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En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idiots

vendredi 22 juillet 2022

Pour passer l’hiver et surmonter la chute des livraisons de gaz russe, la Commission européenne demande notamment aux Etats membres de l’UE de réduire, entre août 2022 et mars 2023, leur consommation nationale de gaz d’au moins 15% par rapport à la moyenne des 5 dernières années sur la même période.
La Tribune

« Baisser d’un degré son chauffage permet d’économiser 7% du gaz. »
Olivier Véran apothicaire vaccinal et porte parole du menteur de l’Elysée.

Voilà à quoi nous en sommes réduit avec la politique énergétique de la France.
Olivier Véran faisait un parallèle avec la situation de la France dans les années 70 sous la présidence de Giscard.
Les chocs pétroliers des années 1970 ont mis un terme à la reconstruction d’après-guerre et à l’essor des pays occidentaux. C’était les Trente Glorieuses avec une croissance élevée et le plein-emploi.
Les « trente glorieuses » de Bruno Le Maire ne vont pas arriver, le choc pétrolier consécutif à la guerre en Ukraine oblige l’Europe à baisser sa consommation de gaz et de pétrole.
Chaque guerre impose une nouvelle donne économique. Après la guerre du Kippour, les pays exportateurs de pétrole ont diminué leur production pour faire monter le prix du baril. Le premier choc pétrolier impose une offre négative, créant une forte inflation et une hausse du chômage.
La ficelle est connue, c’est une technique pour valoriser le dollar qui vient d’être à parité avec l’euro.
La guerre est un instrument de changement économique, et une manipulation monétaire.
« La Russie utilise le gaz comme une arme. En cas d’interruption totale, l’Europe devra être prête » Ursula von der Leyen présidente de l’exécutif européen.
Mais si l’Europe n’y arrive pas on passera au plan B avec des « objectifs contraignants de réduction de la demande ».
Ursula demande de baisser à 19 degrés le chauffage et à 25 degrés la climatisation dans les bâtiments publics et commerciaux.
La transition écologique bat de l’aile puisque notre ingénieur de « l’idiotie » en la personne d’Ursula de Bruxelles propose aux Etats de « passer au nucléaire là où c’est une option » envisageable.
L’opération de baisse de la consommation de gaz n’est rien d’autre qu’un plan de sauvetage de l’Allemagne, qui avec orgueil ne voulait pas financer la dettes des pays européens du sud. L’Espagne et le Portugal ont de la mémoire et on décidé de ne pas obéir aux ordres de Bruxelles.

  • « Ils ne peuvent pas nous demander un sacrifice sur lequel on ne nous a même pas demandé un avis » Teresa Ribera vice-présidente espagnole et ministre de la Transition écologique El Confidencial.

L’union de l’Europe est morte et encore une fois les prédictions de Poutine vont se réaliser.

Il ne reste que quatre jours pour voter cette stupidité européenne et laisser encore une fois cette idiote nous mener à la ruine.

Pour comprendre notre situation lisez EDF le nouvel Enron français piloté par le cabinet McKinsey

Énergie : « Il n’y a pas de plan caché de réduction forcée ou de mesure de contrainte » pour les particuliers, assure Olivier Véran

franceinfo

Un décret est-il prévu pour organiser notamment des coupures d’électricité chez les particuliers sans indemnisation ? Le porte-parole du gouvernement assure que « ça n’existe pas ».

« Il n’y a pas de plan caché de réduction forcée ou de mesure de contrainte » sur l’énergie, a assuré le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, jeudi 20 juillet sur franceinfo. « J’ai vu un papier, dans Mediapart je crois, qui disait qu’on préparait un décret, ça n’existe pas », a-t-il affirmé.

Dans un article publié le 8 juillet, le site d’information en ligne assure dans un article (réservé aux abonnés) en effet qu’« un décret est en cours de rédaction pour permettre des coupures d’électricité et mesures de délestage chez les particuliers, sans que celles-ci donnent lieu à indemnisation, à la différence de ce qui est fait pour les entreprises ».

Certaines entreprises seront-elles pénalisées, par rapport à d’autres, si l’énergie vient à manquer ? « Ce qui est prévu, c’est presque un dispositif ’coupe-feu’ », a-t-il répondu. « Si on était dans une situation de très grande détresse énergétique, en matière d’électricité notamment, si on voyait qu’il commençait à y avoir des tensions à un moment donné avec une surdemande par rapport à ce que le système est capable d’offrir, c’est plutôt un système de reroutage d’une partie de flux d’énergies de certaines entreprises très consommatrices et de façon très temporaire » qui serait mis en place, a-t-il détaillé.

« On n’est pas en train de dire qu’on se prépare à ’couper le jus’ pour des entreprises, ce qu’on dit c’est que si vraiment il y a des moments de forte tension, on est capables de les anticiper », a-t-il expliqué. « On suit ça » de telle sorte à ce que « si demain, ça devait arriver, on soit en mesure de détourner un tout petit peu de flux électrique, mais pas au détriment des Français », a-t-il insisté.

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