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Bill Gates : ses relations financières avec Clinton, Macron et Jeffrey Epstein

jeudi 16 avril 2020

Pourquoi Bill Gates pense-t’il que l’édition génétique et l’intelligence artificielle pourraient sauver le monde ? Pour nous apporter la solution du déconfinement avec son vaccin magique et totalitaire.
Il travaille actuellement pour obtenir un contrôle total de la politique de santé mondiale via l’OMS et l’ONU et les politiques de santé de chaque pays au monde. Si cette crise dure depuis si longtemps, c’est que Macron préfère donner de l’argent à la fondation Bill et Melinda Gates pour le VIH plutôt que d’acheter des masques, des blouses et des tests pour le personnel soignant.
La corruption de Gates est totale en ce sens qu’il recycle les anciens ministres de la santé comme Marisol Touraine qui est la présidente d’ UNITAID, structure « hébergée » par l’Organisation mondiale de la santé.
Qui est UNITAID ? C’est une organisation basée à Genève, fondée en 2006 par Bill Gates et Bill Clinton. La Fondation Clinton est le plus grand donateur d’UNITAID
Cette organisation internationale investit dans l’innovation visant à prévenir, diagnostiquer et traiter le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme plus rapidement, plus économiquement et plus efficacement.
Nous comprenons maintenant que si Bill Gates est financé par l’ancien président des Etats Unis et l’actuel président de la France Emmanuel Macron, le pauvre Didier Raoult ne vas pas peser bien lourd dans la balance.

Bill Gates :
« Nous avons la possibilité, grâce aux progrès d’outils comme l’intelligence artificielle et les technologies d’édition génétique, de construire cette nouvelle génération de solutions de santé afin qu’elles soient accessibles à tous sur la planète. Et je suis très enthousiaste à ce sujet ».
La Fondation Gates investit des dizaines de millions de dollars dans des technologies comme CRISPR CAS 9 visant à diffuser rapidement ces changements génomiques dans les populations de moustiques mais aussi pour le futur vaccin contre le coronavirus.

Bill Gates aurait été incité par Jeffrey Epstein à faire un don au MIT, voici les liens entre les deux hommes

Par l’intermédiaire d’un porte-parole, l’ancien homme le plus riche du monde et fondateur de Microsoft, Bill Gates, a nié toute relation personnelle ou partenariat commercial avec Jeffrey Epstein, financier accusé d’exploitation sexuelle de mineurs, qui s’est suicidé dans sa cellule. Mais les mails obtenus et publiés par le journal américain The New Yorker suggèrent le contraire. Un mail rédigé par le directeur du Media Lab du MIT (Massachusetts Institute of Technology), Joichi Ito, indique que Bill Gates a été « incité par » Jeffrey Epstein à faire don de 2 millions de dollars (1,8 millions d’euros) au laboratoire de recherche en octobre 2014.

Cela s’ajoute à plusieurs autres querelles signalées entre les deux hommes, des années après que Jeffrey Epstein a été reconnu coupable de deux chefs d’accusation de sollicitation de jeunes filles mineures à des fins de prostitution à Palm Beach en Floride, en 2008. En juillet dernier, Jeffrey Epstein a été arrêté pour trafic sexuel de mineurs et conspiration, il s’est suicidé en prison en août dernier.

Un porte-parole de Bill Gates a déclaré à Business Insider US que « bien qu’Epstein ait courtisé Bill Gates de manière agressive, toute allégation de relation personnelle ou professionnelle entre les deux hommes est tout simplement fausse ». Il a aussi nié le contenu du mail de Joichi Ito, affirmant que « toute déclaration selon laquelle Esptein aurait organisé un don personnel ou programmé de Bill Gates est complètement fausse. »

Grâce à un vaste réseau de relations de haut niveau dans les domaines du mannequinat, des affaires, du divertissement, de la politique et plus encore, Jeffrey Epstein a été en mesure d’utiliser sa richesse et ses atouts considérables pour vivre une vie luxueuse et influencer les gens, les entreprises et les marchés, d’une manière que l’on ne saisit pas encore complètement.

