Notre pays, entre chaos et avachisme, se dirige vers une faillite générale et un chômage de masse.
Une grande enseigne de bricolage a décidé de fermer ses magasins. Il s’agit de Mr Bricolage et c’est une très mauvaise nouvelle. Les magasins ferment les uns après les autres pour tenter de redresser leur situation économique catastrophique. Au final ce sont 65 magasins qui doivent fermer pour équilibrer les comptes, l’enseigne va se tourner vers la franchise pour éviter de disparaître.
« C’est un retour au modèle d’origine de Mr. Bricolage, né d’une association d’indépendants, assure Christophe Mistou, directeur général de l’enseigne. Nous sortons d’un système hybride pour nous concentrer sur notre savoir-faire, les services au réseau. Dans un environnement de plus en plus difficile où les pure players Web, Amazon en particulier, continuent de monter en puissance, il est urgent de tirer tous les enseignements. »
Voilà le mot est lâché, la concurrence du web met à mal l’économie directe, où l’humain n’a plus sa place. Si le consommateur pense retrouver un bénéfice en supprimant les intermédiaires, il finira par perdre à la fois son pouvoir d’achat et la proximité économique.
Le commerce de proximité vit une agonie qui est parfaitement visible dans les centres-villes, où les commerçants ont laissé la place aux banques, aux assureurs, aux vendeurs de téléphonie et de chaussures de sportswear.
L’origine d’une crise programmée.
Cette défaillance trouve ses origines dans l’envolée des coûts énergétiques, la fin du bouclier tarifaire, les difficultés pour rembourser les aides Covid et les charges salariales qui sont de plus en plus élevées.
L’année passée, plus de 56 000 entreprises ont fermé et pour terminer cette année 2025, les projections de faillites vont atteindre les 65 000.
Pour illustrer la déconnexion du gouvernement, les analystes de Bercy annoncent une accalmie des défaillances d’entreprise suivie d’une augmentation de croissance du PIB de plus d’un pour cent.
Selon les chiffres de l’institut IFRAP, les PME-ETI sont particulièrement touchées.
En ce qui concerne les PME-ETI (entreprises de taille intermédiaire) de plus de 50 salariés, les défaillances sont en hausse de 30 %, soit 553 entreprises en 2024. Les secteurs dans lesquels les PME-ETI sont les plus touchés par les mauvais résultats de 2024 sont le commerce de gros (+76%), la manufacture (+75%) et le transport (+59%).
Bien que le quatrième trimestre 2024 affiche une hausse plus modérée (+17 %), ces chiffres reflètent la fragilité structurelle de ces secteurs-clés pour l’économie française.
Berçy aurait tout intérêt à regarder ces chiffres pour nous éviter les mensonges qu’ils déversent dans les notes de nos incompétents de ministres et de nos députés.
La spirale négative des faillites ne concerne pas que le secteur productif ou commercial, elle touche aussi les banques. Pour se protéger de la défaillance des futurs emprunteurs, les exigences de garanties seront plus élevées pour la création d’entreprise ou pour celles qui souhaitent se développer. Le bilan est pourtant bien sombre puisque 63% des chefs d’entreprises ont des difficultés financières accompagnées d’une baisse du chiffre d’affaires.
Les chiffres valent bien mieux qu’un grand discours.
Le nombre des faillites d’entreprises en 2025 est plus élevé que pendant la crise bancaire de 2008. Notre économie est en phase de mort avancée et aucun gouvernement depuis 17 ans n’a émis le souhait de trouver le remède contre la faillite généralisée.
Nous sommes en voie de tiers mondisation et pourtant, nous allouons 55 milliards d’euros aux migrants qui entrent en France chaque année.
Les analystes tentent de calmer la tempête en qualifiant cet épisode économique, en manipulant les appréciations pour décrire le phénomène de haut mais de stable.
« Sans surprise, dans une économie poussive, le plateau durable que nous envisagions en début d’année s’est installé sur ce premier semestre au-delà de 68.000 défauts. Un niveau au plus haut donc, mais stable. » - Thierry Millon, Directeur des études chez Altares
Comme le gouvernement est incapable de redresser le pays, les liquidateurs d’entreprises poursuivent le redressement judiciaire pour faire rentrer les derniers euros qui restent dans les poches des chefs d’entreprises. Passons sur les cabinets d’experts-comptables qui perdent chaque jour des clients qui déposent le bilan et de facto licencient leur personnel.
