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L’Ordre des Médecins va juger le Docteur Loridan parce qu’il a entièrement raison sur les masques

vendredi 2 décembre 2022

Après la sanction révoltante infligée par la Chambre disciplinaire de l’Ordre des Médecins du Grand Est contre l’ancienne Députée et médecin psychiatre Martine Wonner (*), c’est au tour du Dr Éric Loridan de se confronter à ses pairs vendredi 2 décembre. Son crime ? Il a eu le malheur de démontrer de manière parfaitement scientifique que le simple port d’un masque facial en polypropylène ne représentait absolument aucune protection contre la pénétration-expulsion respiratoire des virus. Qu’en plus, ce dispositif pouvait facilement menacer la sécurité de ses porteurs. Ce qui va se jouer à Lille sera capital : est-il dit dorénavant qu’en France, un médecin doit penser faux parce que son Ordre le lui commande ? Bonne lecture.
Quid de la liberté de parole dans une société qui, trop souvent, se contente d’un prêt-à-penser bien commode et arrangeant ?

Je suis le Dr Éric Loridan, chirurgien général digestif et bariatrique, domicilié à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Bien qu’exerçant depuis 18 ans en tant que praticien hospitalier, je fus contraint de cesser mon activité pour refus d’injection anticovid le 15 septembre 2021. Pardonnez-moi de ne pas appeler cela « vaccin » dans ces colonnes. En effet, un vaccin est censé apporter une immunité artificielle fiable et solide, avec un minimum d’effets secondaires, par conséquent une balance bénéfice-risque acceptable. Force est de constater que ce n’est pas le cas avec ces produits expérimentaux à ARN messager, quoi qu’en dise la nouvelle définition du Larousse, au vu de toutes les complications recensées par l’ANSM, EudraVigilance et le VAERS, le collectif Où est mon cycle ? et, plus récemment, la Société Française de Cardiologie.

Non content d’être empêché d’exercer, je suis convoqué en chambre disciplinaire du Conseil Régional de l’Ordre des Médecins le vendredi 2 décembre 2022, 13h30 à Lille, suite à la plainte du Conseil départemental (CDOM 62) à mon encontre.

Les raisons ? Des vidéos postées sur les réseaux sociaux. L’une sur le bon usage du masque par des professionnels de santé (1) et l’inutilité de celui-ci en milieu non professionnel. L’autre vidéo (2), réalisée en civil, en tant que citoyen et en milieu neutre et non reconnaissable, sur la dangerosité du masque chez les personnes fragiles, des enfants, l’inutilité des tests et sur le totalitarisme sanitaire qui était en train de s’installer.


Celles-ci me valent par conséquent l’accusation d’avoir enfreint principalement l’article R4127-12 du code de la santé publique stipulant :

« Le médecin doit apporter son concours à l’action entreprise par les autorités compétentes en vue de la protection de la santé et de l’éducation sanitaire. Il participe aux actions de vigilances sanitaires. »

Ce qui est plus surprenant, c’est que la plainte du CDOM 62 se réfère aussi à l’article suivant dont il est pourtant très facile de reconnaître qu’il est respecté par votre serviteur. Article R4127-13 :

« Lorsque le médecin participe à une action d’information du public à caractère éducatif, scientifique ou sanitaire, quel qu’en soit le moyen de diffusion, il ne fait état que de données confirmées, fait preuve de prudence et a le souci des répercussions de ses propos auprès du public. Il ne vise pas à tirer profit de son intervention dans le cadre de son activité professionnelle, ni à en faire bénéficier des organismes au sein desquels il exerce ou auxquels il prête son concours, ni à promouvoir une cause qui ne soit pas d’intérêt général. »

En effet, toute la bibliographie sur le port du masque est vérifiable par n’importe quel praticien habitué aux moteurs de recherches de publications médicales.

Je n’ai par ailleurs tiré aucun profit personnel, bien au contraire. Quant à la défense de l’intérêt général, cela reste à l’appréciation de chacun selon sa vision des choses. Peut-être faudra-t-il laisser l’histoire en juger, même si en cette fin d’année 2022, il est aisé d’y voir plus clair.

