Barnier aidé par Macron et de l’Europe vont s’attaquer à dégraisser le « Mamouth » de l’éducation nationale pour prioriser le financement de la transition énergétique pour engraisser les lobbyistes de Bruxelles.
Un rapport réalisé par l’Inspection générale de l’Education est paru. Cette commande provient de Matignon qui envisage plusieurs pistes pour réaliser de nouvelles coupes budgétaires à l’Education nationale, sous le prétexte du « déclin démographique ».
Le rapport de 166 pages préconise la suppression de milliers de postes et la fermeture de centaines de classes.
Le rapport évoque la possibilité de fermer 2 000 écoles pour récupérer 5 000 postes d’enseignants. La première cible sont les écoles rurales qui vont fermer, forçant les habitants à déménager peut être au profit des futurs migrants.
La plus grosse folie des rapporteurs indique qu’il faut une « adaptation du maillage territorial des écoles ». Cela se traduirait par la fermeture d’écoles et non de classes. Les écoles vont être évaluées pour savoir qui « pourrait être accueilli dans une école du même secteur à moins de 20 minutes de temps de trajet en voiture ».
Les chiffres du ministère de l’éducation nationale sont alarmants. La France comptait 61 373 établissements scolaires publics de niveau maternelle ou élémentaire en 1982, et seulement 44 312 en 2021, soit une baisse de 17 061 écoles en quarante ans.
A terme c’est la digitalisation de l’enseignement comparable au télétravail qui nous pend au nez pour transformer nos enfants en idiots illettrés.
Bercy dit réaliser une centaine de milliards d’euros d’économies pour rentrer dans les critères du déficit d’ici 2027
Les collectivités locales sont les derniers de la classe en investissements écologiques et sont surtout selon, Macron et Berçy, les responsables de la dette française avec un déficit de 16 milliards d’euros. En guise de punition, les collectivités vont devoir « plus que doubler » leurs dépenses climatiques chaque année.
La commission des finances de l’Assemblée nationale conteste ces chiffres qui sont falsifiés selon l’organisation aux ordres qui les publient.
Le génie de Berçy qui devait mettre à genoux l’économie russe a mis à plat ventre les recettes de notre pays. Accuser les collectivités d’être la cause de notre dette est absurde, puisque nous distribuons l’argent des contribuables aux quatre vents de la guerre en Ukraine, aux migrants, aux associations à hauteur de 23 milliards, aux entreprises à hauteur de 160 milliards et dans des projets d’entreprises qui n’investissent en France que par l’appât du gain des subventions qui se comptent en dizaines de milliards.
A cela il faut pointer du doigt les dépenses de la sécurité sociale et l’explosion des arrêts maladies. Bruno Le Maire a lancé la bombe du problème du modèle social à la française et ses abus. C’est une honte de voir l’ancien ministre de l’économie se soustraitre de sa responsabilité sur l’augmentation de la dette publique alors qu’il est en poste depuis 2017.
« 5 milliards d’euros de dépenses supplémentaires sur les indemnités journalières en dix ans. Ça veut dire que, sur les dix prochaines années, c’est 50 milliards d’euros de dépenses supplémentaires à cause des arrêts maladie ».
Ceux qui pensent que Barnier, drapé de sa fausse image de gaulliste, va redresser les comptes publics se leurrent. Dans son discours de passation avec l’ancien premier ministre Gabriel Attal, il a clairement indiqué qui seront les victimes des futures mesures de répression fiscales avec un objectif d’économie de 30 milliards, ce sont les gens d’en bas.
Le syndrome « gilet jaune » va encore frapper ceux qui subissent chaque jour les incohérences de la transition énergétique. Il reviendra plus cher d’aller travailler que de percevoir des allocations. Et comme cela ne suffit pas il va falloir encore radier ces chômeurs qui coutent un pognon de dingue.
La France a le niveau de dépenses le plus élevé des pays développés en Europe et si l’on regarde les chiffres des prélèvements des entreprises, la France représente à elle seule 42 % des prélèvements des entreprises en Europe.
Ce n’est plus une cure d’assainissement des comptes, c’est un massacre social qui va plonger la France dans une spirale de tiers-mondisation chorégraphiée par les organisateurs des JO de Paris et un Emmanuel Macron bondissant comme un enfant qui jouit après avoir cassé son jouet.
Bruno Le Maire, peut être sous l’emprise de stupéfiants, a récusé toute intention d’austérité : « Arrêtons les fantasmes, regardons les chiffres, la France n’a jamais connu d’austérité depuis 50 ans ». « Ne rien faire » reviendrait à « jeter l’argent par les fenêtres ». « augmenter les impôts », serait « une impasse ». « jamais je n’augmenterai les impôts ».
Vu comme cela nous pouvons croire Bruno Le Maire, jamais il n’augmentera les impôts puisqu’il est démissionnaire, c’est son successeur qui s’en chargera et critiquera l’irresponsabilité de ces paroles.
Pourquoi changer, si l’objectif de ceux qui possèdent 63% de notre dette, veulent privatiser la France comme l’Ukraine ?
Geopolintel 18 septembre 2024