale.

Le 25 septembre sire Obama s’exprimait ainsi devant l’Assemblée générale de Nations Unies : « Je rejette les menaces d’action militaire d’un État contre un autre [allusion aux menaces israéliennes de frappes contre l’Iran]… De telles attaques seraient dévastatrices… Cette rhétorique de guerre, assourdissante ces dernières semaines, est inquiétante… ». Pourtant « Ne vous méprenez pas : un Iran doté de l’arme nucléaire ferait peser des menaces sur l’existence d’Israël, sur la sécurité des pays du Golfe, et sur la stabilité de l’économie mondiale [allusion à une possible fermeture du détroit d’Ormuz]… « C’est la raison pour laquelle une coalition de nations demande des comptes au gouvernement iranien. Et c’est pourquoi les États-Unis feront ce qu’ils doivent faire pour empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire… L’Amérique veut résoudre ce dossier par la diplomatie et nous pensons qu’il y a encore le temps et l’espace nécessaires pour le faire. Mais ce temps est limité ». Fermez le ban !

Décryptage

M. Obama pratique, avec un art consommé, la sophistique de l’antiphrase. Non seulement il n’est pas inquiet en vérité des menaces israéliennes – même si à Washington, éviter la guerre ouverte serait à tout point de vue préférable – mais il est déjà tout acquis à l’idée d’un conflit. De nos jours, on ne fait pas la guerre parce qu’elle constituerait une inéluctable nécessité résultant d’un conjoncture extrême, mais, de façon élémentaire, parce que l’on a décidé de la faire. La guerre a lieu parce que l’on veut qu’elle ait lieu. Après tout est question d’ornementation. Or il semblerait que la décision ait déjà été prise, si bien que, lorsqu’Obama déclare « le temps [de la diplomatie] est limité », il faut entendre qu’il est en réalité « révolu »… et que toutes les négociations, contacts secrets ne servent que d’écran de fumée. Ceci afin qu’à l’heure où des ombres humaines chercheront les cadavres de leurs proches dans les décombres fumantes des villes iraniennes, il soit possible de dire ingénument à la face du monde « tout… l’impossible et au-delà ont été tenté pour sauver la paix, mais en vain » !

Quelques semaines avant la réélection d’Obama, des pourparlers se déroulaient encore, vraisemblablement conduits par une afro-américaine intime du président, née à Chiraz en Iran, Valerie Jarret Bowman, avocate et femme d’affaires de Chicago. Dans la même veine, en avril de cette année, le Washington Post [6 avril 2012] révélait que le président américain serait disposé à accepter le programme nucléaire civil iranien si le Guide suprême de la Révolution, l’ayatollah Ali Khamenei, apportait des preuves à l’appui de ses déclarations publiques selon lesquelles l’Iran « ne cherchera jamais à obtenir des armes nucléaire ». Un « message » verbal allant en ce sens aurait été transmis à Ali Khamenei via le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan lors d’une visite fin mars à Téhéran. Quelques jours avant de partir pour l´Iran, Erdogan s’était en effet entretenu sur ce sujet avec Obama à Séoul. Un message destiné à préparer les négociations de la dernière chance qui devaient s’ouvrir le 13 avril. Mais qui peu croire en la volonté sincère des Américains d’aboutir sur ce dossier – comme sur d’autres du même genre, le bouclier anti missiles par exemple - à un quelconque compromis honorable ?

L’obstination iranienne n’est pas seule en cause. La réponse est - c’est la leçon tirée de quarante ans d’impasse diplomatique israélo-palestinienne, ou des guerres du Kosovo et d’Irak - que les négociations anglo-américaines ne sont jamais destinées à parvenir à une sortie de crise équitable, mais soit à obtenir une capitulation par voie diplomatique, soit à préparer les meilleurs conditions de l’assaut final. Cela après avoir méthodiquement isolé l’ennemi sur la scène internationale et intérieure… le coup de grâce n’intervenant qu’après l’avoir suffisamment affaibli par des sanctions, des blocus divers et variés, après avoir sapé sa légitimité et l’avoir coupé de ses assises populaires. Notons, de ce dernier point de vue, la stupéfiante résistance du pouvoir syrien : sans une large adhésion de la population, et pas seulement celle des minorités nationales, confessionnelles et ethniques, le régime baasiste eut dû s’effondrer depuis longtemps. Or, comme ce n’est pas le cas, que doit-on en déduire ? Que la presse ment ? Horresco referens !

