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Mistral. Du matériel volé à bord du Sebastopol

mercredi 28 janvier 2015

Loin de se soucier de la relance économique du pays, la France obéissant aux ordres de Washington, ne veut pas livrer les deux Mistral à la Russie.
L’enjeu : la crise ukrainienne.
Thales a vu deux offres commerciales échouer et non des moindres concernant le contrat pharaonique de l’Arabie Saoudite pour le Liban.
La lutte entre DCNS et ODAS n’y est pas étrangère, puisque chaque nouveau Président de la république restructure les sociétés des contrats d’armement, et entraine son cortège de rétro-commissions. Si les Etats Unis ont décidé de changer de partenaire au Moyen Orient en privilégiant le Quatar, L’Arabie Saoudite a décider de confier sa sécurité à la France mais plutôt par dépit que par stratégie. Ainsi la France reste sous influence américaine et israélienne, mais tente de renouer avec sa politique Arabe avec l’armement du Liban. Ces choix schizophrènes sont dangereux pour notre pays, et les représailles de nos « alliés » sont réelles.
Au final ni la stratégie de la France ni son économie n’en sortiront vainqueur.
F.R

Une plainte a été déposée, en milieu de semaine, pour le vol d’un disque dur, à bord du second navire Mistral en construction à Saint-Nazaire.

Une enquête est en cours après un vol de matériel informatique à bord du Mistral Sébastopol, l’un des deux navires commandés par la Russie et qui est en cours de construction chez STX à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), a indiqué le parquet de la ville.

À bord du navire, qui est encore sous statut civil, ont été dérobés deux disques durs, une carte-mère ou encore une carte graphique, mais aussi un logiciel de gestion de communications entre différents serveurs mis au point par Thalès.

Pas d’information secrète

Ces éléments ne comportent, selon Fabienne Bonnet, procureur de la République de Saint-Nazaire, aucune information secrète ou confidentielle. Le logiciel de Thalès, mis au point notamment dans le cadre du transfert de technologies à la Russie, ne peut fonctionner que sur le navire concerné, a-t-elle ajouté.

Aucune information judiciaire n’est ouverte mais une enquête de flagrance, confiée à la police judiciaire de Nantes, est en cours afin de déterminer la date et les auteurs de ce vol.

Constaté le 25 novembre, le vol a pu avoir lieu entre le 18 novembre et cette date, selon une source proche du dossier.

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Mistral : DCNS débarque son directeur de projet après la confusion créée par un courrier

Yves Destefanis, le directeur de projet chargé des navires de guerre Mistral vendus à la Russie pour le groupe DCNS a été démis de ses fonctions par Hervé Guillou, le PDG du constructeur.

Le groupe DCNS s’est séparé de son directeur de projet chargé des navires de guerre Mistral vendus à la Russie, rapportent Les Echos, après la confusion créée par un courrier invitant Moscou à prendre livraison d’un premier bâtiment à la mi-novembre.

Hervé Guillou, PDG du constructeur des navires, DCNS, « a démis Yves Destefanis de ses fonctions » jeudi 30 novembre au soir, ce qu’il a annoncé « à ses directeurs généraux vendredi matin », affirme sur son site internet le quotidien économique.

Selon le journal, Yves Destefanis « paye sans doute le courrier d’invitation envoyé aux Russes pour la livraison des porte-hélicoptères Mistral », alors que celle-ci est suspendue à la crise ukrainienne.

Ni le groupe DCNS ni les chantiers navals STX de Saint-Nazaire, où ont été construits les deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) Mistral commandés par la Russie à la France, n’ont commenté ces informations.
Les conditions de livraison « ne sont pas réunies »

Mercredi la Russie avait affirmé qu’elle recevrait mi-novembre le premier des deux Mistral qu’elle avait commandés. L’annonce a été démentie par le constructeur sur fond de critiques des pays de l’Otan qui déplorent cette transaction en pleine crise ukrainienne.

Le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine avait diffusé sur son compte Twitter un document présenté comme une lettre de la direction de la « Division systèmes navals de surface » de DCNS, invitant la partie russe à une cérémonie le 14 novembre à Saint-Nazaire (ouest), où les chantiers navals construisent le « Vladivostok », le premier des deux Mistral prévus par un contrat de juin 2011. DCNS avait refusé d’authentifier ce courrier.

Or les conditions pour la livraison par la France à la Russie d’un premier navire de guerre Mistral « ne sont pas réunies » pour le moment, a déclaré jeudi le ministre des Finances Michel Sapin. Dans son message interne, Hervé Guillou « ne mentionne pas explicitement le courrier, mais il invoque, en substance, ’des conséquences dommageables qui ne peuvent être mesurées à cet instant ’ », écrivent Les Echos.

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Thales plombé par les difficultés de ses chantiers navals DCNS

L’électronicien de défense Thales a prévenu vendredi 23 janvier que les chantiers navals DCNS, dont il est actionnaire à hauteur de 35%, allaient être déficitaires en 2014 et que cette situation allait amputer son résultat opérationnel courant (Ebit) d’environ 100 millions d’euros.

DCNS, explique Thales, « connaît des difficultés » dans la mise en œuvre de « plusieurs activités et programmes complexes ».

Les problèmes, précise-t-il dans un communiqué, « se concentrent dans les activités de diversification dans l’énergie, essentiellement dans le nucléaire civil, ainsi que sur certains programmes navals » non identifiés.

Cette situation a conduit DCNS a passé des provisions complémentaires, qui devraient amener l’entreprise à afficher des pertes annuelles de l’ordre de 300 millions d’euros.
Stabilité de ses prises de commandes

Thales consolidant sa filiale par équivalence, va supporter un tiers des pertes annoncées, alors qu’il tablait au départ sur une contribution neutre de DCNS à ses comptes.

Hors impact de sa filiale navale, Thales a confirmé ses prévisions de résultats 2014, notamment une stabilité de ses prises de commandes et de son chiffre d’affaires, accompagnée d’une progression de 5% à 7% de son résultat opérationnel courant.

Dans son texte, Thales identifie deux secteurs où DCNS rencontre des difficultés particulières : sa participation à la construction du réacteur nucléaire de recherche Jules Horowitz pilotée par le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) et le programme Barracuda de sous-marins d’attaque nucléaire

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