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Société Générale : Robert A Day a vendu 1M de titres les 9 et 10/01

jeudi 25 décembre 2008

Bel organigramme
www.marketvisual.com/d/Ro/Robert_A_...
www.marketvisual.com/d/So/Societe_Gener … 5c52_1.htm
www.easybourse.com/Website/article/5452 … titres.php

(Easybourse.com) L’information aurait du passer inaperçue si elle n’était pas intervenue dans cette période troublée. L’AMF a révélé ce matin que Robert A.Day a procédé à titre personnel et pour le compte de fondations qui lui sont liées, à des ventes d’actions Société Générale pour un montant global de 95,3M€. Le prix unitaire moyen de vente ressort à un 95,2€, soit 38% au-dessus du cours actuel. Une cession qui risque de faire polémique au moment où la Société Générale doit se justifier pour la perte record enregistrée sur son activité de trading, imputée au seul Jerome Kerviel, qui s’en défend. L’enquête est en cours et la réputation de la SocGen en jeu…

Alors que la Société Générale est au cœur d’un scandale planétaire après la découverte d’opérations frauduleuses à l’origine d’une perte record de 4,9 milliards d’euros, l’AMF a publié ce lundi trois déclarations dans lesquelles il est mentionné qu’un membre du conseil d’administration de la banque française a procédé les 9 et 10 janvier à des cessions importantes de titres.

Sans y voir une quelconque corrélation, ces cessions de titres ne font qu’amplifier la polémique autour de la communication interne et externe de la Société Générale.

Administrateur du Groupe, Robert A.Day a vendu au cours de la séance du 9 janvier 2008 , un bloc de 900 000 actions Société Générale au prix unitaire moyen de 95,27€ ce qui lui a rapporté 85 744 953€ (déclaration 208D0458)

Le lendemain, la Robert A.Day Foundation, personne morale liée à Robert A.Day a cédé de 90 000 actions Société Générale au prix unitaire moyen de 95,9066€ soit un total de 8 631 594€ (déclaration 208D0459)

Le même jour, la Kelly Day Foundation, personne morale liée à Robert A.Day, a procédé le 10 janvier à la vente de 10 000 titres à un prix unitaire de 95,9066€ pour un total 959 066€ (déclaration 208D0460

Des mouvements qui n’ont pas eu d’incidences sur le cours du titre au moment où elles ont été réalisées puisque l’action GLE a terminé la séance du jeudi 10 janvier sur un gain de 0,27% à 95,25€ (2 717 988 actions ont changé de mains ce jour) et celle de vendredi sur une hausse de 1,95% à 97,11€ (3 223 363 titres échangés).

A noter selon la déclaration mensuelle de la Société Générale que l’établissement dirigé par Daniel Bouton a procédé pour sa part, au cours du mois de décembre 2007 à la cession de 6 696 actions propres et au transfert de 91 199 titres.

Daniel Bouton avait lui-même, au cours de la journée du 17 décembre 2007 procédé à des souscriptions pour un montant global de 1 652 800€, à un prix unitaire moyen de 51,65€.

A la bourse de Paris, l’action Société Générale s’échange ce lundi 28 janvier à un cours de 68,70€, en chute de 7% par rapport à son niveau de vendredi. Elle accuse une perte de 30% depuis le 1er janvier 2008 et de 46% sur six mois. La capitalisation de la deuxième banque française est tombée à 32 milliards d’euros ce qui l’expose à une OPA même si les pouvoirs publics veilleront à éviter tout raid hostile.

B.R.

mardi 29 janvier 2008
Mais qui est Robert Addison Day ?

http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...

Comme l’a révélé l’Autorité des Marchés financiers, Robert Day, administrateur de la Société générale, a vendu pour 85 millions d’euros d’actions Soc Générale le 9 janvier, puis 10 millions d’euros le 10 janvier, puis 40 millions d’euros le 18 janvier, soit très exactement pendant les jours précédant l’effondrement des cours.

Bien que la banque le démente, le soupçon de délit d’initié est donc extrêmement fort.

Les medias ont relayé cette information. Mais ils restent en revanche muets sur un aspect très intéressant : qui est Robert A. Day ? Selon le site de l’Union Populaire Républicaine que préside le Conseiller de Paris François Asselineau, il suffit de chercher sur internet.

On y découvre que Robert Day, de nationalité américaine, est un multimilliardaire très proche de George W. Bush et l’un des principaux financiers de ses deux campagnes présidentielles. En remerciement, le même président Bush l’a nommé en 2001 dans le sein des seins des services de renseignements américains : le « Presidential Intelligence Advisory Board » de la Maison Blanche ?

