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Eoliennes : les vents n’ont jamais été aussi faibles depuis 40 ans

jeudi 19 mai 2022

Les investisseurs et les entreprises doivent se décarbonner, le vert c’est bien et le CO2 c’est pas bien.
Entre la vente des centrales à charbon et la fermeture des centrales nucléaires, on va devoir se chauffer avec ce qu’il va rester et les perspectives ne sont pas bonnes.

Daniel Kretinsky, milliardaire et homme d’affaires Tchèque, a gagné des milliards d’euros sur le dos de la transition énergétique.
« Les grands acteurs de l’énergie en Europe voulaient absolument vendre leurs actifs charbon parce que ça a une mauvaise image. Résultat : Kretinsky a racheté des actifs de rêve pour une bouchée de pain » Le Monde

Idem en Suède :
« Il y avait en Suède une telle pression de l’opinion pour que Vattenfall, groupe 100 % public, se débarrasse de ces actifs, qu’ils n’ont pas été très regardants sur les prix ».
« Je considère comme absolument hypocrite de dire qu’il faut tout arrêter tout de suite. Nous reprenons le charbon et le lignite lorsque cela est nécessaire à l’économie d’un pays et nous en sommes fiers », « Il faut avoir un débat rationnel. Il n’y a personne – et surtout pas nous – qui pense que le charbon doit être utilisé pour l’éternité ».

Bruno Le Maire , l’autre génie de la finance, a laissé le lobby financier, mettre la main sur les énergies carbone et fixer leur propres règles pour sortir des énergies fossiles.

Un rapport international révèle que les banques françaises ont financé les énergies fossiles pour 295 milliards de dollars depuis la COP21.

Les 60 plus grandes banques du monde ont prêté 3 800 milliards de dollars aux grandes entreprises du pétrole, du gaz et du charbon depuis l’Accord de Paris.

Les banques ne suivent donc pas les accords et se remplissent les poches.

@BrunoLeMaire
Je demande aux banques, aux assureurs et aux gestionnaires d’actifs de prendre des engagements en vue de cesser le financement des mines et des centrales à charbon. Si ces engagements ne sont pas respectés, nous les rendrons contraignants
Twitter 26 nov. 2018

« La France continuera à être le fer de lance de l’engagement climatique au niveau international. Je souhaite notamment que le paquet finance verte proposé par la Commission européenne soit adopté d’ici la mi-2019 ».

Contraindre l’économie, la dictature idiote du « vert »

« Si nous garantissons à nos compatriotes que chaque euro de recette fiscale sur l’essence, sur le diesel, sur le gaz, sur le fioul sera affecté, en toute transparence et à l’euro près, à la lutte contre le réchauffement climatique, je suis convaincu que cela facilitera le financement de la transition écologique et rendra la fiscalité actuelle plus acceptable ».
Les recettes sur les énergies fossiles et la TICPE (Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques), estimées à 35 milliards, vont être destinées à la transition écologique.

Une baisse de 10 centimes sur le carburant coute 5 milliards d’euros à l’Etat.

Si l’Europe n’existait pas nous aurions un levier financier important pour reconstruire ce pays au niveau des infrastructures stratégiques de la France.

Macron a le talent de s’entourer de crétins pour faire accepter les ordres de Bruxelles et de Washington au travers d’une idéologie écologique qui ne profite qu’aux banques.

La BCE a investi dans le fonds d’obligations vertes de la Banque des règlements internationaux.
Une nouvelle bulle économique planétaire est en train de naître.
Le « Jackson Hole Global Forum », moins connu que le forum de Davos, mais plus important, s’est réuni le 21 juin 2021 pour comparer les défis actuels et les opportunités potentielles pour les communautés charbonnières américaines et les régions similaires du monde entier, afin de générer des solutions climatiques et de nouveaux modèles de croissance économique.

Le thème du symposium de l’année 2021, « Economic Policy in an Uneven Economy », semble conforter ce point de vue, car il suppose que l’on se concentre sur la situation inégale de l’emploi et la montée des inégalités sous l’effet des avancées technologiques et de la numérisation. Cela implique que la Fed serait peu susceptible d’envisager de réduire ses achats d’actifs, à moins que le marché du travail ne parvienne à réaliser des gains généralisés et inclusifs.

