La FNSEA est le lobby agricole français qui utilise les agriculteurs pour influencer le ministre de l’agriculture et continuer à maquiller l’activité agro-alimentaire en paysannerie pour toucher la pactole de la PAC.
Homme d’affaires, Arnaud Rousseau a été élu le 13 avril 2023 à la tête de la FNSEA, pour que les riches puissent continuer à s’attribuer le maximum des 12 milliards d’aides agricoles de Bruxelles. Arnaud Rousseau est le premier lobbyiste céréalier de France avec le groupe agro-industriel Avril, un géant des huiles qui pèse près de sept milliards de chiffre d’affaires en 2021.

La FNSEA s’est donné pour objectif d’accompagner les agriculteurs dans la performance économique, sociale et environnementale. Il n’a jamais été question d’accorder des dérogations sur le prix de l’électricité qui est le premier poste de dépense des agriculteurs.

Chez les éleveurs comme le leader Jérôme Bayle de Montesquieu-Volvestre, le prix de l’électricité a été multiplié par quatre et ce n’est pas la hausse du carburant qui cause la détresse agricole.
Bruxelles est « l’assassin » de la profession, en imposant des normes pour que l’agro-alimentaire garde la main sur le secteur de l’alimentation. Sur une exploitation, l’énergie coûte entre 6 000 et 26 000 euros par an. L’énergie représente entre 10 et 20% des charges de l’exploitation.
Le ministère de l’Agriculture confirme que « plus de 71 % de la facture énergétique des éleveurs porcins provient de l’électricité ».

Mais pour les « barons » de la FNSEA, le carburant est la première source d’énergie utile aux producteurs de céréales et des grandes cultures. La consommation de gazole non routier représente 53 % de la facture énergétique des exploitations et l’électricité 30 %.

Arnaud Rousseau a obtenu ce qu’il voulait en instrumentalisant la colère des agriculteurs.
Ils n’ont rien obtenu et vont rentrer à la maison avec une hausse de l’électricité de presque 10% sans que la « grande gueule » du mouvement, Jérôme Bayle, ne dise quoi que ce soit. Il aura surement une récompense pour services rendus dans une commission de la FNSEA de la région Occitanie.

Le centre-ville de Saint-Gaudens (31) a été bloqué en décembre 2023 par une cinquantaine d’agriculteurs suite à l’appel de la FDSEA 31 et des Jeunes agriculteurs de Haute-Garonne.
Jérôme Bayle était présent.
La maladie hémorragique épizootique qui touche les bovins de l’ouest occitan laisse les paysans démunis. « ce sont des conséquences financières et morales [...] les frais vétérinaires ont explosé, on a des pertes d’animaux, des baisses de prix sur les broutards » raconte Jérôme Bayle, éleveur à Montesquieu -Volvestre. (Cent pour Cent)

Une délégation d’agriculteurs a été reçu par la sous-préfecture mais Jérôme Bayle pense que c’est plus haut que se joue ce dossier : « le ministre est venu chez nous, il a fait des promesses, mais les promesses des politicards rendent les fous joyeux et aujourd’hui les éleveurs ne sont ni fous et encore moins joyeux... »

Patrick Davezac est éleveur à Rieumes, il se plaignait en 2011, de perdre un euro au kilo des bêtes qu’il élevait. Sur un animal de 500 kg, cela fait 500 euros de perte. Il déclarait en septembre 2011 à la Dépêche du Midi : « Comment voulez-vous qu’on s’en sorte ? Il n’y a plus de trésorerie. Je vends moins cher que mes parents vendaient. On va voir, très vite, des cessations d’activité ».
Maintenant il siège comme Vice-Président - Délégué viande à la FDSEA.
Christian Mazas, président de la FDSEA 31 est come son patron de la FNSEA, exploitant céréalier sur la commune de Nailloux.

Jérôme Bayle a crée un groupe Facebook appelé « les Rugbyculteurs » et a motivé les troupes comme le rituel du vestiaire avant le match. « Plusieurs de mes amis présents m’ont dit qu’ils n’en pouvaient plus et qu’il fallait agir, certains m’ont poussé à porter la voix de ce ras-le-bol ».
« Depuis une décennie, je ne me rémunère plus. Avec le peu d’argent que je gagne, je me contente de payer mes factures d’eau, de gaz, d’électricité et d’acheter du gazole. Je m’occupe de mes 90 vaches seul, parfois avec ma mère, et je bosse quatorze heures par jour : à un moment, la coupe est pleine ».

« Lorsque le commandant de gendarmerie m’a dit que nous ne pouvions pas entrer sur l’autoroute avec nos tracteurs, je lui ai répondu que seule une balle en pleine tête m’empêcherait d’avancer. Je lui ai demandé s’il était prêt à tirer parce que moi, j’étais prêt à mourir ».

Jérôme Bayle n’a pas pris de balle dans la tête, il s’est produit sur une scène médiatique qui lui promet un bel avenir en politique avec cette manipulation contre ses « frères » qui vont mourir.
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