Robert Day est en outre membre de plusieurs lobbys euro-atlantistes, tels le CSIS ou la Brookings Institution, qui militent ardemment pour la « Constitution européenne » recyclée dans le traité de Lisbonne, et qui sont par ailleurs fortement soupçonnés d’être des couvertures de la CIA.

Et le site de l’UPR de conclure qu’une fois de plus, les journalistes français ne font pas vraiment « leur métier, qui est d’informer le public en menant quand même quelques investigations ». Encore faut-il en effet savoir se servir de Google...

http://www.observatoiredeleurope.co...

Rebondissement de l’affaire Société Générale : Le « présumé initié » est l’un des financiers de George W. BUSH

www.u-p-r.org/ab/index.php?page=art...

Il s’agit en effet d’un multimilliardaire américain, M. Robert A. Day, président-fondateur de la société Trust Company of the West, basée à Los Angeles (le site de TCW révèle que la société « TCW est une filiale de gestion de capitaux de la Société Générale, avec approximativement 500 milliards de $ en gestion »)
Ce monsieur est membre du conseil d’administration de la Société générale depuis que la banque française a racheté TCW en avril 2001 (Trust Company of the West est ainsi devenue une filiale américaine de Société Générale Asset Management depuis 2001).

Mais M. Robert A. Day porte d’autres casquettes. Il a fait partie des principaux « leveurs de fonds » (« fund raisers » en américain) pour les campagnes électorales de George W. Bush en 2000 et en 2004. Le milliardaire a d’ailleurs déjà accueilli le président des Etats-Unis chez lui dans sa maison de Bel Air, le quartier le plus chic de Los Angeles, par exemple le 21 octobre 2005.

"Bush Fundraiser Held at the Bel Air home of Robert Day.
by FYI Friday, Oct. 21, 2005 at 6:46 PM

The Republican Fundraiser that Bush attended last night was held at the Bel Air home of a Mr. Robert A. Day.

The information comes a day too late for anti-war protesters who were scrambling with only a few days advance notice of the visit to find out where to stage a protest. However, now that the word is out about Robert Day, the next time Bush comes to town he will have to find another place to sneak in and out of to avoid protesters."

Pour le remercier d’avoir largement contribué à ses campagnes électorales, le Président Bush a su remercier Robert A. Day comme il convenait.

Il l’a notamment nommé,de 2001 à 2003, au « Foreign Intelligence Advisory Board », un service officiel de la Maison Blanche (sources : http://query.nytimes.com/gst/fullpage.h … A9649C8B63
et http://www.nndb.com/gov/404/000052248/

Or le « Foreign Intelligence Advisory Board » (Conseil sur les services de renseignements étrangers) est un service de la Maison Blanche qui est au cœur même de la politique des services de renseignements américains. Ses membres sont en effet chargés de fournir directement au Président des Etats-Unis des analyses et des analyses sur la qualité des services de renseignements américains et étrangers.

source : site web de la maison Blanche :

http://209.85.135.104/search?q=cache:BD … &gl=fr

Par ailleurs, M. Robert A. Day est membre de plusieurs « think tanks » très proches des services de renseignements américains et des néo-conservateurs.

Il est ainsi membre du CSIS (Center for Strategic and International Studies), qui est un des organismes de renseignements et d’influence les plus puissants des USA, très proche du lobby pétrolier américain. Je suggère de lire le très intéressante analyse faite sur le CSIS par le réseau Voltaire à l’adresse

http://209.85.135.104/search?q=cache:Vv … lr=lang_fr

En particulier, vous pourrez y découvrir que le CSIS a organisé, en 1997, une vaste conférence internationale autour de Zbigniew Brzezinski et Jacques Delors pour l’unité euro-états-unienne. Après les attentats du 11 septembre, il analyse la montée de ce qu’il appelle l’anti-américanisme en Europe. Avec le German Marshall Fund (fonds de la CIA) , il publie une déclaration commune Pour le renouveau du partenariat transatlantique pour réaffirmer le lien entre l’Union européenne et l’OTAN et demander que les États-Unis soient associés à l’élaboration du projet de Constitution européenne.

(Cela permet de douter sérieusement de la thèse lancée sur un blog du Wall Street Journal et immédiatement reprise les yeux fermés par Libération selon laquelle ce vilain petit Français serait à lui tout seul, avec ses petits bras, responsable de l’effondrement du capitalisme financier mondial, cet affreux trader « mentalement faible » qui aurait « trompé la FED ». Quoi que fasse la presse aux ordres, il semble maintenant très probable que l’énormité du scandale ne finisse par rendre bien dérisoires toutes ces minables manipulations.)

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