Crise et guerre

La doctrine militaire américaine a par ailleurs évolué, crise oblige. Il n’est aujourd’hui plus question de poursuivre simultanément deux conflits sur deux fronts séparés comme au cours des deux dernières décennies. La crise récalcitrante impose désormais, au mieux, un théâtre unique d’opérations. Or, à tout bien considérer, la Syrie et l’Iran, en attente de bombardements, ne forme qu’un seul et unique front et deux phases distinctes… les mesures d’asphyxie progressive de la République islamique appliquées conjointement par les É-U et l’UE formant d’indiscutables actes de guerre… Une guerre masquée certes, qui ne dit pas son nom, non déclarée et jamais dénoncée pour ce qu’elle est par des médias compradores. Conflit dont les péripéties se développent en effet sous nos yeux mais sans qu’elles apparaissent dans leur véritable crudité : à savoir des guerres cruelles que l’Occident sur le déclin livre à ses voisins selon des voies au demeurant quelque peu suicidaires. Guerre que le génie de la réécriture quotidienne de l’histoire par les médias, notamment audiovisuels, permet donc d’escamoter en grande partie et surtout de n’en jamais donner une évaluation relative à leurs conséquences prévisibles. Après nous le déluge !

De ce point de vue, M. Obama devrait poursuivre un certain temps encore la politique de confrontation indirecte qui lui a si bien réussie jusqu’à présent, laissant ainsi au monde un court répit : guerres des drones, assassinats ciblés et meurtres extrajudiciaires, guerres subversives au Yémen, en Libye et en Syrie and so and. Observons en attendant que se poursuit au niveau intercontinental et à bas bruit, une sournoise politique de confrontation avec la Russie… Pas seulement au Levant dans le cadre de la « crise » syrienne, mais en Europe même transformée en bastion d’une nouvelle Initiative de défense stratégique, soit une « guerre des étoiles » dernier cri. Europe qui de facto redevient peu ou prou un champ de bataille potentiel comme au bon vieux temps de la Guerre Froide. Jusqu’au jour où, Moscou décidant que la coupe est pleine, prendra l’initiative de détruire les avant-postes du « bouclier anti-missiles » que le Pentagone installe à ses frontières et auquel la France se trouve activement associée [2] . Il ne s’agit certes pas d’une menace fumeuse, Moscou ayant à ce sujet multiplié les avertissements au cours des dernières années.

Peau noire et masque blanc

La personne d’Obama est ainsi un marqueur du temps présent. La couleur de sa peau crée hélas une déplorable confusion dans les esprits… Pour tous les déshérités et les frustrés, une pigmentation foncée est devenue synonyme de well fare State, d’État providence subvenant à tout et palliant tous les déficits individuels, notamment le manque d’appétition à la responsabilité et à l’effort personnels… le « Blanc » leucoderme, aux yeux des minorités ayant reconduit Obama à la présidence, incarnant la dureté, la méchanceté, la discrimination, l’âpreté et l’individualisme égotiste.

Les conservateurs ne sont évidemment pas indemnes de cette morbidité sémiotique - la corruption du sens des mots et des choses - qui associe ici la « négritude » (selon l’acception que l’académicien Léopold Sédar Senghor donnait à ce terme) à la « gauche », progressiste, redistributrice et confiscatoire. Deux équations controuvées car immédiatement infirmées par l’expérience et les faits. Seules les masses conditionnées à des associations d’idées mécaniques, tout comme de pseudos élites intellectuellement paresseuses, ne verront pas que dans le couple Obama-Romney, la couleur de la peau n’a aucune importance, qu’elle n’est qu’un trompe l’œil destiné à séduire et à leurrer un plus grand nombre d’électeurs. Nous avons dans ces deux hommes un même et unique produit, mais « décliné » sous deux emballages et en deux versions différentes, à quelques nuances près.

Dans cette perspective, « l’Amérique blanche » n’a rien perdu en ayant échoué à porter Romney à la présidence… puisqu’elle n’avait de toutes façons pas droit au chapitre et qu’elle s’en est sans doute rendue compte depuis un bail s’étant largement tenue à l’écart du vote : 85 millions d’abstentions au scrutin présidentiel sur lesquels nul n’a eu le mauvais goût de gloser. Ce chiffre donne à lui seul la mesure de la légitimité de celui qui le 21 janvier 2013 deviendra le 45e président des États-Unis. La majorité d’origine européenne s’est donc tue… parce qu’en fait elle est exclue - depuis un siècle, voire deux ? - de tout exercice du pouvoir réel au niveau fédéral, ne s’exprimant plus qu’à la marge à travers quelques individualités et de puissants courants d’idées anti-étatistes et libertariens ou encore, par exemple, dans le mouvement des Milices qui survit au cœur de l’Amérique profonde.

