Geopolintel

Un taux de D-dimères élevé confirme que le vaccin a provoqué des thromboses

dimanche 26 septembre 2021

Un cas de thrombose atypique après la vaccination

Les médecins poussent un peu plus leur interrogatoire, cette femme n’a pas de fièvre, ni de faiblesse, pas de trouble de la vision ou de langage. Son test de dépistage au coronavirus est négatif et ses constantes sont normales. Mais la patiente indique qu’elle a été vaccinée avec le vaccin anti-Covid de Johnson & Johnson, douze jours auparavant. Ses analyses sanguines révèlent qu’elle présente une thrombocytopénie et un taux élevé de D-dimères. Ces deux marqueurs biologiques sont le signe d’une thrombose thrombocytopénique atypique. De plus, la patiente possède des autoanticoprs anti-PF4, un autre marqueur d’une thrombose thrombocytopénique induite par la vaccination (VITT).

Pour confirmer ce diagnostic, la patiente passe un scanner du cerveau. À l’image, les médecins détectent une thrombose veineuse cérébrale dans les sinus gauche et transverse qui s’étend jusqu’à la veine jugulaire. Elle présente toutes les manifestations reconnues d’une VITT. Comment la soigner sachant que le CDC recommande de ne pas utiliser l’héparine, un anticoagulant, pour soigner les cas de VITT ?

Soigner les patients sans héparine

Les médecins décident de lui administrer de la bivalirudine en intraveineuse. Ce médicament est un anticoagulant qui inhibe spécifiquement la thrombine, un des facteurs de coagulation. La patiente reste sous traitement pendant six jours durant lesquels son nombre de plaquettes redevient normal. Après sa sortie de l’hôpital, ses maux de tête se sont résorbés et elle ne souffre pas de séquelles de sa thrombose veineuse cérébrale.
Futura Sciences
https://www.futura-sciences.com/san...

Syndrome de coagulation intravasculaire disséminée
A Définition
La coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) constitue un syndrome caractérisé par un processus d’activation anormale de la coagulation avec formation de microthrombi fibrineux intravasculaires et viscéraux.
Le processus provoque la consommation des facteurs humoraux et cellulaires de l’hémostase. Il est suivi d’une fibrinolyse secondaire d’intensité variable. C’est un syndrome multithrombotique touchant essentiellement la microcirculation. Il induit des lésions viscérales par ischémie, associées ou non à des manifestations hémorragiques par consommation exagérée des facteurs de coagulation. Le syndrome de CIVD constitue, quelle qu’en soit la cause, un important facteur de gravité.
http://www.ce-mir.fr/UserFiles/File...

.

Dosage de D-dimères : que signifie un taux élevé ?

Lors de la formation de caillots, la fibrine est produite en excès et des mécanismes vont la détruire. Parmi les produits de dégradation de la fibrine, on peut trouver les D-dimères, qui, lorsqu’ils sont augmentés, laissent suspecter la présence d’une phlébite ou d’une embolie pulmonaire.

En quoi consiste le dosage des D-dimères ? Comment interpréter les résultats ?
Définition : que sont les D-dimères ?

Les D-dimères sont des molécules résultant de la destruction de la fibrine, une protéine produite essentiellement lors de la coagulation du sang. La présence de D-dimères dans le sang est normale, mais à taux faible, et son dosage permet en cas d’augmentation importante, de détecter la présence d’un caillot de sang ou thrombus. Les D-Dimères sont dosés en cas de suspicion de thrombose veineuse profonde (phlébite) ou d’embolie pulmonaire. Néanmoins, les D-Dimères ne sont pas spécifiques, et sont augmentés dans de nombreux autres cas (sujet âgé, certaines infections, femme enceinte).

Taux normal

Le taux de D-dimères dans le sang est normalement inférieur 500 microgrammes par litre, mais comme tout dosage sanguin, les normes peuvent légèrement varier d’un laboratoire à l’autre.

Dosage des D-dimères

Les D-Dimères sont dosés en cas de suspicion de thrombose veineuse profonde (phlébite) ou d’embolie pulmonaire.

Le dosage sanguin des D-dimères se fait par une simple prise de sang. Il permet de suspecter fortement le diagnostic d’embolie pulmonaire et de thrombose veineuse profonde lorsqu’il est augmenté. L’embolie pulmonaire correspond à une occlusion de l’artère pulmonaire par un caillot. Elle est l’une des complications les plus fréquentes et les plus graves de la phlébite. Dans près de 3 cas sur 4, l’embolie pulmonaire, qui est une urgence, est provoquée par un caillot sanguin initialement formé dans une veine des jambes. Le dosage sanguin des D-dimères est intéressant à effectuer lorsque l’on évoque le diagnostic de thrombose veineuse profonde ou d’embolie pulmonaire. Il permet de confirmer le diagnostic de thrombose ou d’embolie pulmonaire, mais également dans de nombreuses situations, d’éviter de pratiquer inutilement certains examens invasifs. Ce test peut être pratiqué en urgence.

Interprétation du dosage
D-dimères bas

Ce test est sensible à plus de 95%. Un faible taux de D-dimères permet d’exclure pratiquement à 100% une embolie pulmonaire ou une thrombose veineuse profonde. Un test négatif inférieur à 500 microgrammes par litre permet d’éliminer formellement une embolie pulmonaire et/ou une phlébite.

D-dimères élevés

Cependant même si ce test est très sensible, il est peu spécifique : les D-dimères peuvent également être augmentés au cours de certaines situations et provoquer des « faux positifs » : la formation de petites quantités de fibrine peut avoir lieu au décours de situations parfois physiologiques comme lors d’une grossesse, de pathologies inflammatoires, de cancers, de la résorption d’hématome ou après une intervention chirurgicale. Ainsi, une élévation des D-dimères ne signifie pas forcément la présence d’une embolie pulmonaire ou d’une thrombose veineuse profonde.

Quoi qu’il en soit, sa valeur prédictive négative est excellente : l’absence d’augmentation du taux sanguin de D-dimères élimine le diagnostic d’embolie pulmonaire ou de thrombose veineuse profonde. Une augmentation des D dimères ne permet donc pas de faire un diagnostic immédiat de la présence d’une thrombose. Il est indispensable d’effectuer d’autres examens pour affirmer la présence d’un caillot comme un écho-doppler à la recherche de signes de phlébite des membres inférieurs ou un angio-scanner lors d’une suspicion d’embolie pulmonaire.

Quand consulter ?
Voir un exemple

Lorsqu’un résultat de D-dimères est élevé, il est nécessaire de consulter un médecin qui saura faire la différence entre un « faux positif » et la présence d’une thrombose. Au moindre doute, il prescrira en urgence, les examens complémentaires indispensables. Inversement, face à un essoufflement inhabituel, une douleur thoracique ou des signes de phlébite, il faut consulter pour que le médecin prescrive un dosage des D-dimères. « Au moindre doute sur une phlébite, un simple dosage des D-dimères est rapide et permet un diagnostic rapide. Il est néanmoins important d’interpréter les résultats en fonction de l’âge car ils augmentent physiologiquement avec celui-ci », précise le Dr Anne-Christine Della Valle.

Merci au Dr Anne-Christine Della Valle, médecin généraliste.

—  0 commentaires  —

© Geopolintel 2009-2023 - site réalisé avec SPIP - l'actualité Geopolintel avec RSS Suivre la vie du site