Geopolintel

Blockchain & Crowdfunding : le mariage inévitable

jeudi 24 janvier 2019

La révolution du Blockchain touchera d’une façon inévitable tous les secteurs d’activités y compris les nouveaux modes de financement comme les plateformes de Crowdfunding.

Le principe de la blockchain

La blockchain (“chaîne de blocs”) est une technologie permettant le stockage et la transmission d’informations. Elle est sécurisée et transparente sans organe central de contrôle. De plus, elle permet de constituer une base de données ou « registre » qui contient l’historique des transactions partagées entre tous les utilisateurs et qui ne peut donc pas être falsifié ultérieurement. Une des premières applications de la blockchain a été la création du BitCoin, une monnaie virtuelle (ou crypto-monnaie). L’état à jour des transactions et les montants possédés par chaque intervenant sont maintenus par la communauté sans intervention d’une banque centrale comme tiers de confiance.

En somme, Les échanges sont sécurisés grâce à la cryptographie : chaque utilisateur possède une clé privée confidentielle et une clé publique accessible qui est liée et générée par un algorithme. Ces deux éléments permettent de crypter et vérifier les échanges en s’assurant par exemple qu’un document ou une transaction n’a pas été modifiée. Les blockchains peuvent être ouvertes à tous ou limitées à un certain nombre d’utilisateurs.
BPI France

La révolution du Blockchain touchera d’une façon inévitable tous les secteurs d’activités y compris les nouveaux modes de financement comme les plateformes de Crowdfunding.

blockchain, crowdfunding
Le principe de la blockchain

La blockchain (“chaîne de blocs”) est une technologie permettant le stockage et la transmission d’informations. Elle est sécurisée et transparente sans organe central de contrôle. De plus, elle permet de constituer une base de données ou « registre » qui contient l’historique des transactions partagées entre tous les utilisateurs et qui ne peut donc pas être falsifié ultérieurement. Une des premières applications de la blockchain a été la création du BitCoin, une monnaie virtuelle (ou crypto-monnaie). L’état à jour des transactions et les montants possédés par chaque intervenant sont maintenus par la communauté sans intervention d’une banque centrale comme tiers de confiance.

En somme, Les échanges sont sécurisés grâce à la cryptographie : chaque utilisateur possède une clé privée confidentielle et une clé publique accessible qui est liée et générée par un algorithme. Ces deux éléments permettent de crypter et vérifier les échanges en s’assurant par exemple qu’un document ou une transaction n’a pas été modifiée. Les blockchains peuvent être ouvertes à tous ou limitées à un certain nombre d’utilisateurs

La valeur probante et évolutions juridiques

Un des obstacles est de voir dans quelle mesure les transactions générés dans cet environnement seront juridiquement valable. Par exemple, le Honduras a introduit un système public de cadastre fondé sur un système de blockchain afin de certifier les propriétés foncières et limiter la corruption.

Il y a quelques années, le débat a existé sur la légitimité d’un écrit par mail comme moyen de preuve. Cette optique a été confirmé dès lors qu’il existait une signature électronique. Concernant la blockchain, la France vient de se placer en pointe en apportant une modification au Code monétaire et financier et proposant désormais dans le domaine de la finance, la blockchain comme moyen d’inscription et de transfert de titre non coté. Désormais, il ne sera plus nécessaire de disposer d’un compte titre ou d’intermédiaire.

Le cadre juridique de la blockchain évolue avec, par exemple, les problèmes :

d’échanges entre les blockchains,
de confidentialité,
d’introduction d’un droit à l’oubli.

Des normes ISO sont en train d’être étudié au plan international.

La blockchain au service du financement participatif

Si les applications les plus médiatisées sont dans le domaine des cryptomonnaies, elles sont adaptées aux :

transferts d’actifs en général,
la traçabilité des échanges,
la logistique (potentiellement couplé aux objets connectés),
suivi de contrats.

Elles permettent de gérer des « smart-contracts » dont les termes stockés sur la blockchain peuvent permettre de générer des événements automatiquement (paiement contre livraison, versement de prime en cas d’événement spécifique…)

La technologie blockchain, se rapproche de l’ADN du mouvement participatif. En fait, elle a vocation à impliquer et être au service d’un grand nombre d’intervenant. Elle serait susceptible de simplifier les processus transactionnels identification :

profils prêteurs/investisseurs et « processus KYC » partagés,
certification et échanges des bases documentaires,
traitement des transactions…

Tout cela étant une opportunité susceptible de simplifier les aspects opérationnels. Cependant le rôle des plateformes de crowdfunding, comme WeShareBonds, en tant que tiers de confiance en resterait inchangé. La sélection l’identification des besoins, l’appréciation des risques et la mise en place des opérations, qui restent le cœur de leur savoir-faire, s’en trouveraient renforcés. Quant à l’accès à l’information, il sera sans doute amélioré.

Epargne & Placements

—  0 commentaires  —

© Geopolintel 2009-2023 - site réalisé avec SPIP - l'actualité Geopolintel avec RSS Suivre la vie du site