Alors que la bataille entre les vendeurs d’or papier et les acheteurs de physique s’intensifie, quelque chose de très étrange se passe en coulisse.

Comme vous l’avez peut-être lu le 9 avril dernier, les inventaires d’or du COMEX s’effondrent. Au cours du premier trimestre de l’année 2013 a été enregistré le plus important retrait d’or physique de l’histoire du COMEX.

Plus choquant encore, la chute des inventaires se poursuit à un rythme accéléré, et s’étend désormais aux plus gros fonds.

Au cours de ces quatre dernières semaines, les inventaires des ETF, fonds et dépôts se sont effondrés de plus de 5,5 millions d’onces, ou de plus de 7 milliards de dollars.

Les plus importants retraits ont été enregistrés par le COMEX, avec 1,4 million d’onces, soit près de 2 milliards de dollars, et GLD qui a quant à lui enregistré une chute d’inventaires de près de 4 millions d’onces, soit environ 5,6 milliards de dollars.

Voici un graphique illustrant la chute des inventaires d’or physique enregistrée par les centres de stockage du COMEX (voir le document du 9 avril comme élément de comparaison) :

Les rapports des plus gros fonds et dépôts du monde prouvent que le phénomène s’étend, bien que le COMEX et GLD semblent sortir du lot tels deux pouces pointés vers le ciel.

Cela nous pousse à nous poser quelques questions, telles que :

• Pourquoi tout le monde se presse-t-il de retirer son métal physique des centres de dépôts du COMEX et d’autres dépositaires ?

• Pourquoi cette panique a-t-elle commencé avant l’effondrement du prix de l’or, et pourquoi accélère-t-elle aujourd’hui ?

• Pourquoi l’industrie aux trillions de dollars qu’est celle de la gestion de fonds dénonce-t-elle l’or tout en retirant son or des centres de dépôt agréés ?

• Pourquoi l’or se déplace-t-il ? Que cela nous indique-t-il ?

• Cette migration de grande échelle nous indique-t-elle l’arrivée d’un évènement géopolitique ou de marché ?

Il n’est pas facile d’apporter des réponses à ces questions. En revanche, une chose est certaine, l’or dit toujours la vérité. S’il est déplacé d’un lieu à une autre, c’est qu’il y a une raison.