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La propagande des médias européens au service de la dictature mondialiste

mercredi 10 décembre 2025

Les médias du Vieux Continent, comme ceux du Royaume-Uni, sont aussi « woke » que l’étaient les médias aux États-Unis sous les mandats de Onbama et Biden.

La liberté d’expression est mise à mal avec la censure généralisée sur les réseaux sociaux avec la commission européenne qui brandit les menaces et les ammendes contre toute opposition au plan de guerre européen.

Pourtant la BBC (British Broadcasting Corporation) a été prise en flagrant délit d’avoir monté différentes parties d’un discours prononcé par le président Donald Trump devant ses électeurs le 6 janvier 2021, afin de donner l’impression qu’il avait incité la foule à attaquer le Capitole.

Le directeur de la BBC, Tim Davie, et la PDG de BBC News, Deborah Turness, ont tous deux démissionné. Même si la BBC a présenté ses excuses à Trump les esprits ne sont pas calmé. Trump a déclaré qu’il comptait intenter un procès pour fustiger le mensonge de la presse en Europe.

En Espagne, le présentateur de télévision Xabier Fortes a tenté de convaincre un historien mexicain que la conquête espagnole qui a crée le Mexique, était un acte cruel et sanglant. Le pouvoir espagnol, qui finance Fortes, a présenté ses excuses au Mexique, comme les démocrates de Biden l’avaient fait auprès du peuple afro-américain après le décès de George Floyd.

Lors de la présidentielle de 2017, Emmanuel Macron s’est rendu en Algérie pour parler de la colonisation française qualifiée de « crime contre l’humanité ». Ce fut un tournant pour sa campagne électorale afin de récolter le vote maghrébin. Mais en 2023, Macron a estimé qu’il n’a « pas à demander pardon » à l’Algérie pour la colonisation, car cela équivaudrait à un « solde de tout compte » tout en poursuivant le travail de mémoire et de réconciliation entre les deux pays.

Après de multiples excuses mémorielles, les opinions ont commencé à changer avec la perte d’influence des médias qui ne cessent de mentir et de manipuler les opinions. En guise de riposte, la presse et la télévision ont repris la propagande anti fasciste pour contrer la montée des nationalismes anti européens sous influence du nouvel ennemi que sont les Etats Unis.

Cette haine des peuples occidentaux et européens organisée par l’OTAN est combattue par l’administration Trump pour mettre fin à la guerre permanante contre la liberté d’expression et la manipulation des esprits.

Julian Assange avait résumé parfaitement la situation dans cette déclaration : « Une des choses que j’ai découvert est que presque chaque guerre qui a débutée au cours des 50 dernières années a été le résultat de mensonges médiatisés. »

En octobre 2024, Julian Assange, a tenu son premier discours public au Conseil de l’Europe. Il a alerté sur les dangers pour la liberté de la presse européenne face aux lois d’extraterritorialité états-uniennes. « En 2010, je vivais à Paris. Je suis allé au Royaume-Uni et je ne suis jamais revenu, jusqu’à aujourd’hui. C’est bon d’être de retour. C’est bon d’être parmi des gens qui – comme nous le disons en Australie – s’intéressent à tout. C’est bon d’être entre amis ».

Depuis l’élection de Trump, la liberté d’expression retrouve sa place par le biais de nouveaux médias alternatifs qui sont accrédités pour les points de presse à la Maison Blanche.

Une nouvelle voix se fait entendre en Europe, même si la France reste un des seuls pays européens à ne pas avoir de véritable opposition politique concrète. Ceux qui devaient contester l’Union Européenne, ont préféré se taire par choix tactique électoral et se soumettre pour éviter de révéler leur corruption avec le pouvoir macronien.

francis Ros

La Grande Réinitialisation : le plan détaillé de l’extrême droite pour démanteler l’UE

Une initiative lancée par des think tanks hongrois et polonais a obtenu le soutien du parti espagnol Vox et d’autres forces populistes pour un programme détaillé visant à liquider les institutions européennes.

Option A : démanteler l’Union européenne. Option B : la fermer et la remplacer par une version réduite. Dans les deux cas, dites adieu à l’UE telle que nous la connaissons aujourd’hui. Ces deux « scénarios » sont décrits dans The Great Reset, un document rédigé par l’Institut Ordo Iuris de Pologne et le Mathias Corvinus Collegium (MCC) de Hongrie, soutenu par le parti d’extrême droite espagnol Vox et d’autres partis de même tendance. Habituellement formulé en termes vagues contre les « bureaucrates de Bruxelles », le soutien de Vox à ce rapport représente une avancée spectaculaire pour le troisième parti politique espagnol. The Great Reset, que les deux think tanks présentent comme une feuille de route pour l’extrême droite à l’échelle européenne, est loin d’être un discours nationaliste ou une vague déclaration d’intention. Il s’agit d’un plan méthodique et détaillé visant à réduire l’UE actuelle en cendres.

