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Les pollueurs du Great Reset achètent leur bonus écologique

lundi 27 février 2023

Quitte à donner le ton, autant peindre en vert ce qui pollue.
C’est la tendance de ceux qui nous poussent à abandonner les énergies du pétrole et du Gaz.
Sauf que sans ces deux énergies il n’y a plu d’économie.
Alors autant inventer un marché dit de crédit carbone, ou un droit à polluer si on a planté des arbres.
Ce qui s’est planté c’est leur boule de cristal de voyante qui impose des normes pour éviter de donner de la richesse à la Russie et la Chine.
Mais comme on continue de nous prendre pour des cons, et il faut réhabiliter cette expression, les industriels se maquillent en vert, comme les militaires qui font des manœuvres, pour générer des pertes humaines et économiques.

La bulle « verte », est une idée du clan Rothschild via la banque des règlements internationaux, pour insuffler une nouvelle fraude économique et ruiner les petites et moyennes entreprises, qui seront avalées par les géants du secteur.

Pour compenser leurs émissions de gaz à effet de serre, les entreprises achètent des crédits carbone et se foutent des écolos qui les ont aidé à gagner les élections tout en sacrifiant leurs mains sur le bitume et les œuvres d’art.

C’est le célèbre George Soros qui fiance ces idiots qui ne pourront entrevoir comme fuite un revenu universel, quand ils auront finir de nous nuire.

Une entreprise qui émet des gaz à effet de serre peut acheter un crédit carbone pour financer un projet qui permet de réduire le CO2 . En résumé, polluez tout en plantant des arbres. Les crédits carbone existent depuis 2005 avec le protocole de Kyoto. C’est un marché du droit à polluer tout en ayant bonne conscience.

La viabilité de cette débilité serait viable si on taxait les yachts et les jets privés des excités de Davos, qui pensent plus à garnir leurs secrétaires d’escorts que de veiller à sauver la planète.

Mais la raison est plus forte que les idiots libidineux de Davos.
Vanguard quitte le monde de la finance climatique

L’idéologie climatique c’est fini, les fonds de gestion d’actifs constatent que la politique absurde pilotée par les lobbies affiliés à Davos leur fait perdre beaucoup d’argent et de crédibilité auprès des investisseurs.

Vanguard, deuxième fond de gestion d’actifs financiers au monde derrière BlackRock, quitte la Net Zero Asset Managers Initiative .
« Nous avons décidé de nous retirer de NZAM afin de pouvoir fournir la clarté que nos investisseurs souhaitent sur le rôle des fonds indiciels et sur la façon dont nous pensons aux risques matériels, y compris les risques liés au climat »
« De telles initiatives de l’industrie peuvent faire avancer un dialogue constructif, mais parfois elles peuvent aussi semer la confusion quant aux points de vue des entreprises d’investissement individuelles. Cela a été le cas, en particulier en ce qui concerne l’applicabilité des approches nettes zéro aux fonds indiciels largement diversifiés privilégiés par de nombreux investisseurs de Vanguard »
« Ce changement de statut de membre de NZAM n’affectera pas notre engagement à aider nos investisseurs à gérer les risques que le changement climatique peut poser à leurs rendements à long terme ».

La majorité des crédits carbone « ne valent rien »

Selon une enquête « The Guardian » et « Die Zeit » révèlent, sur la base d’études scientifiques, que la majorité des certificats délivrés par l’organisme de certification Verra sont « fantômes ». Les entreprises, elles, les achètent pour compenser leurs émissions de CO2.

Au total, « 94 % des crédits » liés à des projets en forêt tropicale « n’ont pas d’effet bénéfique pour le climat », selon « The Guardian ».

