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Télétravail et bilan énergétique

jeudi 6 avril 2023

Le bilan énergétique du télétravail, c’est encore du pognon inutile qui va être gaspillé par deux idiotes nommées à des postes à responsabilités :
Agnès Pannier-Runacher ministre de l’écologie et la présidente de la Commission de régulation de l’énergie Emmanuelle Wargon.

La France n’utilisera en 2050 que du gaz renouvelable, cher et imposé par Washington. Cette idiotie diplomatique entraine de facto de tenter des mesures débiles comme la fermetures de sites pour économiser de l’énergie.
L’expérience a été tenté sur le ministère d’Agnès Pannier-Runacher.

Si la fermeture d’un ministère devient économique, autant tous les fermer, vu le niveau d’incompétence de nos ministres qui ne servent qu’à relayer les ordres de Bruxelles et de Washington. Si nous mettons nos ministres au télétravail ainsi que nos députés qui brillent par leur absentéisme, le résultat sera le même avec l’utilisation du 49.3.

Si avec cela nous supprimons la diplomatie de Macron qui tente d’influencer le président Chinois de ne pas se rapprocher de Poutine, nous réaliserons des économies et un excellent bilan carbone.
Ces études sont peut être le fruit du cabinet conseil McKinsey.

Nous sommes gouvernés par une bande de guignols.

Une étude mesure l’impact du télétravail sur les consommations énergétiques

Par Franck Lemarc

L’Ademe et l’Institut français pour la performance du bâtiment ont dévoilé hier les premiers résultats d’une étude sur «  le bilan énergétique du télétravail ». Avec un enseignement : les économies d’énergies ne sont réellement importantes qu’en cas de fermeture des sites, par exemple une journée par semaine.

C’est la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, qui a commandé à l’Ademe et à l’IFPEB cette étude, pour comprendre « dans quelles conditions le télétravail permet un bilan énergétique positif ». L’étude a porté sur 10 sites, dont plusieurs ministères, pendant les cinq derniers mois. C’est notamment dans le cadre de cette étude que le ministère de la Transition écologique, à la Grande arche de la Défense à Paris, a entièrement fermé, à titre d’expérience, pendant trois jours en fin d’automne, avec obligation pour tous ses agents de télétravailler.

Fermetures de site

Les auteurs de l’enquête ont été chargés de mesurer les économies d’énergie réalisées du fait du télétravail : le télétravail signifie une absence de consommation électrique pour les travailleurs sur site, et peut éventuellement permettre de fermer tout ou partie d’un bâtiment, voire d’un site, ce qui permet notamment d’importantes économies de chauffage.

À mi-parcours de l’étude, les résultats sont nets : le télétravail, s’il ne se solde pas par la fermeture temporaire de bâtiments, n’a qu’un impact « négligeable » sur les consommations. La consommation des ordinateurs ou des éclairages de bureau n’est, en effet, pas suffisamment importante pour que les effets soient réellement mesurables. Si les enquêteurs ont constaté une baisse de 38 % de la consommation de chauffage en novembre et décembre 2022 par rapport aux mêmes mois de l’année précédente, ils jugent que cette économie est due aux actions de « sobriété » demandées par l’État (baisse du chauffage notamment) et non au télétravail.

En revanche, la fermeture de sites a – sans surprise – des effets « concluants » : l’économie d’énergie moyenne générée dans ce cas est de 25 à 40 %, et pourrait aller jusqu’à 60 %. L’économie peut varier en fonction de certains critères : la densité d’occupation du bâtiment, sa performance énergétique, le jour choisi pour la fermeture.

L’enquête n’a en revanche pas encore de résultats précis sur les économies d’énergie liées à l’absence de transport. Les auteurs estiment toutefois que les économies d’énergie seraient « 2 à 4 fois plus importantes » en régions qu’à Paris, du fait de l’utilisation plus importante de la voiture.

Quid de l’effet rebond ?

L’étude se penche également sur « l’effet rebond », autrement dit : les économies d’énergies sur les lieux de travail sont-elles annulées par l’augmentation des consommations sur les lieux de télétravail (domicile). La réponse est clairement non : l’impact sur les logements est jugé « très faible et non structurant ». Les journées télétravaillées impliqueraient en effet une hausse de la consommation de 1,4 kWh/jour, à ramener aux 20 à 40 kWh que consomme en moyenne un foyer chaque jour.

Il faut toutefois noter que si l’effet rebond est « négligeable » du point de vue des économies d’énergie, il existe tout de même du point de vue… financier. Ce que l’employeur économise par le télétravail est financé, en revanche, par le salarié lui-même, qui paye son chauffage et son électricité. Il serait intéressant de mesurer si les indemnités télétravail qui existent, en particulier dans la fonction publique, couvrent ou non ces dépenses supplémentaires.

Il apparaît donc que du point des économies d’énergie, seules les fermetures de sites ont un effet « très positif ». Elles seraient notamment pertinentes à activer « en cas de signal EcoWatt rouge », notent les auteurs de l’enquête.

Cela signifie que ces économies d’énergie, si elles sont possibles dans certaines entreprises ou administration, le sont nettement moins dans les collectivités locales, et en particulier dans les mairies des villes, qui assurent un service d’accueil au public qui rend impossible leur fermeture complète.

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