Voici tous les liens que l’on connait entre le financier et Bill Gates.
Les mails des directeurs du MIT Media Lab indiquent que Jeffrey Epstein aurait incité Bill Gates à faire don d’au moins 2 M$ au laboratoire de recherche
Rafi Letzter/Business Insider

Jeffrey Epstein a exercé son influence par le biais de la philanthropie. Des établissements comme le MIT et Harvard ont tous deux confirmé publiquement que Jeffrey Epstein a donné d’importantes sommes d’argent à divers programmes des universités.

Le directeur du laboratoire, Joichi Ito, ainsi que son ancien directeur du développement et de la stratégie, Peter Cohen, et d’autres membres du personnel du Media Lab, auraient oeuvré pendant un certain nombre d’années pour recevoir des dons anonymes de Jeffrey Epstein, et lui ont donné la possibilité d’influencer leur utilisation, selon The New Yorker. Jeffrey Epstein aurait également aidé le MIT Media Lab à récolter des fonds grâce aux dons de ses riches associés, parmi lesquels Bill Gates et l’investisseur Leon Black.

Le mail mentionné plus haut, envoyé par Joichi Ito en octobre 2014 aurait dit : « Il s’agit d’un don de 2 millions de dollars de Bill Gates arrivé via Epstein. » Peter Cohen aurait répondu : « Pour les archives, nous ne mentionnerons pas le nom d’Epstein. »

Le porte-parole de Bill Gates contredit le contenu des mails, mais le New Yorker a également publié un mail de Jeffrey Epstein à Joichi Ito dans lequel le financier aurait écrit « GAtes[sic] aimerait avoir un compte rendu de notre programme scientifique pour la semaine prochaine ». Joichi Ito aurait demandé à Jeffrey Epstein de préciser quel type de document, et Jeffrey Epstein aurait répondu « plus spécfique[sic] pour qu’il puisse financer ».

Le laboratoire aurait finalement obtenu 7,5 millions de dollars (6,8 millions d’euros) de Bill Gates et Leon Black, le fondateur de l’une des plus grandes sociétés de capital-investissement, utilisant apparemment Jeffrey Epstein comme principal intermédiaire.

Un porte-parole du MIT Media Lab a dirigé Business Insider US vers la lettre ouverte que le président du MIT a écrite après la révélation, annonçant une enquête interne.
L’ancien conseiller scientifique en chef de Bill Gates ’choqué’ d’avoir été nommé exécuteur testamentaire de Jeffrey Epstein

Deux jours avant sa mort, Jeffrey Epstein a signé un testament qui désignait l’un des proches de Bill Gates comme exécuteur testamentaire, si ses avocats de longue date n’étaient pas en mesure de remplir leurs fonctions.

Le site Bloomberg a rapporté que Boris Nikolic, un immunologiste et entrepreneur en biotechnologie qui a été conseiller scientifique principal de Bill Gates jusqu’en 2014, a été « choqué » de voir qu’il avait été nommé exécuteur testamentaire suppléant par Jeffrey Epstein.

« Je n’ai pas été consulté sur ces questions et je n’ai nullement l’intention de remplir ces fonctions », a-t-il déclaré dans un communiqué obtenu par Bloomberg. Son porte-parole a aussi déclaré que Jeffrey Epstein n’a jamais investi dans les fonds de Boris Nikolic et n’a jamais eu de relations commerciales avec lui.

De même, le porte-parole de Bill Gates a déclaré à Business Insider US que « Jeffrey Epstein n’a jamais fourni de services fiscaux ou successoraux à Bill Gates ».
Bill Gates a rencontré Jeffrey Epstein au moins une fois à New York en 2013 et a voyagé dans l’un de ses jets privés pour Palm Beach

Les porte-paroles de Bill Gates n’ont pas nié que les deux hommes s’étaient rencontrés à plusieurs reprises avant la mort de Jeffrey Epstein, notamment à New York en 2013, lorsque Bill Gates était encore président de Microsoft, comme CNBC l’a rapporté.

« Bill a assisté à une réunion à New York avec d’autres personnes intéressées par la philanthropie. Jeffrey Epstein était présent mais il n’a jamais fourni de services d’aucune sorte à Bill », a déclaré le porte-parole de Bill Gates à Business Insider US.