La Banque des règlements internationaux BRI a crée un fond « green bonds » destiné aux banques centrales.
L’institution de Bâle a crée un fond ouvert spécialisé dans les obligations vertes« afin de répondre à la demande croissante d’investissements respectueux du climat » de ces institutions.
Selon un sondage effectué par la BRI auprès de 67 institutions, les gestionnaires de réserves de change sont 63 % à estimer qu’il pourrait être opportun d’inclure la durabilité dans leurs objectifs, à côté de la liquidité, de la sécurité et de la performance financière.

Mais le grain de sable Poutine vient de faire voler en éclat cette politique du Jackson Hole Global Forum qui est la réunion annuelle des principaux banquiers centraux et économistes du monde qui nous dirigent.

Le Jackson Hole Global Forum représente la politique de la Réserve Fédérale américaine.

Selon le dernier rapport du programme Copernicus, les vitesses du vent ont été particulièrement faibles dans certains pays européens en 2021. Notamment en Europe du Nord, où sont installées un grand nombre d’éoliennes.

(Copernicus est le programme d’observation de la Terre de l’Union européenne.

Le programme est coordonné et géré par la Commission européenne. Il est mis en œuvre en partenariat avec les États membres, l’Agence spatiale européenne (ESA), l’Organisation européenne pour l’exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT), le Centre européen de prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF), les agences de l’UE et Mercator Océan.)

Sale temps pour les éoliennes ! Rarement le vent a aussi peu soufflé que l’an dernier en Europe. En 2021, dans certaines parties du Vieux continent, les vitesses du vent ont été les plus faibles enregistrées depuis au moins quarante ans. D’après le dernier rapport du programme spatial Copernicus, l’observatoire européen chargé de collecter des données sur l’état de la planète, il faut en effet remonter à 1979 pour retrouver un niveau aussi bas, date des premières données historiques.

Dans une région s’étendant de l’Irlande et du Royaume-Uni au Danemark, à l’Allemagne et la Tchéquie, en passant par la mer du Nord, la moyenne annuelle de la vitesse du vent dans certains endroits a été jusqu’à 10% inférieure à la moyenne enregistrée sur la période de référence 1991-2020. En revanche, précise le rapport de Copernicus, des vents plus forts que la moyenne ont été enregistrés dans le sud-est de l’Europe, notamment en Italie, en Grèce, en Turquie et dans les Balkans.

Or, cette situation n’est pas sans conséquence pour l’approvisionnement énergétique de l’Europe. Les pays où les niveaux de vitesse du vent ont été particulièrement bas, ce sont aussi les pays où l’énergie éolienne est la plus développée. L’Allemagne possède la plus grande capacité de production du continent et le Royaume-Uni occupe la troisième place du podium. Au large du Danemark, dont 44% de la consommation est satisfaite par les éoliennes, la mer est couverte de parcs offshore.

Un indicateur de plus en plus suivi

Pour l’éolien sur terre, la capacité de production annuelle moyenne en 2021 était inférieure d’environ 13% en Allemagne et au Royaume-Uni par rapport à la moyenne annuelle de la période 1991-2020, et cela a même atteint 15% en Irlande et en Tchéquie. Pour l’éolien en mer, les Pays-Bas, l’Allemagne et le Danemark affichaient une capacité de production inférieure d’environ 9% par rapport à cette même moyenne. Au Royaume-Uni et en Irlande, elle était inférieure de plus de 10%.

Selon le rapport de Copernicus, une réduction de 10% de la vitesse du vent entraîne une baisse de 27% de la puissance d’une éolienne - qui, par ailleurs, a besoin d’une vitesse minimale pour produire de l’électricité. Avec la montée en puissance de l’énergie éolienne, comme en France, l’évolution des niveaux de vitesses du vent va devenir un indicateur particulièrement suivi. Si de tels épisodes devaient se répéter, voire devenir la norme, cela pourrait avoir des répercussions sur son développement.

Les professionnels du secteur, eux, se montrent confiants, misant notamment sur les améliorations technologiques. « Une éolienne commence à produire de l’électricité avec des vents autour de 10 km/h » et « comme le vent est prédictible, l’équilibrage de réseau se fait sans difficulté », assure le porte-parole de France Énergie éolienne, Michel Gioria, à La Croix. Toutefois, en raison du réchauffement climatique, les vitesses du vent pourraient diminuer à l’avenir en Europe.

BMFTV

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