Parmi les effets du Brexit, il y en a un qui est inattendu. « Les partisans de la sortie [de l’UE] ont pratiquement disparu », explique Anna López, docteure en sciences politiques et autrice de l’essai The Far Right in Europe (Tirant, 2025). Selon l’analyse de López, les extrémistes ont pris conscience des avantages de rester dans l’UE pour deux raisons : d’une part, pour des raisons économiques, car cela garantit « des ressources, de la visibilité et des financements » ; d’autre part, pour des raisons électorales, car « contester l’idée de l’Europe sur le plan politique et symbolique » est préférable à se battre pour la quitter. Les partis de ce groupe, ajoute la chercheuse, ont donc choisi de mettre de côté la rhétorique de la sortie et de la remplacer par des appels à la nostalgie d’une Europe « idéalisée » qui aurait pu être « forte, prospère et chrétienne », mais qui a été ruinée — selon l’extrême droite — par l’assaut d’une bureaucratie prise en otage par les progressistes et par une immigration musulmane incontrôlable.

Comme la rhétorique fonctionne, les détails sont rarement ajoutés. En politique, les détails peuvent effrayer ceux qui sont d’accord avec l’idée générale. La Grande Réinitialisation fait toutefois exception à la règle du flou. Qui sont ces groupes de réflexion qui ont décidé de retrousser leurs manches pour passer des grandes déclarations aux petits détails ? Il s’agit de deux organisations d’Europe centrale. L’organisation polonaise Ordo Iuris est le promoteur occulte de « l’architecture normative » du précédent gouvernement ultranationaliste de Droit et Justice, notamment « l’auteur intellectuel » de sa loi restrictive sur l’avortement, la « criminalisation de l’éducation sexuelle » et les « zones sans idéologie LGBTQ+ », explique l’anthropologue Nuria Alabao, autrice de Gender Wars.
Enregistrée comme lobbyiste auprès des institutions européennes, Ordo Iuris entretient des contacts avec des partis extrémistes tant en Pologne — où elle collabore également avec la Confédération, encore plus à droite — qu’en France, en Italie et dans d’autres pays de l’UE. Son intérêt pour l’Espagne, où elle est active et en contact avec Vox depuis au moins 2022, est explicite. Ordo Iuris a également été l’un des sponsors du sommet anti-avortement qui s’est tenu au Sénat en décembre dernier sous l’égide du Political Values Network, un groupe international fortement ancré en Espagne, notamment à travers la figure de l’ancien ministre espagnol de l’Intérieur Jaime Mayor Oreja.

Le Mathias Corvinus Collegium est, explique Anna López, une fabrique d’« élites politiques et intellectuelles alignées sur le nationalisme illibéral » née pour alimenter le régime de Viktor Orbán. C’est un modèle que Vox en Espagne cherche à imiter avec son soutien au centre ISSEP pour la formation et la diffusion d’idées. Tout comme Ordo Iuris, le MCC s’intéresse à l’Espagne, où il a collaboré avec le CEU, la branche éducative de l’Association catholique des propagandistes. Le directeur du Centre d’études européennes du MCC est l’Espagnol Rodrigo Ballester, ancien fonctionnaire de l’UE et l’un des auteurs de The Great Reset. Le président du MCC est Balázs Orbán, chef de cabinet du Premier ministre hongrois.

Démanteler ou refonder

Ordo Iuris et le MCC illustrent tous deux la détermination de l’extrême droite européenne à « consolider un projet culturel, éducatif et stratégique transnational », note Anna López. C’est le fondement même de The Great Reset, qui part du principe que le projet européen a abandonné son ambition initiale d’être une simple zone de « libre-échange » et de « coexistence pacifique » pour devenir un monstre bureaucratisé qui castre la souveraineté nationale et impose un credo progressiste.

Ordo Iuris et le MCC proposent deux alternatives. La plus détaillée, intitulée « Back to the Roots » (Retour aux sources), rapprocherait l’UE, comme l’explique le rapport, de son modèle embryonnaire de 1957, lorsque l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas ont signé le traité de Rome, à l’origine de la Communauté économique européenne. Le premier changement consisterait à réduire les institutions européennes. La Commission européenne serait transformée en un « secrétariat général » sous le contrôle strict des États. Cette idée est conforme à celle avancée il y a plus de cinq ans par le Rassemblement national de Marine Le Pen : la réduire à « un secrétariat administratif sans fonction décisionnelle ». Cela marquerait la fin de la capacité de la Commission à exercer une pression face à ce qu’elle considérait comme les tendances autoritaires de Droit et Justice en Pologne et du Fidesz en Hongrie.

