Sommes-nous en train d’assister à un tournant dans le domaine de l’interface homme/technologie ? Jusqu’à maintenant (sauf cas extrême), les modifications corporelles se cantonnaient aux tatouages, aux piercings ou écarteurs et à la chirurgie esthétique.
Mais depuis quelques mois, une nouvelle tendance née dans les pays scandinaves devient de plus en plus populaire, les Implant Party. Un concept qui consiste à se faire implanter une puce NFC sous la peau et permettre à son porteur d’interagir avec de nombreuses technologies de notre quotidien.
Une puce NFC sous la peau
Ce weekend, Paris a accueilli sa première implant party dans le cadre de l’opération Futur en Seine à La Gaîté Lyrique. Chacun pouvait venir se faire implanter une puce NFC par un spécialiste formé à cette opération.
Bien entendu, pas question de faire n’importe quoi et l’opération, facturée 200 euros, est effectuée dans des conditions d’hygiène drastiques et dans un environnement totalement stérilisé. Le biohacker (nom donné à la personne qui reçoit l’implant) se voit injecter une puce NFC grosse comme un grain de riz sous la peau après une anesthésie locale. Une fois l’opération effectuée, il devient possible pour le porteur de la puce d’interagir sans contact avec les équipements NFC qui l’entoure.
Des applications multiples, notamment dans le domaine professionnel
Déverrouiller son smartphone, ouvrir une porte, allumer un ordinateur ou encore payer un petit achat du quotidien d’un simple geste de la main, voilà ce que permet la technologie implanté dans le biohacker.
Ce mouvement d’un nouveau genre a été créé en Suède par l’association à but non lucratif Bionyfiken. 400 salariés suédois se sont récemment vus proposer la possibilité de se faire implanter une puce NFC pour entrer dans leurs locaux, payer leur repas ou faire des photocopies. Si jamais le biohacker regrette son acte, il est possible de se faire enlever la puce.
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