La rencontre aurait précédé un voyage que Bill Gates aurait effectué dans l’un des jets privés de Jeffrey Epstein à destination de Palm Beach, en Floride, où le financier était enregistré comme délinquant sexuel. Bill Gates figure sur le carnet de vol d’un des avions de Jeffrey Epstein comme ayant effectué un voyage de l’aéroport de Teterboro dans le New Jersey (où Jeffrey Epstein a été arrêté en juillet) à Palm Beach le 1er mars 2013.

Bill Gates a été proche d’autres amis célèbres de Jeffrey Epstein, notamment le scientifique Steven Pinker

Le chercheur en sciences sociales et psychologue Steven Pinker a déjà été photographié assis à côté de Jeffrey Epstein lors d’un dîner, et rejoint une longue liste de scientifiques et de chercheurs influents qui avaient des liens avec l’homme d’affaires. Steven Pinker a également voyagé dans le jet privé de Jeffrey Epstein qui a été surnommé le « Lolita Express », puisque ses accusatrices ont déclaré qu’elles étaient victimes de trafic sexuel à bord.

Steven Pinker est l’auteur préféré de Bill Gates, et le multimilliardaire a contribué à faire de ses écrits des succès commerciaux.

Étant donné que Jeffrey Epstein s’entourait de gens reconnus pour leur intelligence, leurs comptes bancaires et leur statut social, il n’est pas surprenant que Bill Gates et lui aient évolué dans les mêmes cercles ou qu’ils se soient retrouvés dans une même salle.

Bien sûr, à l’époque où il a rencontré Bill Gates, Jeffrey Epstein avait déjà été condamné pour pédophilie, mais comme on a pu le voir lors des dernières années de sa vie, cela ne l’a jamais empêché de vivre une vie luxueuse et d’exercer son pouvoir et son influence. Les mails obtenus par The New Yorker suggèrent qu’il pourrait y avoir eu un lien plus étroit entre les deux hommes que ce qu’on pensait savoir.

Business Insider

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Macron et le Fonds contre le sida : « Bill [Gates] m’a dit « je matche » »

Pari réussi pour la réunion de Lyon pour le Fonds mondial : 14 milliards de dollars ont été collectés pour les trois années à venir dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

« Je vous ai dit que l’on serait transparent », commence par expliquer, en faisant le modeste, Emmanuel Macron, micro à la main. Ce jeudi vers 13 heures, à Lyon, le président français arpente lentement la tribune, lors de la session de clôture du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

La réunion est décisive car il s’agit de faire le point sur les engagements financiers pour les trois années à venir dans la lutte contre ces trois pathologies. Et tous les acteurs se sont fixés comme objectif la somme de 14 milliards de dollars.
« Ce matin, nous étions à 13,8 milliards d’engagements, poursuit le président français. Il manque 200 millions. » Silence un rien théâtral. Puis Macron reprend : « A l’ouverture de cette rencontre, nous avions dit que nous allions augmenter de 15% la contribution française. On s’est retrouvés, avec Peter [Sands, directeur du Fonds, ndlr], Bill [Gates], et Bono. Et je leur ai dit : « Allez, nous allons mettre 60 millions supplémentaires pour faire une augmentation de 20% de notre contribution. » Bill m’a dit : « Je matche. » Alors il mettra 60 millions de plus aussi. » Et tel un financier qui compte à haute voix : « On est ainsi à plus de 13,9 milliards. Et ensemble, on s’engage à lever encore 100 millions. Je suis convaincu qu’au début décembre, on pourra faire des annonces et atteindre les 14 milliards. »
Tonnerre d’applaudissements dans la salle qui réunit alors plus d’une dizaine de chefs d’Etat africains. Et pari rempli pour Macron. Il était loin d’être gagné, il y a encore quelques jours.

