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Les liaisons dangereuses des Rothschild avec le Vatican et le Pape François

lundi 29 août 2022

Tremblement de terre au Vatican, le pape a demandé aux entités du Vatican de transférer tous leurs fonds à la banque du Vatican d’ici fin septembre.
Le Saint-Siège doit faire face au procès retentissent Becciu : le Vatican a vendu à perte un de ses immeubles londonien via une opération immobilière opaque. La vente de l’immeuble a été conclu pour un montant de 215 millions d’euros.
Le cardinal Becciu est désigné comme le principal responsable de cette transaction, mais cela cache d’autres opérations conclues avec des partenaires qui ont gravité autour de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwel, la famille Rothschild et la fondation Clinton.

Les actifs financiers détenus dans des banques autres que l’IOR doivent être transférés à la banque du Vatican dans les 30 jours suivant le 1er septembre 2022.
Le Crédit Suisse a été un intermédiaire de l’investissement dans la vente de l’immeuble de Londres.
Cette vente à perte aurait couté 116 millions d’euros, et le bénéficiaire de la vente est le groupe financier américain Bain Capital qui a déboursé environ 200 millions de livres.
Bain Capital a été fondé en 1984 par Mitt Romney, Coleman Andrews, Eric Kriss et Bill Bain.

par F. William Engdahl
24 décembre 2020

Doux Jésus ! Le pape le plus mondialiste et interventionniste depuis les Croisades du 12e siècle a formalisé une alliance avec les plus grandes figures de la finance mondiale, dirigées par nulle autre que la noble famille des banques, Rothschild. Cette nouvelle alliance est une coentreprise qu’ils appellent « Conseil pour un Capitalisme Inclusif avec le Vatican ». Cette entreprise est l’une des plus cyniques et, compte tenu des acteurs, des plus dangereuses fraudes promues depuis que le gourou du Forum Économique Mondial de Davos et protégé d’Henry Kissinger, Klaus Schwab, a commencé à promouvoir la Grande Réinitialisation de l’ordre capitaliste mondial.

Que se cache-t-il derrière ce fameux Conseil pour un Capitalisme Inclusif avec le Vatican ?

Sur leur site web, ils proclament, dans un double langage typique des Nations Unies, que « le Conseil pour un Capitalisme Inclusif est un mouvement de dirigeants du monde des affaires et du secteur public qui travaillent à la construction d’un système économique plus inclusif, durable et fiable qui répond aux besoins de nos peuples et de la planète ». Un système économique plus durable et plus fiable ? Cela ne ressemble-t-il pas au tristement célèbre Agenda 21 des Nations Unies et à sa fille l’Agenda 2030, le plan directeur des mondialistes ? Ils affirment ensuite : « Le capitalisme inclusif est essentiellement axé sur la création de valeur à long terme pour toutes les parties prenantes – entreprises, investisseurs, employés, clients, gouvernements et communautés ».

Ils poursuivent : « Les membres du Conseil prennent des engagements concrets alignés sur les Piliers du Conseil International des Affaires du Forum Économique Mondial pour la création de valeur durable – les Peuples, la Planète, les Principes de gouvernance et la Prospérité – et qui font progresser les objectifs de développement durable des Nations Unies ».

En annonçant l’accord avec le Vatican, Lynn Forester de Rothschild a déclaré : « Ce Conseil suivra l’avertissement du pape François d’écouter « le cri de la terre et le cri des pauvres » et de répondre aux demandes de la société pour un modèle de croissance plus équitable et durable ».

Leur référence au Forum Économique Mondial de Klaus Schwab n’est pas un hasard. Le groupe est encore un autre groupe de façade dans ce qui devient une ruée de parasites mondialistes qui essaient de convaincre un monde sceptique que les mêmes personnes qui ont créé le modèle post-1945 de la mondialisation menée par le FMI et des entités gigantesques plus puissantes que les gouvernements, détruisant l’agriculture traditionnelle au profit de l’agrobusiness toxique, démantelant les standards de vie dans les pays industrialisés qui fuient vers des pays où la main-d’œuvre est bon marché comme le Mexique ou la Chine, vont maintenant mener l’effort nécessaire pour corriger tous leurs abus ? Nous serions bien naïfs de croire cela.


Rothschild et ses amis

Tout d’abord, il est utile de voir qui sont les capitalistes « inclusifs » qui s’allient au pape et au Vatican. La fondatrice est une dame qui porte le nom de Lady Lynn Forester de Rothschild. Elle est l’épouse de Sir Evelyn de Rothschild, un méga-milliardaire retraité de 90 ans qui dirige la NM Rothschilds Bank de Londres. Lady Lynn est cependant d’origine « roturière », née dans le New Jersey dans une famille ouvrière américaine dont le père, comme elle le raconte, a occupé deux emplois pour permettre à ses frères et elle de faire des études de droit et de médecine. Elle semble avoir eu des mentors influents, puisqu’elle a travaillé à Wall Street puis dans les télécoms, notamment chez Motorola, et a gagné des dizaines de millions avant de rencontrer Sir Evelyn et ses actifs déclarés de 20 milliards de dollars. Selon certaines informations, Henry Kissinger aurait joué un rôle personnel en encourageant l’union transatlantique entre les deux.

