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En Marche devient le nouveau parti socialiste.

jeudi 30 mars 2017

Le phénomène Macron a duré l’instant d’une surprise pour laisser la place à la purge du parti socialiste. Le fondateur du mouvement « En Marche » nous avait prévenus qu’il réincarnait Mao avec ses méthodes révolutionnaires. Comme le guide chinois, Emmanuel a instrumentalisé les électeurs socialistes pour permettre à François Hollande de briguer un second mandat par procuration. Manuel Valls a suivi le mouvement en trahissant Benoit Hamon pour rallier Macron et espérer avoir un poste dans le futur gouvernement hybride d’« En Marche ».
Si le parti socialiste a trahi les électeurs des primaires, c’est que Benoit Hamon ne rentrait pas dans les plans fixés par la commission européenne. Au PS plus personne n’assume l’historique d’une gauche qui n’a jamais appliqué un programme socialiste et leur politique ultra libérale est bien mieux représentée par le jeune Emmanuel.

Comme Macron, Manuel Barroso a été leader maoïste du Parti du Prolétariat (MRPP) en 1974 soutenu par Franck Carlucci responsable de la CIA : « J’ai choisi les prochinois parce qu’ils étaient les plus anti-communiste} ». Il a formé une coalition hétéroclite allant des socialistes à l’extrême droite pour adhérer au Parti social-démocrate (PSD) jusqu’à être élu à premier ministre de l’Union Européenne.

Maintenant que le parti de la trahison existe, il va être difficile de convaincre les électeurs avec ces revirements de dernière minute. Il ne leur reste plus qu’a justifier ce choix en clamant haut et fort que le fascisme doit être vaincu en la personne de Marine Le Pen. Cette révolution « colorée » parachèvera l’ultime trahison du peuple français pour lui imposer un Président illégitime voulu par Bruxelles.

Barroso et Juncker, anciens maoïste et trotskiste repérés par la CIA

Barroso, ancien Premier ministre portugais, flamboyant soutien de Bush père lors de la première guerre en Irak, avait commencé son activité politique à l’âge de 18 ans dans un groupe maoïste après la révolution des œillets. Il était devenu leader du Parti du Prolétariat (MRPP) : « J’ai choisi les prochinois parce qu’ils étaient les plus anti-communistes », soulignait-t-il.

Au mois de novembre 1975, une coalition hétéroclite allant des socialistes à l’extrême droite chassait les militaires de gauche au pouvoir et le MRPP de Barroso lui apportait son soutien. « Je me réveillais d’un rêve ou d’un cauchemar, je revenais dans mon cercle naturel, celui de la petite bourgeoisie », disait-il.

La vérité sur ce personnage mérite quelques précisions. L’ambassadeur des États-Unis au Portugal à l’époque, Franck Carlucci, dépêché par Washington pour ramener le Portugal dans le droit chemin, n’est pas étranger à la reconversion de Barroso. Agent de top niveau de la CIA, Carlucci manipulait et finançait le MRPP. Il découvrait dans le jeune José Manuel un talent d’avenir. Sur les conseils de son nouveau protecteur, Barroso adhérait au Parti social-démocrate (PSD) et gravissait tous les échelons de la hiérarchie. Jusqu’au poste de Premier ministre. L’Union européenne peut donc se satisfaire d’avoir eu à sa tête jusqu’à aujourd’hui un candidat choisi, formaté et propulsé par la CIA.

En est-il de même concernant Jean-Claude Juncker ? L‘ancien Premier ministre inamovible luxembourgeois de 1995 à 2013, protecteur acharné du statut de paradis fiscal de son pays, a été obligé de démissionner de ses mandats à la suite d’une rocambolesque affaire d’espionnage. La plupart des témoins ont soudainement perdu la parole alors que des fuites laissent entendre que les services spéciaux des Etats-Unis, parmi lesquels la célèbre NSA, entretenaient et entretiennent toujours des liens discrets avec Jean-Claude Juncker qui a indiqué lui même avoir « flirté » avec la IV internationale et le mouvement trotskiste ».

Il y a des rapprochements révélateurs. Barroso et Juncker ont tous les deux été membres d’organisations dites « d’extrême gauche » avec des lien directs ou indirects avec la CIA et les services spéciaux des Etats-Unis.

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Le premier président de la communauté européenne était un nazi

La politique de la « chaise vide »

La proposition sur le financement de la Politique agricole commune (PAC), élaborée en 1965 par le président de la Commission, Walter Hallstein, est le point de départ de la crise politique dite de la « chaise vide ».

La proposition de la Commission va dans le sens du développement des ressources propres des Communautés, indépendamment des États, et attribue des pouvoirs budgétaires supplémentaires au Parlement européen et un rôle accru à la Commission. D’autre part, le passage, au 1er janvier 1966, à la troisième étape de la période transitoire prévue pour l’établissement du Marché commun doit s’accompagner de l’application du vote majoritaire au Conseil des ministres. La France ne peut accepter une telle évolution qu’elle considère comme un abandon inacceptable de souveraineté. Le général de Gaulle reproche par ailleurs à Walter Hallstein d’avoir préparé sa proposition budgétaire sans s’être préalablement concerté avec les gouvernements des États membres. De Gaulle reproche en outre à Walter Hallstein de vouloir se comporter comme un chef d’État. La France craint enfin qu’une coalition d’États membres ne remette en cause, par le jeu de la décision majoritaire, la politique agricole commune qu’elle a, en effet, eu beaucoup de mal à faire accepter à ses partenaires.

L’attitude de la France, qui préside le Conseil jusqu’au 30 juin 1965, exacerbe de ce fait les désaccords latents entre les conceptions de la Commission Hallstein et celles du Conseil des ministres. En refusant toute solution de compromis, Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères du second gouvernement Pompidou, provoque l’échec des négociations en vue du règlement financier de la politique agricole. Le 1er juillet, le gouvernement français rappelle à Paris son représentant permanent à Bruxelles et fait connaître l’intention de la France de ne plus siéger au Conseil des ministres jusqu’à ce qu’elle obtienne gain de cause. C’est le début de la très grave crise de la « chaise vide ». C’est en effet la première fois, depuis l’entrée en vigueur en 1958 du traité de Rome, que la CEE voit son fonctionnement paralysé par un État membre.

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