Étant allé à l’entretien du CDOM 62 le 9 juillet 2021, un énorme classeur rempli d’articles médicaux sous le bras, j’ai pu en parler librement et sereinement aux médecins de l’ordre, qui ont pu constater le sérieux de mes recherches. Cette bibliographie s’est même enrichie de nouvelles données que j’ai pu présenter au congrès de l’ AIMSIB à Marseille fin juin 2022 (3), et au Conseil Scientifique Indépendant en juillet (4).

Ainsi, mes données étaient confirmées par la science, et ce, depuis 1975.

Faisons ici une parenthèse pour rappeler que la plainte initiale venait d’un collègue de l’établissement où je travaillais, qui a envoyé un mail au Conseil national de l’Ordre, collègue que, par ailleurs, je ne connaissais pas. La délation en France et le manque de confraternité ont encore de beaux restes.

Il est possible, par contre, que je n’ai pas fait « preuve de prudence » : j’aurais bien dû me douter, en effet, que ces expressions publiques n’auraient pas l’heur de plaire à ces messieurs considérés comme « autorités compétentes » selon l’article R4127-12.

Il m’est, par ailleurs, reproché d’avoir « brouillé l’information délivrée au public en invoquant des données non-vérifiées » (CDOM 62), un manquement à mon devoir de réserve et déconsidération de la profession !

Mais le devoir de réserve ne doit-il pas s’effacer lorsque le citoyen, surtout s’il s’agit de son expertise professionnelle, découvre des faits mettant en danger le bien commun, particulièrement la santé de ses contemporains, selon la définition de l’OMS « Un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité » ? (5) On arrive alors dans le cadre non pas du devoir de réserve mais de celui du lanceur d’alerte, dont le statut est protégé par la loi. Plus largement que cela, la question fondamentale est : quid de la liberté d’expression dans une société qui trop souvent se contente d’un prêt-à-penser bien commode et arrangeant ? Est-ce que dans l’histoire, les « autorités compétentes » se sont toujours montrées dignes de la confiance que leur accorde le peuple ? Était-il alors légitime de s’y opposer par tous moyens, dont le premier à la portée de tous : une parole divergente ?

Le masque en population générale n’était qu’un prélude nécessaire à tout ce qui suivit, notamment la vaccination en population générale. En effet, cet ustensile facial, dont il faut rappeler ici qu’il est aussi efficace pour contrer une épidémie virale qu’un château de sable pour arrêter les grandes marées, n’est là que pour rappeler à tous qu’une épidémie persiste et qu’il faut prendre toutes les mesures nécessaires, un peu comme un nœud à son mouchoir pour se rappeler une chose importante à faire. Source : OMS (6)

En novembre 2022, alors qu’il y a maintenant plus de 14 mois que des milliers de soignants (chiffre invérifiable tant les disparités sont énormes) sont suspendus, sans travail, sans salaire, RSA, chômage ou financement de réinsertion professionnelle, bref condamnés à une mort sociale quand ce n’est pas à la mort tout court par désespoir (7), il est pourtant difficile de maintenir cette position dogmatique du « tout vaccinal » dans cette crise Covid. Les révélations officielles de la vice-présidente de Pfizer en commission européenne en octobre dernier sur l’absence d’étude sur l’efficacité contre la transmission virale en sont l’éclatante preuve. Citons également le revirement du professeur Jean-François Delfraissy, ex-président du Conseil Scientifique, que même les médias auto-proclamés fact-checkers ont du mal à contrer. (8)

Rappelons tout de même que l’une des missions de l’Ordre des Médecins est de défendre « l’indépendance et l’honneur de la profession médicale auprès de l’ensemble de la société française : usagers et citoyens, administrations et services de l’État, associations, … », selon un paragraphe trouvé en mai 2021 sur le site du CDOM 62 et visible sur celui du CROM. (9) Il me paraît donc nécessaire, en ces temps de crises inédites, de rappeler chacun à ses devoirs humains. La vérité ne saurait supporter de compromission trop longtemps.