Lady Lynn est intéressante bien au-delà de son célèbre mari. Dans la liste des noms de ceux qui ont voyagé dans le jet privé du trafiquant sexuel d’enfants condamné et agent du Mossad Jeffrey Epstein, un nom apparaît « de Rothschild, Lynn Forester ».

Il est intéressant de noter que la même Lynn Forester, en 1991, avant de prendre Sir Evelyn pour époux, a généreusement laissé une amie britannique utiliser pleinement l’un des appartements de Lynn à Manhattan, suite au meurtre apparent du père de l’amie de Lynn, magnat des médias britanniques et agent du Mossad, Robert Maxwell. L’amie britannique de Lynn, Ghislaine Maxwell, est aujourd’hui en attente de son procès pour complicité de trafic sexuel d’enfants en tant que partenaire de Jeffrey Epstein. Maxwell aurait conservé l’adresse de Lady Lynn à Manhattan jusqu’à très récemment pour enregistrer une étrange association à but non lucratif appelée TerraMar qu’elle et Epstein ont créée en 2012, prétendument dans le but de sauver nos océans. Lorsqu’Epstein a été arrêté, elle a rapidement dissous l’association. L’un des donateurs de TerraMar de Ghislaine était une certaine Fondation Clinton, qui mène à l’ami suivant.

Lady Lynn a une autre amie de longue date, Hillary Clinton, dont le mari, Bill, a son nom inscrit une vingtaine de fois sur la liste des passagers du jet privé d’Epstein, le Lolita Express. Lynn et son nouveau mari, Sir Evelyn, étaient en fait si proches des Clinton qu’en 2000, les jeunes mariés Rothschild ont passé une partie de leur lune de miel comme invités à la Maison Blanche de Mr et Mme Clinton. Lady Lynn est ensuite devenue une importante collectrice de fonds en 2008 et de nouveau en 2016 pour une éventuelle candidature d’Hillary à la présidence. Elle a également conseillé Hillary sur son programme économique, un programme de marché libre basé sur Adam Smith, comme elle l’a décrit une fois dans une interview.

Les « Gardiens » de Lady Lynn

L’aventure Rothschild avec le Vatican à ce stade, outre la co-fondatrice Lady Lynn Forester de Rothschild, comprend des magnats triés sur le volet et leurs fondations soigneusement choisies se faisant pompeusement appeler les « Gardiens ». C’est un terme qui ressemble plus à un gang du South Side Chicago ou à une sorte de mafia. Ils se disent les gardiens moraux, avec leurs nouveaux amis du Vatican, de la réforme du capitalisme.

La liste des membres des Gardiens comprend Rajiv Shah, le PDG de la Fondation Rockefeller, et ancien partenaire de l’arnaque de la Fondation Gates pour l’introduction des semences OGM en Afrique. La Fondation Rockefeller est impliquée depuis 2010 dans la promotion d’un « verrouillage » en cas de pandémie, et constitue un élément essentiel de l’agenda de la Grande Réinitialisation du FEM. Il vient de publier un rapport Rockefeller intitulé « Réinitialiser le tableau : Le Moment de Transformer le Système alimentaire américain ».

Parmi les Gardiens de Rothschild figure également Darren Walker, le PDG de la Fondation Ford. Ces deux fondations, Ford et Rockefeller, ont fait plus pour façonner la politique étrangère impériale américaine que le Département d’État américain ou la CIA, notamment en finançant la Révolution Verte ratée en Inde et au Mexique, et en créant des cultures OGM grâce aux fonds Rockefeller.

Le chef de DuPont, géant des OGM et groupe chimique, est un autre Gardien ainsi que les sociétés de vaccins et de médicaments, Merck et Johnson & Johnson, qui ont fait l’objet de scandales. Merck a menti sur les risques de son médicament contre l’arthrite Vioxx jusqu’à ce que plus de 55 000 utilisateurs meurent d’une crise cardiaque. Johnson & Johnson a été impliqué dans de nombreuses fraudes ces dernières années, notamment en ce qui concerne les effets négatifs de son médicament antipsychotique Risperdal, la présence illégale d’amiante cancérigène dans sa poudre pour bébé, et potentiellement dans des milliers d’actions en justice pour son rôle de fournisseur principal de l’opioïde contenu dans l’analgésique mortel sur ordonnance OxyContin de Purdue Pharma.

Parmi les autres gardiens figurent les PDG de Visa, Mastercard, Bank of America, Allianz insurance, BP. En 2016, Visa et l’USAID ont été à l’origine de l’expérience catastrophique de Modi visant à introduire une économie sans argent liquide en Inde.

