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Nous sommes en « Guerre » : voici la “pandémie énergétique”

lundi 10 octobre 2022

L’épidémie énergétique est là.
Cet ennemi invisible, fabriqué dans les bureaux d’un cabinet de conseil comme McKinsey, va faire tomber les entreprises comme des mouches, nous verrons à la télévision des files d’attentes et des gens qui se battent non pas pour du papier hygiénique mais pour faire un plein d’essence.
Le film se déroule comme par enchantement et Macron martèle son mantra mondialiste : « nous sommes en guerre ».

Mais cette guerre c’est quoi ?
C’est une reconquête du pouvoir militaire des Etats Unis contre la Russie et du pouvoir économique contre la Chine tout en affaiblissant l’Europe, la « vache à lait » de Washington.
L’ennemi c’est l’autonomie, le peuple, la souveraineté.

Cette chaine de la dette est un concept qui vise à nous faire payer ce que la nature nous a donné. C’est un combat contre le divin pour instaurer le pouvoir technocratique et contrôler les populations.

Sommes nous trop nombreux sur terre ?
C’est la question que se posent beaucoup de gens devant le plan de cette crise « artificielle ».

« avant il y avait une guerre et ça repartait. »

Klaus Schwab, le fondateur du World Economic Forum, nous donne une piste :
« il reste trois grandes puissance dans le monde actuel : les Etats-Unis, la Chine et... Alphabet (Google) » !
Sergei Brin, le fondateur de Google ne croyait pas à l’intelligence artificielle, il reconnaît aujourd’hui être « incapable de prédire les limites des possibilités incroyables qui sont en train d’arriver ».
« La vitesse des progrès de l’intelligence artificielle dépasse les prévisions les plus optimistes ».
« pratiquement tout ce qui nécessite 10 secondes d’attention voire moins va pouvoir être réalisé par ces algorithmes ».
La patronne d’IBM Gini Rrometty en convient : « les technologies vont entraîner une concentration des richesses inconnue dans l’histoire ».

l’IA intelligence artificielle va remplacer les hommes, qui représentent un coût que macron qualifiait de « pognon de dingue ».

Bill Gates pense que la croissance économique passe par une baisse de la natalité.

Dividende démographique

Le dividende démographique est, d’après le Population Reference Bureau (2013) et à propos du continent africain, « l’accélération de la croissance économique qui peut résulter d’une baisse rapide de la fécondité d’un pays et l’évolution ultérieure de la structure par âge de la population. ». Pour le dire autrement, cela correspond à une phase démographique dans laquelle les enfants du boom démographique sont devenus adultes, font moins d’enfants, et ne sont pas encore des personnes âgées : la classe pleine de la pyramide des âges correspond à la population active entre 18 et 65 ans.

Le terme de dividende est ici à entendre au sens financier : c’est le bénéfice, le fruit économique, de l’augmentation de la part de la population active. Le dividende démographique représente la chance économique offerte par la situation dans laquelle un pays atteindrait son optimum dans le rapport entre la population « non-dépendante » (active) et la population « dépendante » (les plus jeunes et les plus âgés).

Le dividende démographique est, toujours d’après l’ONU, le moment idéal pour « investir dans la santé et l’éducation », c’est-à-dire dans le « capital humain », à un moment où le rapport entre les bénéficiaires des systèmes de santé et d’éducation sont les moins nombreux par rapport à ceux qui le financent. Mais le dividende démographique est aussi un défi : celui de la création d’emplois pour la population active, sans quoi les espoirs de développement qu’il suscite ne peuvent que rester vains. http://geoconfluences.ens-lyon.fr/g...

Pour parvenir à une transition démographique, les pays doivent d’abord se concentrer sur la réduction de la fécondité.

Crise de l’énergie, cette nouvelle pandémie [Le point de vue de CL]

Les points communs entre la situation avec le covid et celle concernant la crise énergétique sautent aux yeux. Dans les discours des dirigeants européens comme dans la situation économique et sociale déjà très dégradée, la “pandémie énergétique” s’apprête à faire des ravages. Dans les entreprises qui commencent à s’arrêter faute de pouvoir payer des factures de plus en plus exorbitantes. Dans les foyers qui sont déjà prévenus que la hausse des factures ne sera pas toujours limitée par les boucliers tarifaires ou les mesures d’urgence.

Quand on écoute ce lundi la conférence de presse d’Emmanuel Macron, il n’y a pas seulement le « nous sommes en guerre » de nouveau répété pour faire le lien entre les deux. Au-delà de la forme identique - après le Conseil de défense énergétique de vendredi, l’adresse directe aux Français est appelée à se répéter - la stratégie annoncée est quasi similaire. Miser d’abord sur la responsabilité individuelle dans les petits gestes du quotidien : on doit baisser la clim ou le chauffage comme on devait porter le masque ou se laver les mains. L’objectif est d’éviter - ou simplement repousser - des mesures de coercition de plus en plus fortes. Là, c’était le couvre-feu ou le confinement. Ici, c’est le « rationnement » voire les coupures.

Mais on comprend dans le changement de ton entre ce printemps et la fin de cet été que l’inenvisageable devient possible. « Avant, il y a beaucoup d’étapes », a voulu rassurer Emmanuel Macron tout en n’excluant pas ces extrémités. Dans le même temps, il en appelle à la « solidarité européenne » pour trouver et acheminer le vaccin qui permettra de fournir à chacun suffisamment de doses d’énergie et d’en limiter au maximum le coût. Toute ressemblance…

S’il ne s’agit pas de pousser la comparaison jusqu’aux centaines de milliers de morts provoqués par le covid, l’effondrement économique et social est une réalité qu’on ne peut exclure. Parce que cette pandémie énergétique fait déjà ses premières victimes.

Chaque jour, des entreprises et même des pans entiers des l’économie annoncent la fermeture pour l’instant partielle de leur activité face au prix exorbitant de l’énergie. Chaque jour, des particuliers sont asphyxiés par cette inflation généralisée.

Et cette fois, l’État a déjà annoncé que le « quoiqu’il en coûte » ne s’appliquerait pas. Cette fois, les aides seront beaucoup plus “ciblées”, donc limitées.

Le pire n’est jamais certain mais demain ce n’est plus très loin.

Charente Libre

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