Après la vaccination, des patients ont vu leur cancer réapparaitre. Est-ce un hasard ou un effet secondaire, telle est la question ?
Une femme de 48 ans, patiente atteinte d’un cancer en 2016, a été informée après une biopsie de la reprise de son cancer du sein. Le traitement proposé consistait à effectuer l’ablation totale de la glande mammaire. Mais un revirement de dernière minute a motivé le chirurgien de ne plus procéder à la mastectomie mais de s’orienter vers un traitement classique en raison de la progression de la métastase osseuse sur la hanche droite.
L’analyse de sang de la patiente du sein exprime un taux de D Dimères de 1200 alors que la norme minimale pour parler de thrombose est de 500.
Ces cancers qui préoccupent les oncologues, présentent des symptômes nouveaux que l’ont peut classer dans la famille des stroma tumoraux qui peuvent être liés à l’inflammation de la protéine de pointes du sars cov 2.
L’observation d’un autre cas de cancer, pour lequel les services d’oncologie ont prédit de devoir vivre avec la maladie sans pronostic de décès, montre que la moelle osseuse est le foyer cancéreux. Le patient s’est rendu au service de radiologie pour des douleurs thoraciques après avoir éternué. Le bilan est une fracture de côte.
Ce patient triplement vacciné, présentait des taux de D Dimères au delà de la norme, suggérant une thrombose. L’étude du système veineux a démontré que le patient avait l’artère fémorale bouchée à 70%, la veine saphène à 50% ainsi que les deux artères rénales.
En 2023, les données de projection du nombre de nouveaux cas de cancers s’élèvent à 433 136 pour l’ensemble des localisations. Comparativement aux autres années, l’année 2023 présente une hausse de 53 000 cas de cancer supplémentaires. Entre 1990 et 2023 le nombre de cas chez les hommes est passé de 124 290 à 245 610. Chez les femmes l’augmentation est de 91 840 cas en 1990 à 187 256 cas en 2023.
Si la chirurgie reste le premier traitement des cancers, le recours aux nouveaux traitements d’immunothérapie progresse aux côtés des traitements traditionnels.
Pour la patiente atteinte du cancer du sein, qui avait vu son chirurgien en novembre pour faire l’ablation du sein droit, cette intervention a été abandonnée pour un traitement classique à base de chimiothérapie et d’immunothérapie.
Elle est très heureuse de conserver son sein pour préserver sa féminité, mais l’évolution de ses métastases osseuses est très rapide.
L’administration directe aux malades d’anticorps ciblant le SARS-CoV-2 (immunothérapie passive) a d’ailleurs été utilisée dès les premiers mois de la pandémie, à titre compassionnel, en administrant aux plus sévèrement atteints les anticorps produits naturellement par des patients guéris de la maladie.
L’immunothérapie dans le domaine du cancer permet de ne pas attaquer directement les cellules tumorales comme le font les chimiothérapies ou la radiothérapie. Cette approche consiste à activer le système immunitaire du patient, pour l’aider à reconnaître les cellules cancéreuses et conduire à leur destruction.
L’évolution de la maladie des deux patients cités, trouve un point de convergence après l’injection de la troisième dose. Dans ces deux cas, les premiers symptômes ont été une grande fatigue à la marche et à la respiration.
Les deux patients ont eu une validation que leur cancer s’est ramifié par le sang. C’est une invasion osseuse tumorale, avec une augmentation ostéoclastique et des lésions lithiques.
Le processus biochimique des cellules métastatiques entraîne différentes manifestations de morbidité osseuse avec une hypercalcémie, des lésions lytiques, de la douleur et des fractures par affaiblissement de la structure osseuse.
La COVID-19 a un impact catastrophique sur le cancer, c’est un constat qui doit nous questionner aussi sur le rôle de la vaccination.
Actuellement on ne peut généraliser, mais constater que la hausse du cancer coïncide bien avec le Covid et la vaccination.
Si l’on doit s’interroger sur le lien vaccin et cancer, c’est sur l’observation clinique du foyer cancéreux. La patiente qui a eu une résurgence de son cancer su sein, présentait en 2016 des cellules cancéreuses sur ses deux seins, en 2023, ce ne sont pas des cellules cancéreuses qui ont été analysées. Le carottage a montré la présence d’un stroma tumoral.
Le stroma tumoral a une grande responsabilité dans l’agressivité des cancers du sein. La croissance tumorale ne peut se faire sans le soutient du stroma.
Selon la revue médicale Medisite, la deuxième dose de vaccin Covid provoque la mobilisation massive d’un groupe de cellules qui sont normalement rares. Ces dernières, appelées monocytes, expriment des niveaux élevés de gènes antiviraux. Elles réagissent à peine lors d’une infection COVID-19 réelle. Or, le vaccin Pfizer les a induits.
Les monocytes sont présentes dans le stroma et jouent un rôle avec les cellules de cancer du sein. Cette coopération est responsable d’un certain nombre de facteurs d’agressivité permettant la progression tumorale et l’angiogenèse.
L’angiogenèse correspond à la formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui sont responsables des ramifications métastatiques. L’angiogenèse tumorale est la mise en place d’une vascularisation dédiée à l’irrigation du tissu cancéreux.
Des chercheurs basés à Louvain se sont penchés sur la relation entre la nature des vaisseaux sanguins tumoraux et la mise en place d’une réponse immunitaire anti-tumorale. Pour cela, ils ont observé comment réagissaient, in vivo, des tumeurs exposées à des immunothérapies et à des molécules censées « normaliser » le réseau sanguin tumoral, les « anti-angiogéniques ». Cette normalisation induit notamment une amélioration du trafic des lymphocytes à travers le micro-réseau sanguin local et plusieurs études ont déjà montré qu’elle pouvait ainsi favoriser l’action des cellules immunitaires au cœur de la tumeur.
La fibronectine est nécessaire et essentielle pour la progression de la tumeur.
Une étude observationnelle réalisée chez des patients COVID-19 gravement malades a mis en évidence le rôle de la fibronectine en tant que marqueur de la gravité de la maladie, affichant une élévation significative chez les patients qui n’ont pas survécu.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/ar...
La protéine de pointe du SARS-CoV-2 induit une inflammation endothéliale qui peut se traduire par un stroma tumoral et activer la fibronectine pour la ramification de la cellule cancéreuse.
Les coagulopathies consécutives à la vaccination contre le SRAS-CoV-2 peuvent résulter d’un effet combiné de la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 et des voies de signalisation déclenchées par le vecteur de l’adénovirus.