Le Gardien Mark Carney, ancien directeur de la Banque d’Angleterre, est également un défenseur des monnaies numériques de la banque centrale pour remplacer le dollar. Carney est aujourd’hui envoyé spécial des Nations Unies pour l’action et les finances en faveur du climat.

Carney est également membre du conseil d’administration du Forum Économique Mondial de Davos, le promoteur public de la Réinitialisation Mondiale du capitalisme pour imposer l’économie « durable » dystopique de l’Agenda 2030. En fait, plusieurs des Gardiens de Rothschild siègent au conseil d’administration du FEM, dont le milliardaire Marc Benioff, fondateur de Salesforce, spécialiste du cloud computing, et Angel Gurria, directeur de l’OCDE. Et Tidjane Thiam, ex-PDG du Crédit Suisse, fait partie du Conseil International des Affaires du Forum Économique Mondial.

Parmi les autres Gardiens de la transformation du capitalisme inclusif, on peut citer le directeur de la Bank of America, poursuivie par le gouvernement américain pour fraude liée à la crise des subprimes de 2008, ainsi que pour blanchiment d’argent au profit des cartels de la drogue mexicains et du crime organisé russe. La liste sélective des Gardiens comprend également Marcie Frost, la directrice controversée de CalPERS, l’énorme fonds de pension de l’État de Californie, qui gère plus de 360 milliards de dollars.

Le chef de State Street Corporation, l’une des plus grandes sociétés de gestion d’actifs au monde avec 3,1 billions de dollars US sous gestion, figure également sur la liste des Gardiens. En janvier 2020, State Street a annoncé qu’il voterait contre les directeurs des sociétés qui ne respectent pas les objectifs de changements environnementaux, sociaux et de gouvernance. C’est ce que l’on appelle l’Investissement Vert, dans le cadre du fameux Investissement Socialement Responsable. La stratégie du FEM, poussée également par des membres du conseil d’administration du FEM comme Larry Fink de BlackRock, récompense les entreprises qu’ils jugent « socialement responsables ». C’est la clé de l’agenda du capitalisme inclusif, non seulement des Gardiens du capitalisme inclusif de Rothschild, mais aussi du FEM.

Leur site web affirme que les Gardiens gèrent plus de 10,5 billions de dollars et emploient 200 millions de travailleurs dans leurs entreprises. Voici maintenant un bref aperçu de leur nouveau partenaire au Vatican.

La morale du Vatican ?

Ironiquement, ou peut-être pas, le pape François, le partenaire choisi pour donner au groupe de méga-capitalistes de Rothschild une crédibilité « morale », est lui-même impliqué dans ce qui pourrait être les plus grands scandales financiers, fraudes et détournements de fonds de l’église de l’histoire moderne du Vatican. Malgré le fait que le pape François ait déclaré en tant que nouveau pape en 2013, que l’une de ses principales tâches serait d’assainir les finances scandaleuses du Vatican. Cela ne s’est pas fait, même après plus de six ans. Certains observateurs du Vatican affirment même que la corruption financière s’est aggravée.

Un des scandales qui a éclaté tourne autour du cardinal Angelo Becciu, aujourd’hui déshonoré, qui était jusqu’en 2018 de facto le chef du personnel du pape et un confident régulier. Becciu était suppléant pour les Affaires générales à la Secrétairerie d’État, un poste clé de la Curie romaine, jusqu’en juin 2018, date à laquelle le pape l’a élevé au rang de cardinal, assez ironiquement, responsable de la Congrégation pour les Causes des Saints. Becciu, qui n’est manifestement pas un saint, a pu investir des centaines de millions, voire des milliards, de fonds de l’Église au fil des ans, notamment des dons pour les pauvres au denier de Saint-Pierre, dans des projets qu’il a choisis avec un ancien banquier du Crédit Suisse. Il a notamment investi 150 millions d’euros dans un complexe immobilier de luxe à Londres et 1,1 million de dollars dans un film, Rocketman, sur la vie d’Elton John. Tout cela a été mis au jour alors que les scandales sexuels en cours au Vatican ont amené le pape François à défroquer le cardinal Theodore McCarrick de Washington, le premier cardinal à tomber dans les accusations d’abus sexuels graves de l’Église.

La presse italienne a rapporté que le pape était au courant des investissements douteux de Becciu et en a même fait l’éloge avant que les scandales n’éclatent. En novembre 2020, la police italienne a perquisitionné la résidence de l’ancien comptable de Becciu au Vatican et a trouvé 600 000 euros en espèces et des preuves que l’employé du Vatican avait reçu 15 millions de dollars en fausses facturations au fil des ans.

Dans un tel contexte, le nouveau Conseil pour un Capitalisme Inclusif avec le Vatican de Lynn de Rothschild mérite d’être examiné de près car il est clair qu’il prévoit de grandes choses avec le Forum Économique Mondial de Klaus Schwab pour « réformer » l’économie mondiale, et ce ne sera ni beau ni moral, nous pouvons en être sûrs.

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