Un ressortissant russe mis en examen pour avoir fait de fausses déclarations au FBI.
L’accusé aurait menti sur la source des informations fournies au FBI pendant la campagne présidentielle de 2016.
Le conseiller spécial John Durham a annoncé aujourd’hui qu’un grand jury fédéral a rendu un acte d’accusation devant le tribunal de district des États-Unis pour le district Est de la Virginie, accusant Igor Danchenko, 43 ans, un citoyen russe résidant en Virginie, de cinq chefs d’accusation pour avoir fait de fausses déclarations au FBI. Les accusations de l’acte d’accusation découlent de déclarations faites par Danchenko concernant les sources qu’il a utilisées pour fournir des informations à un cabinet d’investigation britannique qui a préparé ce qui est identifié dans l’acte d’accusation comme des « rapports d’entreprise ».
L’acte d’accusation a été rendu le 3 novembre et descellé aujourd’hui. Danchenko a été arrêté plus tôt dans la journée et doit comparaître devant le juge d’instance américain Theresa C. Buchanan aujourd’hui à 14h30.
Selon l’acte d’accusation, le 15 juin 2017, le 16 mars 2017, le 18 mai 2017, le 24 octobre 2017 et le 16 novembre 2017, Danchenko a fait de fausses déclarations concernant les sources de certaines informations qu’il a fournies à une société d’enquête du Royaume-Uni, qui ont ensuite été incluses dans des rapports préparés par la société d’enquête du Royaume-Uni, puis transmises au FBI. Le chef d’accusation de fausse déclaration du 15 juin 2017 allègue que Danchenko a nié avoir parlé avec un individu particulier au sujet d’informations importantes contenues dans l’un des rapports de la société alors qu’il savait que c’était faux. Les chefs d’accusation du 16 mars 2017, du 18 mai 2017, du 24 octobre 2017 et du 16 novembre 2017 concernent des déclarations faites par Danchenko à ces dates à des agents du FBI au sujet d’informations qu’il aurait reçues d’un appelant anonyme qu’il croyait être un individu particulier, alors qu’en vérité et en fait, il savait que c’était faux. Les informations prétendument transmises par l’appelant anonyme comprenaient l’allégation que des communications étaient en cours entre la campagne Trump et des responsables russes et que l’appelant avait indiqué que le Kremlin pourrait l’aider à faire élire Trump.
Les accusations contenues dans un acte d’accusation ne sont que des allégations. L’accusé est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité soit prouvée au-delà de tout doute raisonnable dans un tribunal.
Cette affaire est poursuivie par le conseiller spécial adjoint Andrew J. DeFilippis, le conseiller spécial adjoint Michael T. Keilty et le conseiller spécial adjoint Jonathan E. Algor, avec le soutien et l’assistance d’autres membres de l’équipe du conseiller spécial Durham. L’enquête de l’avocat spécial est en cours.