Invité sur le plateau de « L’heure des pros » de Pascal Praud sur CNews, l’ancien président du conseil général de la Vendée a dévoilé avoir guéri du Covid-19 grâce aux conseils pour le moins surprenants du professeur Raoult.
Philippe de Villiers a-t-il voulu faire une blague ou était-il sérieux ?
Mardi 18 mai, sur le plateau de « L’heure des pros » sur CNews, le Vendéen a fait une révélation très surprenante sur son traitement pour guérir du Covid-19. L’ancien président du conseil général de la Vendée et patron du Puy du Fou a ainsi confié avoir été traité au pastis sous les conseils du chantre de l’hydroxychloroquine, le professeur Didier Raoult.
\u26a1\ud83c\uddeb\ud83c\uddf7VIDÉO - Philippe de Villiers assure avoir guéri du #covid19, notamment en buvant du #pastis ! « Il faut au moins 2 doses (...) c’est peut-être l’anis... » a expliqué l’ex-président du Mouvement pour la France qui a tenu à rendre hommage au professeur Didier Rouault. (itw CNews) pic.twitter.com/1kUN98Tf8Y
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) May 18, 2021
« Vous avez échangé avec Didier Raoult par téléphone et il vous a dit de prendre du pastis ? Je n’ai jamais entendu ça ! » a questionné le présentateur Pascal Praud. En face, l’invité ne confirme pas l’information tout de suite et fait l’apologie du professeur marseillais : « Je lui rends hommage parce que je l’aime beaucoup. Il s’est moins trompé que les autres. C’est un homme remarquable », a indiqué le Puyfolais. Celui-ci complète : « Je lui ai dit : ’J’ai le Covid, qu’est-ce qu’on fait ?’ Il m’a tout de suite donné le traitement ». Dans la liste : le professeur Didier Raoult recommande donc le fameux pastis.
« Il faut au moins deux doses »
Le Vendéen poursuit son récit sans pour autant donner de trop nombreux détails : « le colloque entre le patient et le grand professeur doit rester secret » a-t-il affirmé. Philippe De Villiers affirme cependant s’être exécuté et s’être servi un verre de pastis « comme on le prend à Marseille ». En face, le présentateur Pascal Praud reste stupéfait : « Vous l’accompagnez avec quoi ? Vous en prenez combien ? Un verre ? Donnez-nous l’info ! ». Le Vendéen se livre : « Il faut au moins deux doses. Le premier soir, j’ai pris un verre ballon. Le deuxième soir, un verre à Ricard. Là, ça allait beaucoup mieux. Au bout de trois jours, j’étais guéri ».
Reste que pour l’heure, aucune donnée scientifique ne permet d’accorder quelque crédit que ce soit à ce « traitement », à consommer avec modération.
Cette mise en scène de De Villiers est un bras d’honneur au système qui va bientôt s’écrouler.