Depuis le début de la campagne de vaccination, plus de 40 millions de Français ont reçu au moins une injection et plus de la moitié de la population a finalisé un schéma vaccinal complet. Tels sont les derniers chiffres postés par le Ministère de la Santé sur la réalité de la campagne vaccinale sur le territoire national.
Au soutien dans la stratégie vaccinale du gouvernement depuis le début : le cabinet de conseil en stratégie McKinsey, appelé pour le cadrage logistique, la coordination opérationnelle et un benchmarking international. Un accompagnement de la firme américaine qui a fait couler beaucoup d’encre, entre autres pour des coûts de prestation de l’ordre de 2 M€/mois, mais qui avait été prolongé au printemps.
Et un objectif du gouvernement : d’ici fin août, l’ambition est d’atteindre 75 % d’adultes primo-vaccinés.
Selon les analystes, s’il est aujourd’hui assez peu probable que les deux-tiers de Français ne seront pas vaccinés d’ici la rentrée, la faute ne pourra pas être imputée à la logistique et à la coordination vaccinale mis en place : stocks et distribution des vaccins, ouvertures de vaccinodromes…
Selon Dominique Seux, le directeur délégué de la rédaction des Echos, les cadres de la task force vaccinale « reconnaissent l’apport du cabinet McKinsey pour aider à mettre en place les process nécessaires depuis le début » (édito du 01/07 - Vaccins, les 6 (vraies) questions de l’été). L’enjeu N°1 étant devenu la communication pour convaincre les irréductibles Gaulois.
McKinsey
« Nous avions suggéré au gouvernement un appui de manière très proactive parce que nous avions la certitude que le sujet n’était pas logistique. Mettre les doses aux portes des hôpitaux nous apparaissait un obstacle surmontable. Là où il nous semblait qu’il y avait une difficulté plus urgente était de faire en sorte qu’une fois livrées sur les lieux de vaccination, ces doses soient reçues dans de bonnes conditions par les patients auxquels elles étaient destinées, qu’un effort de pédagogie particulier soit fait sur ce point »