Des médecins bien plus renommés que moi sont inquiétés ou déjà condamnés, pour des prises de parole ou des soins aux indigents, citons :
– Martine Wonner, médecin psychiatre et ex-députée dont le verdict de la chambre disciplinaire de Nancy est tombé ce vendredi 25 novembre 2022 ;
– Alain Houpert, Sénateur en exercice, condamné à 6 mois d’interdiction d’exercer dont 3 avec sursis ;
– Stéphane Gayet, radié de l’Ordre pour des prescriptions jugées dangereuses, alors qu’il a passé énormément de temps à soigner des patients en situation de Covid long que personne ne réussissait à soigner ; il n’a aucun décès à déplorer, aucune plainte de patients. Juste dénoncé par des collègues infectiologues. Confraternité, toujours !
– Pauline Chaniat, chirurgien-dentiste, en audience au CROM de Dijon le lundi 28 novembre pour sa liberté de parole.
– Olivier Soulier, qui doit se justifier le mardi 29 novembre 2022 au CDOM 59 pour avoir repris une citation d’un expert, au Conseil Scientifique indépendant.

De nombreux paramédicaux ont aussi affaire avec leurs ordres respectifs, des infirmières de la Sarthe ont même reçu une convocation orale pour une déposition au commissariat.

Pour notre plus grande satisfaction, il a été donné au professeur Christian Perronne de sortir blanchi de toutes les accusations portées contre lui. Les membre du jury du CROM d’Ile-de-France se sont comportés avec justesse et discernement, il faut leur rendre cet hommage.

Et pendant ce temps, des éminents personnages peuvent continuer à parler librement sur les plateaux télé et/ou les réseaux sociaux sans qu’il leur soit demandé des comptes sur la véracité de leurs affirmations et, souvent même, sur leurs compétences professionnelles pour parler d’infection virale et vaccins alors que leur spécialité est tout ailleurs. Nous ne les citerons pas ici par respect déontologique mais chacun a les noms qui lui reviennent.

Pendant ce temps également, des médecins devenus politiciens, une prestigieuse académie, des présidents d’ordres professionnels, multiplient les prises de paroles et de positions contre la réintégration des soignants suspendus sans qu’aucune justification scientifique ne ressorte de leurs propos, et préférant laisser les établissements hospitaliers à l’agonie avec des soignants vaccinés ET contaminants plutôt que de réintégrer dans leurs droits et leur dignité d’honnêtes ouvriers de la santé qui ont tout perdu dans l’affaire : leur travail, leur passion, leur salaire. Mais pas leur honneur !

Tout ceci aura, espérons-le, une fin heureuse, tant le château de cartes semble s’écrouler. Mais que de dégâts cette crise et ses réponses politiques auront fait dans la société et dans la confiance en notre belle médecine. Ce que sera la santé de demain dépendra de tous mais il est clair que va apparaître l’expert de sa propre santé en chacun des citoyens. Et c’est très bien ainsi. Certaines parties de notre médecine sont amenées à disparaître car non respectueuses du bien-être, notamment tout ce que l’industrie pharmaceutique a corrompu. Mais, comme il sera toujours difficile de soigner une fracture ouverte de jambe avec des plantes, la chirurgie aura encore pignon sur rue.

Il nous est aussi possible, avec cette traversée du désert de la médecine, de faire le point sur tout ce que nous avons appris. Sur nous-mêmes d’abord, nos capacités à comprendre les choses et dire non quand c’est nécessaire. Il nous est possible de répondre à la question que nous a posée Jean-Jacques Goldman dans les années 90 : « Qu’aurais-je fait si j’étais né en 17 à Leidenstadt ? » sur l’état de notre société dans toutes les strates. Sur nos capacités à nous mettre en lien et envisager une autre façon de concevoir les rapports humains. C’est dur mais cela semble vraiment en valoir la peine.

Pour finir, j’invite tous ceux qui le peuvent à nous rejoindre à Lille, le vendredi 2 décembre 2022, 13h30, devant les bureaux du CROM 59, 42 rue du faubourg de Roubaix, 59000 Lille. Sans animosité, sans colère mais avec joie et bonne humeur. Dans le plaisir de faire de belles rencontres. Ce n’est pas pour ma petite personne que je demande cela, mais c’est pour bien montrer aux princes qui nous gouvernent et à leurs intermédiaires que nous ne sommes pas dupes du jeu qu’on veut nous faire jouer. Et en venant, chacun vient aussi pour lui, pour ses enfants, ses aînés. Pour une dignité humaine à revendiquer, non négociable.

Ils ne sont forts que par le pouvoir que nous leur accordons.

Dr Éric Loridan
Chirurgien empêché d’exercer depuis le 15 septembre 2021.

AIMSIB

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