On connaissait déjà les limites de la compensation carbone, mécanisme qui vise à financer des projets favorables au climat tout en continuant des activités polluantes. On apprend désormais que les crédits carbone, proposés aux entreprises pour compenser leurs émissions de gaz à effet de serre, « ne valent rien ». C’est la conclusion d’une enquête du quotidien britannique The Guardian et de l’hebdomadaire allemand Die Zeit, publiée mercredi en partenariat avec l’ONG d’investigation SourceMaterial. Elle montre qu’une large majorité des crédits carbone certifiés par l’organisation Verra – un standard de référence qu’utilisent entre autres Disney, Shell, EasyJet, Gucci, Netflix – sont des « crédits fantômes ».

Les sociétés peuvent acheter ces crédits carbone, ou certificats, pour financer des projets de reforestation, de déploiement d’énergie renouvelable, ou de protection contre la déforestation. Bref, tout ce qui est bon pour atteindre la neutralité carbone, objectif de nombreuses entreprises. Cette méthode est notamment plébiscitée par les grands groupes, soucieux d’afficher leur – présumée – bonne foi environnementale et vendre des produits étiquetés « neutres en carbone ».

Pour générer un « crédit carbone », il faut par exemple qu’une partie de forêt tropicale, menacée par la déforestation, ne soit finalement pas abattue. La superficie de forêt ainsi « sauvée » correspond à un certain volume de carbone, qui pourra continuer à être absorbé par les arbres. Des entreprises peuvent ensuite acheter des crédits équivalant à ces volumes absorbés de CO2 pour annuler leur propre impact climatique, par une simple transaction financière. Par exemple : une organisation à l’origine d’un projet qui évite 100 hectares de déforestation pourra convertir cette opération en 40 000 équivalents CO2 évités. Ceci grâce à une formule approuvée par Verra. Ces émissions économisées pourront ensuite être achetées par une entreprise, compensant ainsi ses propres émissions de carbone.

94 % des crédits n’ont pas d’effet bénéfique pour le climat

Verra et d’autres organismes sont donc censés certifier aux entreprises que les projets qu’elles financent en achetant des crédits carbone sont bien réels. Là où le bât blesse, c’est lorsqu’on s’intéresse à la méthodologie pour estimer les volumes de CO2 « sauvés ». La menace pour les forêts aurait ainsi été surestimée d’environ 400 % en moyenne pour les projets Verra, selon une étude de 2022 de l’université de Cambridge. Autorisant ainsi les entreprises à polluer beaucoup plus ce qu’elles ont effectivement évité par leurs financements.

Par ailleurs, The Guardian et de Die Zeit n’ont identifié des « preuves d’une réduction de la déforestation » que pour « seulement une poignée » des projets de Verra. Au total, « 94 % des crédits » liés à des projets en forêt tropicale « n’ont pas d’effet bénéfique pour le climat », selon The Guardian. Pire, ces manquements aggravent le réchauffement climatique en retardant la modification des comportements, puisque les consommateurs pensent pouvoir voyager en avion, acheter de nouveaux vêtements et manger de la viande sans aggraver la crise climatique.

Les journalistes ont analysé les résultats de trois études scientifiques, qui elles-mêmes ont utilisé des images satellites pour vérifier les résultats de ces plans de compensation. Les experts ont utilisé différentes méthodes et périodes de temps, et ont examiné différentes gammes de projets. « L’enquête s’est appuyée sur des dizaines d’entretiens et de reportages sur le terrain avec des scientifiques, des initiés de l’industrie et des communautés autochtones », détaille The Guardian. Si une approche de modélisation n’est jamais parfaite, les données ont tout de même montré un véritable manque d’efficacité de ces initiatives.

Droits de l’homme bafoués

Enfin, une de ces actions pose des préoccupations sérieuses quant au respect des droits de l’homme. The Guardian explique avoir visité un projet phare au Pérou et y avoir vu des vidéos qui, selon les habitants, montrent leurs maisons abattues par les gardes du parc et la police. Ils mentionnent également des expulsions forcées et des tensions avec les autorités du parc.