Le Parlement européen serait transformé en une assemblée mixte, composée de membres élus lors des élections européennes et d’autres nommés par les gouvernements nationaux, dotée de pouvoirs consultatifs. Les fonctions de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) seraient limitées au « règlement des litiges », ce qui l’empêcherait d’interpréter les traités ou d’annuler les décisions judiciaires nationales.

L’ensemble du projet repose sur une idée omniprésente : rien ne doit restreindre les gouvernements nationaux, qui conserveraient tous les pouvoirs. Le Conseil européen, en tant que « porte-parole des dirigeants nationaux », serait « l’autorité suprême » et pourrait même faire adopter de nouvelles lois pour annuler les décisions de la CJUE.

Le deuxième changement mettrait fin au modèle d’intégration actuel, le remplaçant par un modèle « à la carte » dans lequel chaque État déciderait des domaines dans lesquels il souhaite rester et ceux dans lesquels il ne souhaite pas rester. Par exemple, l’immigration et les énergies renouvelables, non ; la libre circulation des travailleurs, oui. Chaque État pourrait « s’exempter des politiques qui entrent en conflit avec ses priorités ». Que peut-on en déduire ? Si un gouvernement est favorable à l’avortement et souhaite éradiquer « l’influence » LGBTQ+ de ses salles de classe, l’UE ne pourrait rien faire pour s’y opposer. Le rapport identifie même quatre domaines intouchables : « la famille, l’ordre public, l’ordre moral et l’éducation ». Avant tout, l’UE ne doit avoir « aucun impact direct ou indirect », précise le document.

Alors que l’UE débat actuellement sur la manière de rationaliser son processus décisionnel afin de rester compétitive dans un monde en constante évolution, l’option A du rapport préconise de « renforcer et d’étendre » la règle de l’unanimité. Il s’agit là du troisième changement : moins de majorités qualifiées et davantage de nécessité pour tous d’agir de concert pour prendre toute décision. La quatrième et dernière réforme pour « revenir aux sources » consisterait à changer le nom de l’UE en « Communauté européenne des nations ».

Tout ce qui précède concerne la première option présentée dans le document. La deuxième est plus « originale », selon le rapport. Il s’agit de ce que ses auteurs appellent « un nouveau départ », qui consisterait en « un nouveau traité de l’Union » transcendant « le paradigme de l’interventionnisme et de la gestion par des mesures réglementaires du milieu du XXe siècle ». Chaque État déciderait quand, comment et dans quelle mesure il participerait à chaque projet de coopération. Il serait nécessaire de « négocier la structure détaillée de la nouvelle Union » et un « plan de transition », indique le document.

Le soutien de Vox

Le texte a été présenté à Madrid le 22 mai lors d’un événement organisé par Ordo Iuris, le MCC, Vox — par l’intermédiaire de sa fondation, Disenso — et le Centre pour les droits fondamentaux, lié au Fidesz d’Orbán. Jorge Buxadé, chef de la délégation européenne de Vox, a participé à l’événement et a publié le message suivant : « Nous savons où aller. » « Nous avons désormais un projet », a déclaré le chef du parti, Santiago Abascal. EL PAÍS a demandé à Vox s’il soutenait la première ou la deuxième option, mais n’a reçu aucune réponse. Dans une déclaration publiée par le Centre pour les droits fondamentaux, M. Buxadé a exprimé son enthousiasme : « Nous sommes en mesure d’affronter un mandat qui marquera le début de la Grande Réinitialisation. »

Le soutien de Vox n’est pas le premier obtenu par Ordo Iuris et le MCC. Le rapport bénéficie également du soutien du Fidesz en Hongrie et de personnalités du parti Droit et Justice et de la Confédération en Pologne. Ses promoteurs, par l’intermédiaire du groupe Patriots for Europe — le troisième plus important du Parlement européen, auquel appartient Vox —, préparent un lancement à Paris en présence du Rassemblement national et sont « en pourparlers » avec des entités « à travers l’Europe », notamment le Centre Machiavelli, lié au parti Frères d’Italie de Giorgia Meloni, selon un porte-parole d’Ordo Iuris.

Le rapport est soutenu par la Heritage Foundation, qui exerce une influence considérable sur le trumpisme et qui est à l’origine du Projet 2025, un plan visant à renverser l’administration par des moyens conservateurs, qui a suscité la méfiance même parmi les modérés restants du Parti républicain. L’idée du Great Reset est née lors d’une conférence organisée par la Heritage Foundation et Ordo Iuris à Varsovie en septembre 2024 afin d’étudier à quoi pourrait ressembler l’Europe dans le monde envisagé par l’internationale nationaliste. Cette idée d’une Europe future est en train de prendre forme.

El Pais

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