« Il suffit de peu pour que l’épidémie reparte »

Pour les trois années précédentes, le fonds avait réussi à récolter un peu plus de 12 milliards de dollars. C’était déjà beaucoup. Et tous les experts disaient qu’il ne fallait surtout pas baisser les bras de la solidarité. « Tout est fragile. Il suffit de pas grand-chose », nous disait ainsi, juste avant la réunion de Lyon, le professeur Michel Kazatchkine, ancien directeur du Fonds mondial. « C’est une magnifique organisation, mais tout reste vulnérable, et la situation peut basculer dans le sens de l’éradication des pandémies, comme au contraire tout peut redémarrer. »

Depuis la création du fonds en 2002, les résultats sont là. Ils sont assurément spectaculaires, voire miraculeux. Qui pouvait imaginer que dix-sept ans plus tard, 32 millions de vies seraient sauvées, 18,9 millions de personnes mises sous traitement contre le sida, 719 000 mères séropositives avec un traitement pour prévenir la transmission du virus à leurs nourrissons, mais aussi 5,3 millions de personnes traitées pour une tuberculose, et enfin 131 millions de moustiquaires distribuées pour protéger les familles du paludisme ? Un succès inespéré. Au point que, pour certains, il aurait justifié de changer de priorité, et de passer à d’autres urgences, environnementales par exemple. « Grave erreur. Car le développement de l’épidémie du sida, comme celle de la tuberculose ou du paludisme nous montre l’inverse, argumentait Michel Kazatchkine. Nous sommes à un tournant. On pourrait même dire que l’on a fait le plus facile sur les trois maladies. » Puis ce haut responsable de préciser : « Aujourd’hui, pour ces trois épidémies, tout se joue dans les populations clés (les jeunes, les prostituées, les gays, ceux qui n’ont pas accès aux systèmes de soins, etc.). Ce sont les plus difficiles à atteindre. Si on se contente de gérer, on va alors vers une pandémie, faite de multiples petites épidémies. Le défi est là, réel. Il suffit de peu pour que l’épidémie reparte. »

Dans ce contexte, un et un seul objectif circulait depuis plusieurs mois : rassembler 14 milliards de dollars. L’atteindre pour montrer que la lutte contre ces pandémies restait en haut de l’agenda mondial. « Je ne laisserai personne quitter Lyon tant que les 14 milliards n’auront pas été obtenus », a même lancé Emmanuel Macron en ouvrant la rencontre, appelant les 700 délégués à « harceler [leurs] capitales », pour obtenir un surcroît de financement. Rompant même avec une certaine tradition diplomatique, plusieurs pays ont été nommément cités « qui pourraient faire plus pour atteindre la somme visée », comme le Japon, la Norvège, l’Australie, les Emirats arabes unis, l’Arabie Saoudite et le Qatar. Parallèlement, un collectif de douze organisations de la société civile, dont Aides, Oxfam, Solidarité Sida ou Sidaction, réclamait « une augmentation de la contribution française d’au moins 25% ».

Le Brésil, la Chine, la Russie et les pays du Golfe en retrait

De fait, cette forte mobilisation a porté ses fruits. Plusieurs pays donateurs ont fait des gestes conséquents. Aux Etats-Unis, le Congrès a ainsi voté une augmentation de 15% de sa contribution (4,68 milliards de dollars), le Royaume-Uni également avec 1,7 milliard de dollars, en hausse de près de 20%. Et l’Allemagne avec plus d’un milliard d’euros. La France aussi : elle a augmenté de 20% sa contribution qui était jusqu’à présent de 1,08 milliard de dollars sur trois ans.

Bref, des sommes importantes sont là. Pour autant – et c’est une des limites du fonds —, le paysage des pays donateurs n’a pas vraiment changé. Certains pays donateurs ont même disparu comme le Brésil, la Chine restant à la marge, préférant le bilatéral. La Russie, toujours aussi méfiante, a exigé, sans succès, un siège au conseil d’administration du fonds pour s’engager plus en avant. Quant aux pays du Golfe, c’est toujours le service minimum. A côté, il y a toujours les grandes fondations, en particulier celle de Bill Gates, qui continuent de s’engager fortement avec près de 700 millions de dollars sur trois ans. Pour autant, le secteur privé reste peu présent, avec moins de 5% du financement total du fonds.

Reste que c’est une bonne nouvelle. Et le succès du sommet de Lyon est clair. Le fonds a des moyens importants. Et l’objectif, fixé par l’ONU, de l’élimination des épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme à l’horizon 2030 peut rester en ligne de mire. « A onze ans seulement de l’échéance, il n’y a plus de temps à perdre. Nous devons accélérer le mouvement », a pu conclure le directeur du fonds.

Eric Favereau Liberation

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