Verra, plus grand organisme mondial de certification des crédits carbone, a répondu à cette enquête sur son site Internet, plaidant que les études sur lesquelles se sont basés les médias comportaient des « erreurs massives de calcul ». L’ONG, basée à Washington, ajoute que la vente des crédits carbone a redirigé « des milliards de dollars » depuis 2009 vers « l’action climatique » et la « protection et restauration d’écosystèmes ». Verra affirme également avoir « récemment » revu ses méthodes de calcul et explique être en train d’uniformiser sa méthodologie.

Libération

La Banque des règlements internationaux redoute une « bulle verte » en Bourse

Par Hervé Rousseau

L’institution basée en Suisse, considérée la banque centrale des banques centrales, s’inquiète des valorisations excessives de certains actifs ESG.

Dans son rapport trimestriel publié lundi, la Banque des règlements internationaux (BRI) s’inquiète face à l’envolée des investissements dits « durables » et interroge sur une possible « bulle verte ». Alors que les marchés financiers ont envoyé des « signaux contrastés » au cours des derniers mois, traduisant « un certain malaise » quant aux perspectives de reprise, l’institution basée à Bâle, en Suisse, s’est penchée sur ce segment de marché en plein boom.

« Si ce développement est fondamentalement bienvenu - aider à financer la transition vers un monde à faible empreinte carbone -, pourrait-il générer des déséquilibres financiers significatifs ? », s’interroge la BRI. Historiquement, les investissements qui accompagnent des grands changements économiques et sociaux tendent, après une phase initiale d’essor, à subir de larges corrections, a rappelé l’institution, qui cite en exemple l’envolée des placements dans les compagnies de chemin de fer au XIXe siècle ou la bulle technologique avec les placements dans les « dot.com » au tournant des années 2000. Or la BRI a relevé « des signes » qui semblent indiquer que les valorisations de ces actifs dits ESG sont tendus. Pour les entreprises liées aux énergies propres, les PE (ratios cours/bénéfices), se situent encore « bien au-delà » des prix que déboursent les investisseurs pour les valeurs de croissance, elles-mêmes déjà tendues, et cela même après un reflux depuis leur pic de janvier 2021, a illustré la BRI.

Chiffrer l’expansion de la finance verte reste cependant une tâche complexe, estime la BRI. Selon une définition large, le poids des actifs ESG aurait grossi d’un tiers entre 2016 et 2020 pour s’établir à 35 000 milliards de dollars (29 892 milliards d’euros), soit pas moins de 36 % des actifs gérés par des investisseurs professionnels. Selon une définition plus étroite, incluant uniquement les fonds communs de placement, ce type d’actifs pèserait plutôt 2 000 milliards de dollars, avec une croissance toutefois multipliée par dix au cours des cinq dernières années, note l’institution.

Notre analyse sur le secteur de l’énergie : À côté des entreprises spécialisées dans les énergies vertes, les acteurs historiques sont loin d’être immobiles. Les majors pétrolières multiplient les initiatives pour faire face aux enjeux de la transition climatique et énergétique. De ce point de vue, TotalEnergies, est certainement l’une des plus mobiles et a pris une longueur d’avance dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le changement de nom du groupe en mai dernier veut traduire le virage pris par le groupe. La stratégie « climat à horizon 2030 » de la société a été largement approuvée par les actionnaires avec à la clé des objectifs ambitieux. La conviction défendue par le groupe est que l’énergie a un rôle clé à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique. TotalEnergies mise notamment sur le gaz naturel — la moins émettrice des énergies fossiles — pour apporter au monde les ressources dont il a besoin tout en luttant contre le réchauffement climatique. Le groupe se montre en revanche très prudent dans sa politique d’acquisitions et pointe lui aussi les valorisations excessives de certains spécialistes des énergies renouvelables. En attendant de toucher les dividendes de cette stratégie à long terme, le groupe profite du redressement de la demande et de la hausse des prix de l’énergie. Le rendement est généreux et régulier. TotalEnergies est notre valeur favorite dans le secteur. Conserver.

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