Le premier coup de boutoir a été la révolution de 1905, précédée ou préparée par un armement anglais d’un Japon ayant dû céder à la politique de la canonnière et inféodé à la finance prédatrice anglo-américaine. Retournèrent alors dans le pays d’où les avait chassé la réforme du servage d’Alexandre III, une racaille de trafiquants d’alcool et d’argent, dont la figure intellectuelle mais aussi rapace que ces derniers, de Trotski est la plus connue.
Le second aura été celle 1917, dans le même contexte d’une défaite militaire, quand l’armée russe était, selon une formule connue l’infanterie des intérêts anglais sur le continent, devant une Allemagne trop laborieuse et disciplinée, plus cultivée aussi !
Les banques J.Morgan, Loeb, Wartburg etc. nourrirent leur bébé bolchevique et donnèrent suffisamment de moyens et d’armes aussi à un régime stupide et insensé pour saigner la Russie de ses bons chrétiens et musulmans et aussi juifs sensés.
Le député russe désigne la révolution colorée sanglante ukrainienne, les explosifs placés, à user d’une métaphore, que seraient les contestations de l’élection prochaine tenue le 14 septembre à Saint-Petersbourg, puis cite comme autre lieu de manifestation révolutionnaire, Kaliningrad, l’ancienne et admirable Königsberg, et en troisième lieu, last but not least, Ekaterinnenbourg, la ville de Catherine, où les cadavres du Tsar Nicolas et de sa famille furent maculés d’inscriptions magiques ni chrétiennes, rassurez-vous, ni musulmanes ! Les photographies en témoignent.
L’objectif est la destruction et l’éclatement, comme en Orient, d’une communauté, à savoir d’une vie commune christiano-musulmane, au sein de l’ancienne Grande Tartarie, d’un peuple qui est attaché au bon sens et à la terre, les yeux souvent tournés vers les sept cieux, celui que décrit Soljenitsyne et que Dostoïevski défend contre un Occident embourbé dans ses crises financières et les spéculations boursières rothschildiennes, dans son livre retiré de la circulation, « Le Journal d’un écrivain ». Lisez-le et vous comprendrez la diabolisation de Poutine, l’attentat manqué contre lui, dans cette affaire de l’avion malais, car il était visé, et vous ne serez plus étonné des efforts de Mac Cane et des troupes otaniennes pour pousser la chair à canon ukrainienne avec des fascistes d’opérette habillés par des tailleurs sionistes fort essaimés dans ce pays !
La doctrine stratégique de cette révolution russe future est dans ce propos qu’il faut citer toujours du lord britannique premier secrétaire de l’Otan, et ancien secrétaire aussi de l’ignoble Churchill qui faisait sa cour à l’électorat sioniste d’avant la première guerre, à Manchester, le même Churchill entré avec son frère dans une maçonnerie druidique (voir la photo sur internet) : « Tenir les Américains en Europe, les Russes dehors et les Allemands en dessous » (keep Americans in, Russians out and Germans down). Retenez ces trois mots, comme les notes du leitmotiv ou motif répété conducteur de la mélodie de nos diables préparant et désirant, ne se survivant que dans la guerre révolutionnaire prochaine, pour les uns, et pour d’autres, plus perspicaces, permanentes !
Pour duper la jeunesse passant d’un socialisme réglementaire étroit à un rêve américain de liberté écrasant son voisin, qui fait toute la matière des émeutiers, il faut susciter ce que notre compatriote Gobineau, dans une lettre datée de Téhéran, le 29 décembre 1862, à sa fille admirable Diane, nomme l’homme exagéré : « Exagération ne veut pas dire absolument vouloir plus que les autres, car tous les grands hommes veulent plus que le vulgaire, mais cela veut dire mal juger ses forces et mal comprendre ce qu’on a à faire et ce qu’on doit faire et comment il faut s’y prendre. » [1]. De là l’importance de ce que récemment dans son discours d’investiture le Président Bachar El Assad nommait l’empire des médias, double de l’empire des énergies spoliatrices, des plus grands maîtres, à la George Soros, du mensonge ! Que la jeunesse russe prenne garde à ces agneaux devenant loups, et que Poutine songe à cette histoire sainte, et éternelle, des Judas, qui sont corruptibles, la chose est vraie, et qui se suicident par remords, j’en doute, mais la vie aime l’illusion optimiste et chacun n’a point ce jugement assez droit avec l’esprit le plus simple que l’adversaire de l’optimisme coloré des escrocs de tous ordres, notre cher Voltaire attribuait à Candide !