En résumé… « smart power » et conflits ouverts

En résumé, Obama et son Administration, adeptes du smart power – diplomatie armée et guerre indirecte – mènent des politiques de confrontation agressive qui ne sont ni perçues, ni dénoncées comme telles par des médias dont en principe la raison d’être serait d’éclairer l’opinion… Au Proche-Orient, en Syrie, les É-U et leurs alliés français et arabes soutiennent une guerre que la presse s’acharne à présenter contre toute évidence comme une guerre civile. Personne ne bronche non plus, ni ne s’émeut quand plusieurs jours d’affilés, les blindés israéliens tirent sur les positions de l’armée de Damas au pied des collines du Golan annexé le 14 déc. 1981 par l’État hébreu. Conflit qui constitue un clair préambule aux frappes annoncées sur l’Iran, pays soumis à des embargos (financiers, pétroliers, industriels) qui mettent ses populations à rude épreuve. Qui relate d’ailleurs, qui documente les dévastatrices conséquences sociétales de ces mesures unilatérales de rétorsion, qui ne sont en fin de compte que l’expression de l’arbitraire du fort à l’égard du faible ? Politiques de guerres innommées qui se doublent d’une confrontation stratégique avec la Russie et la Chine, ceci, entre autres, par le biais d’un dispositif anti-missiles belligène prépositionné en Europe orientale et sur la Mer Baltique, et en Mer de Chine, d’un déploiement naval offensif dans un contexte de tension permanente avec Taïwan.

Assomption du Meilleur des mondes

Pour parfaire le tableau, Obama, actuel 44e président des É-U, a fait également ses preuves en remboursant les dettes de jeu des établissements financiers de Wall Street. À l’instar de son pâle imitateur, M. Hollande, sa politique intérieure (hormis sa tentative semi avortée de réforme de l’assurance maladie), M. Obama se singularise par une volonté sans faille de diffuser la peste idéologique des droits relatifs aux minorités sexuelles. Des « droits » qui relèveraient suis generis du corpus des « Droits de l’Homme »… ce qui dans la logique de cette machinerie juridique n’est pas vraiment faux. Ce qui conduit M. Obama et son âme damnée du Département d’État, Mme Clinton, à vouloir imposer ces « droits » pour une libération sans limites de la sexualité comme normes sociétales et valeurs morales de références, non seulement pour l’Amérique et la niaiseuse Vieille Europe, mais pour le Tiers-Monde sommé, sous peine de perdre les aides américaines et européennes, de libéraliser leurs mœurs [3]
La Commission des Nations Unies sur la population et le développement s’oriente quant à elle vers une reconnaissance de « droits sexuels et procréatifs pour les mineurs de 10 ans » ce qui implicitement inclut le droit à l’Ivg et à la contraception ! Un projet qui a reçu sur le principe l’assentiment du Secrétaire général Ban Ki-Moon. Source C-FAM New-York 30 mars 2012. En France, le ministre Vincent Peillon entend de son côté imposer l’éducation à la sexualité dès l’école primaire – prévue, dit-il, par le Code de l’éducation depuis 2001 : l’article 22 de la loi du 4 juillet 2001 relative à l’Ivg précise en effet qu’« une information et une éducation à la sexualité » doivent être « dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées » ! Il s’agirait selon le ministre, de « Refonder la République par l’école », cela en étroite association avec des groupes de pression tels SOS-homophobie et le planning familial…]].

Reste que ces minorités LGBT (lesbian, gay, bisexual and transgendered people) bientôt politiquement dominantes, imposeront à leur tour une logique dont nous voyons déjà nettement les contours : fin de toute famille organique, collectivisation des destins, triomphe de la procréation assistée, pan et polymorphisme sexuel généralisé, et cætera. Un bon moyen de contrôler la fécondité, déjà largement à l’œuvre en ce qui concerne le « caucasian type » suivant la terminologie institutionnelle d’usage outre-Atlantique. Bref, un impérialisme idéologique d’un nouveau genre fondamentalement plus nuisible que le colonialisme naguère prôné et promu par le républicain franc-maçon Jules Ferry si soucieux « d’apporter les lumières de la civilisation aux peuples inférieurs » !

