William Burns, directeur de la Central Intelligence Agency (CIA), a dévoilé que l’agence de renseignement américaine avait plusieurs projets liés à des cryptomonnaies. Il a qualifié ces différentes initiatives de priorités importantes notamment pour se prémunir des futures cyberattaques.
Une nouvelle qui va donner du grain à moudre aux sphères complotistes.
William Burns, directeur de la CIA, a affirmé que l’agence de renseignement était à l’initiative de plusieurs projets dans le secteur des cryptomonnaies. Si William Burns n’est à la tête de l’agence que depuis mars 2021, cela fait plusieurs années que les projets ont démarré. « J’ai hérité d’un certain nombre de projets dédiés aux cryptomonnaies par mon prédécesseur, a-t-il déclaré lors du sommet des P-.D.G. du Wall Street Journal. Nous essayons de déterminer le degré de conséquences au deuxième et troisième niveau, et d’aider nos collègues du gouvernement des États-Unis à fournir des renseignements solides sur ce que nous observons également ».
Si le gouvernement s’intéresse aux cryptomonnaies, c’est surtout à cause des ransomwares. Cette technique d’attaque informatique devenue de plus en plus courante vise à envoyer un logiciel malveillant pour chiffrer les données d’un système et ensuite demander une rançon à l’entreprise pour récupérer les informations. Dans l’extrême majorité des cas, la rançon est demandée en cryptomonnaie pour permettre aux voleurs de disparaître avec l’argent dans la nature. En mai 2021, les États-Unis et le réseau d’oléoduc de Colonial Pipeline ont dû payer une rançon de 75 bitcoins à des hackers, soit à l’époque environ 4,4 millions de dollars.
S’attaquer aux réseaux financiers souterrains
En réalité, ce n’est pas surprenant que l’agence américaine s’intéresse à la blockchain. La cryptographie est depuis maintenant des dizaines d’années le nerf de la guerre pour la protection des messages importants. L’évolution des moyens de communication est essentielle pour protéger ses propres opérations, mais aussi pour apprendre les techniques de ses adversaires. Car, si les cryptomonnaies sont de plus en plus populaires auprès du grand public, l’économie souterraine notamment le blanchiment d’argent reste une part prépondérante des échanges.
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En revenant plus loin en arrière, on peut se remémorer l’arrestation du chef de Silk Road, un site internet sur le réseau TOR qui proposait toute sorte de services illégaux, drogue, armes et autres services en échange de cryptomonnaies. Edward Snowden avait révélé dans des documents que l’agence traquait les utilisateurs de bitcoin pour en savoir plus sur leurs activités. À l’époque déjà, en 2013, il était courant d’utiliser des cryptomonnaies pour ses services. Évidemment, le prix a beaucoup changé depuis.
Dans les sphères complotistes, de nombreuses rumeurs ont longtemps circulé sur le fait que le créateur du bitcoin est en réalité une agence gouvernementale américaine. Leur but serait de financer des projets opaques et mystérieux. Voilà qui devrait encore leur donner du grain à moudre.
NB Geopolintel :
les complotistes « disent » que c’est la monnaie numérique qui contrôlera les gens avec la disparition de l’argent liquide, et c’est Christine Lagarde, directrice de la BCE qui le dit.
Christine est-elle complotiste ? Oui, elle complote contre nous et Futura Sciences le passe sous silence.