samedi 26 novembre 2016
Après l’effondrement de l’Empire Soviètique et la chute du mur de Berlin, Cuba est entré en 1990 dans une nouvelle ère. Fidel Castro déclara que ce fut une « période spéciale en temps de paix », une crise majeure pour le peuple cubain et sa survie. Face à la pénurie alimentaire, Castro lança la politique de la culture biologique sur chaque morceaux de terre disponible y compris dans les zones urbaines.
Le succès de ce programme a permis aux cubains de combattre la famine et de devenir « leader » dans la culture biologique. Un malheur annonce toujours un bonheur et ce qui ne tue pas rend plus fort.
Le génie de Castro fut de déclarer que la nourriture était une question de sécurité nationale. L’Etat a distribué des parcelles de terre à ceux qui voulaient les cultiver mais avec l’obligation de se passer des engrais chimiques et donc du pétrole. Cuba devenait cette machine géante de culture biologique, les « organoponicos » jardins urbains ont fleuri partout où la vie et la culture étaient possibles,
La révolution verte était en marche et tous les secteurs d’activités s’y sont convertis avec comme objectif de fournir la moitié du marché du pays en zone urbaine.
Maintenant l’ONU déclare que Cuba a un indice de développement humain élevé et une faible empreinte écologique sur la planète. Face à une future crise encore plus importante que dans les années quatre-vingt-dix, Cuba est le seul pays qui puisse nourrir sa population.
Avec son départ, Castro laisse aux cubains deux révolutions abouties, l’une pour l’indépendance politique du pays et l’autre pour l’indépendance alimentaire face au diktat du pétrole.
Adios comandante.
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