Or çà, le démocrate Obama et le socialiste Hollande, se font les diffuseurs d’une peste idéologique qui, par la destruction de la famille, ultime « corps intermédiaire » séparant l’individu du Moloch étatique, aboutira inéluctablement à l’atomisation absolue des sociétés… laissant l’individu « libre », libéré de toutes contraintes nées des liens honnis du sang, seul, démuni, soit totalement vulnérable face à un État universel de plus en plus lointain, indistinct et totalitaire … Une gouvernance pour l’heure assurée par l’Amérique-monde et la Maison-Blanche, si l’on en juge par la place prise ou occupée par les élections américaines dans le paysage médiatique hexagonal et européen. Finalement, les droits des minorités sexuelles érigés en absolu démocratique, loin d’être le grand progrès moral tant vanté, signera la fin de la civilisation comme aboutissement du processus de déstructuration sociétal mis en marche avec l’insurrection de 1789… précisément le 14 juin 1791 et le vote de la Loi Le Chapelier, laquelle détruisait d’un seul coup – exception faite de la famille – la quasi totalité des corps intermédiaires sur lesquels se fondaient les libertés authentiques de l’ancien régime. « Solve et coagula », dissoudre et massifier, telle est la devise de Shaytan dont nous voyons les nuées de plomb déferler et couvrir les deux rives opposées de l’Atlantique … nuées annonciatrices des plus sombres tempêtes.

Au final comment M. Obama va-t-il résoudre le problème de la dette ? Dette qui atteint aujourd’hui le fabuleux montant de 200 000 $ par habitant, sachant que 18% de la population active est actuellement sans emploi ? Reste évidemment la solution utilisée tout au long de cette deux dernières décennies : « planche à billets » et fabrication extensive de monnaie de singe… autrement dit de fausse monnaie. Un remède qui malheureusement commence à faire long feu. Et il n’y aura pas de solution bis, tant qu’une révolution ne sera pas intervenue au sein du monde de la finance. Infiniment peu probable. M. Bernanke, ou l’un de ses épigones, continuera de siéger à la tête de la Réserve fédérale et tout restera pour le mieux dans le « meilleur des mondes » made in Manhattan. Au final, une crise sur laquelle le gouvernement américain tout camp confondu – Démocrate ou Républicain – n’a plus aucune prise ni aucun pouvoir souverain

Pour ne pas conclure

Nous pouvons reprendre ici sans honte, en guise de conclusion l’analyse de l’antimondialiste radical (radical aux deux sens, à la fois français et américain) québécois Robert Bibeau [4], « Il y a effectivement des différences cosmétiques et politiques entre le parti Démocrate et le parti Républicain. La faction Démocrate représente les capitalistes monopolistes industriels, le secteur des technologies nouvelles et la bureaucratie syndicale collaboratrice, alors que la faction Républicaine représente les pétroliers, les banquiers, les capitalistes financiers et les sectes hystériques du « Bible Belt » ; tandis que les mafieux et les bandes criminelles se répartissent équitablement entre les deux formations »… Alors quelle issue ? La seule possible, la guerre bien entendu, et dans les grandes largeurs.

Notes

[1Solidarité & Progrès, déclaration de Jacques Cheminade 9 nov. 2012 : « Un futur sans Obama ni Romney ».

[2Il y a un an, le 15 nov. 2011, Paris se déclarait prêt à contribuer financièrement et matériellement au projet américain de bouclier anti-missiles en Europe sans pour autant renoncer encore, officiellement, à sa propre dissuasion nucléaire. Le Secrétaire général de l’Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen, se prévalait alors de l’imminence d’un accord entre les 28 membres de l’Alliance Atlantique. En réponse le 23 nov. 2011, le président Dimitri Medvedev annonçait son intention de déployer des missiles Iskander (SS-26 Stone selon la nomenclature Otan) dans l’enclave russe de Kaliningrad (ex Königsberg).

[3Le modèle occidentaliste de sexualité permissive – LGBT – imposé au tiers-monde en contrepartie de « l’aide »… à voir sur le site catholique québécois Gloria 3’ http://www.gloria.tv/?media=354981

[4Site les Sept du Québec « Anesthésié ou à froid – Romney ou Obama ? » 7.11.2012 par Robert Bibeau, fonctionnaire du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec, Direction des ressources didactiques.

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