La vague qui noie les petits entrepreneurs va bientôt toucher les grandes entreprises qui se goinfrent de l’aide de l’Etat avec le cadeau fiscal de la macronie qui nous coûte 230 milliards chaque année.
Si la haute fonction publique, qui est majoritaire au sein des conseils d’administration des entreprises du CAC 40, maintient sa gouvernance, comme le gouvernement gère le pays, ce sont des pans entiers de l’économie qui vont disparaître d’ici peu.
L’économie sociale et solidaire à marche forcée
Initié par Benoît Hamon, Ministre de l’Enseignement supérieur en 2014, Pépite France fédère les Pépite (Pôles Étudiants pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat) répartis sur tout le territoire français.
Les Pépite ont pour mission de renforcer la culture entrepreneuriale et l’innovation dans l’enseignement supérieur, en mettant en œuvre des actions de sensibilisation, de formation et d’accompagnement.
Pépite France favorise la mise en relation des projets de création d’entreprise des étudiants et jeunes diplômés avec les entreprises ainsi que les structures d’accompagnement et de financement.
Autant de vessies prises pour des lanternes est consternant.
Benoît Hamon est le promoteur du revenu universel. Selon ses mots c’est « un outil de justice en ce qu’il permet d’éradiquer la pauvreté ». Un outil d’émancipation aussi, dans un monde où le travail rend parfois malade. « Il donne du temps. Il donne de l’argent. Il donne de la liberté ».
Une enquête Ifop publiée en mai 2015 indique que 60 % des sondés étaient favorables à l’idée d’un revenu de base". Le Mouvement français pour un revenu de base (MFRB) n’y voit pas « un outil de lutte contre le chômage, mais un moyen de libérer le travail » où « les premiers bénéficiaires seraient les personnes déjà intégrées dans le marché du travail, qui pourraient décider de travailler moins ou mieux ». Le revenu de base inconditionnel libérerait en effet de la contrainte de l’emploi.
Plus de la moitié des pauvres ont moins de 30 ans.
L’Observatoire des inégalités avait prédit, dans un rapport, un avenir difficile aux jeunes qui subiront « l’essentiel des retombées économiques » de la crise. Mais avant même le Covid-19, leur situation s’était dégradée. Pour soutenir la « génération covid » et plus largement les 5,3 millions de pauvres, l’Observatoire proposait la création d’un revenu minimum unique.
Benoît Hamon a quitté la vie politique tout en conservant son titre et son indemnité de conseiller régional. Benoît Hamon est devenu Directeur Général de SINGA Global.
- “Je ressens le besoin d’être davantage dans l’action, et SINGA est l’un de ces mouvements qui génère énormément d’impact sur le terrain. L’innovation sociale et économique se nourrit des migrations et de la création de liens. Les sociétés les plus inclusives sont d’ailleurs celles dont les économies sont les plus innovantes. Il est d’autant plus important d’être innovant que le danger numéro un est le changement climatique et réclame de mobiliser tous les génies, talents et formes d’intelligence pour y répondre collectivement.”
SINGA Global est une ONG qui a vocation à créer du lien entre les migrants et la société d’accueil. Singa est sponsorisée par Microsoft, Obama Fondation et en arrière-plan par George Soros.
Benoît Hamon a déclaré en 2024 : “C’est avec un profond honneur et une grande responsabilité que je prends la présidence d’ESS France. Je m’engage à continuer de promouvoir l’inclusion des personnes exilées au sein de notre société, qui grâce à leur diversité, leurs talents et leurs compétences, enrichissent notre tissu économique et social. Ils ont indéniablement un rôle essentiel à jouer dans la construction d’une économie plus solidaire et inclusive et surtout plus prospère.”
Les ex ministres socialistes sous la présidence de François Hollande, auxquels il faut ajouter Emmanuel Macron, ont pris part au dépeçage de notre pays. Le projet socialiste est réel, il est juste maquillé à la sauce Rothschild, pour faire oublier Karl Marx et George Soros.
Geopolintel 7 novembre 2025













