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Biden est furieux contre l’Arabie saoudite qui réduit sa production de pétrole avant les élections de mi-mandat.

jeudi 13 octobre 2022

Le Royaume d’Arabie Saoudite a confirmé que Biden a tenté de les contraindre à reporter les baisses de production de pétrole après les élections de mi-mandat.

Les 23 pays de l’Opep+ ont décidé de faire grimper les prix du pétrole en réduisant la production. Les prix du pétrole ont chuté depuis le déclenchement du conflit en Ukraine.
L’ Arabie Saoudite s’estime inquiète pour son économie ainsi que les autres membres de l’OPEP. Un des grands perdants devait être la Russie, mais avec cette baisse programmée de la production, c’est Poutine qui en profite le plus ainsi que le parti républicain de Trump avec les élections de mi-mandat au Sénat et au Congrès.
De plus, Riyad a investi plus de 600 millions de dollars dans trois mastodontes énergétiques russes Gazprom, Rosneft et Lukoil.

« Il va y avoir des conséquences pour ce qu’ils ont fait, avec la Russie », a déclaré M. Biden. « Je ne vais pas m’étendre sur ce que j’envisagerai et ce que j’ai en tête. Mais il y aura - il y aura des conséquences. »

Le sénateur démocrate Richard Blumenthal et le représentant Ro Khanna ont présenté un projet de loi qui suspendrait immédiatement toutes les ventes d’armes américaines à l’Arabie saoudite pendant un an. Cette pause mettrait également un terme aux ventes de pièces de rechange et de réparation, de services d’appui et de soutien logistique.

Le député M. Menendez a promis d’utiliser sa position de président de la commission des affaires étrangères du Sénat pour bloquer toute vente d’armes aux Saoudiens à l’avenir. Menedez est un va-t’en guerre à l’origine du Taiwan Policy Act 2022. Le Sénat américain a adopté la loi sur la politique taïwanaise de 2022, qui accorde à Taïwan une aide à la sécurité de 6,5 milliards de dollars pour l’achat d’équipements militaires.

La réduction de pétrole correspond a la baisse de l’activité économique de l’Europe et de la Chine qui avec la stratégie du Zéro Covid a réduit sa consommation d’énergie.
Le constat de cette situation est un échec de la politique économique américaine qui a forcé ses alliées et partenaires a devoir appliquer les protocoles sanitaires et les sanctions contre la Russie.
Aucun pays ne peut se permettre de laisser couler son économie comme le font les pays européens, qui obéissent aveuglément à Washington.
Dans cette lutte énergétique, nous assistons à la fin du plan globaliste, qui impose des schémas de politiques absurdes surtout en ce qui concerne les pays de l’OPEP qui n’iront jamais vers la stratégie Zéro Carbone.

Le piège du Covid et de la guerre en Ukraine est en train de se retourner contre les mondialistes qui n’avaient jamais envisagé que l’OPEP puisse les lâcher.

Le monde unipolaire vit ses dernières heures, le CO2, l’ennemi énergétique fossile, a encore de beaux jours et reste essentiel pour faire fonctionner une économie.

Biden réévalue la relation des États-Unis avec l’Arabie saoudite au lendemain de la décision de l’OPEP+

  • Le président américain va œuvrer avec le Congrès pour « déterminer quelle doit être la bonne relation » avec Riyad, déclare la Maison Blanche

Le président Joe Biden cherche à réévaluer la relation entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, a déclaré la Maison Blanche, lundi, après que Riyad a pesé de tout son poids en faveur d’une réduction de la production mondiale de pétrole faisant ainsi grimper les prix.

« C’est une relation que nous devons continuer à réévaluer, que nous devons être prêts à revoir, et au vu de la décision de l’OPEP, je pense que c’est là où nous en sommes », a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil national de sécurité, lors d’une interview sur CNN.

Kirby faisait référence à l’annonce faite la semaine dernière par le groupe de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, connu sous le nom d’OPEP+, de réduire la production quotidienne de 2 millions de barils à partir de novembre. Les prix du pétrole ont rapidement bondi de quelque 10 % avant de connaître une légère accalmie cette semaine.

L’administration Biden a réagi violemment à cette décision, accusant l’OPEP+ de s’aligner sur la Russie alors que le Kremlin poursuit sa guerre en Ukraine. Les revenus pétroliers ont été une importante bouée de sauvetage pour Moscou, alors que l’Occident et ses alliés mondiaux cherchent à mettre un frein aux sources de financement de la Russie.

Kirby a déclaré que le président Biden est maintenant prêt à travailler avec le Congrès pour redéfinir les relations américano-saoudiennes.

« Le président est évidemment déçu par la décision de l’OPEP et il est prêt à travailler avec le Congrès pour déterminer quelles doivent être les bonnes relations avec l’Arabie saoudite à l’avenir », a-t-il déclaré.

Les démocrates au Congrès ont introduit, la semaine dernière, une proposition de loi qui exigerait le retrait des actifs militaires américains essentiels et des troupes stationnées en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis (EAU).

Environ 5 000 soldats sont actuellement stationnés en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, et la proposition de loi présentée par les représentants démocrates Sean Casten, Tom Malinowski et Susan Wild, prévoit leur retrait de ces pays, ainsi que le retrait de systèmes de défense aérienne cruciaux tels que les batteries de missiles Patriot et le système THAAD (Terminal High Altitude Area Defense).

Le système THAAD et les batteries Patriot seraient déplacés « vers un ou plusieurs autres lieux au Moyen-Orient, avec pour mission prioritaire de protéger les forces armées des États-Unis », peut-on lire dans le projet de loi.

AA.com

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