Le 15 septembre 2008, avec l’implosion de la bulle des subprimes, marque l’entrée dans une ère nouvelle.
D’abord parce que les peuples ébahis découvrent que la puissance de l’Amérique repose essentiellement sur une méga-industrie de la dette, laquelle repose elle-même sur un prodigieux échafaudage de falsifications quant à la valeur des biens gagés ou engagés.
L’industrie financière globalisée vient en fait de montrer son hideux visage, celui d’un parasite de l’économie réelle, de l’économie productive centrée sur l’Homme et sur le développement des sociétés.
Un « parasite » ou un « cancer » en passe de détruire la civilisation et le monde par un pillage sans limites des ressources naturelles et par les guerres qui accompagnent inévitablement la course hallucinée aux contrôles de ces richesses, particulièrement, la lutte inexpiable pour le contrôle des énergies fossiles, pétrole, gaz, charbon, unique et indispensable carburant de l’économie-monde…
Qui contrôle les sources d’énergies, leur transport et leurs voies d’acheminement, qui en règle les prix, domine le monde !
« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort… apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! » François Mitterrand cité par Georges-Marc Benamou dans son ouvrage « Le dernier Mitterrand » aux éditions Plon.