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Vaccin Covid : trois doses, stérilité et nanoparticules

samedi 7 août 2021

Effets de l’oxyde de nano-graphène sur les testicules, les épididymes et la fertilité des rats Wistar.

L’oxyde de graphène à l’échelle nanométrique (ONG) présente un grand potentiel dans le domaine de la biomédecine en raison de sa facilité de fonctionnalisation et de ses caractéristiques ajustables.
Les évaluations de la toxicité sont donc devenues essentielles avant ses applications biomédicales. Cette étude a examiné les effets de l’exposition à l’ONG sur la fonction reproductive mâle de rats Wistar adultes.
Les rats ont été exposés par voie intrapéritonéale à trois doses croissantes, à savoir une faible dose (0,4 mg/kg BW), une dose moyenne (2,0 mg/kg BW) et une forte dose (10,0 mg/kg BW) de NGO. L’exposition répétée à l’ONG pendant 15 et 30 jours a entraîné une diminution du nombre de spermatozoïdes épididymaires et une augmentation des anomalies des spermatozoïdes.

Le pourcentage de spermatozoïdes mobiles a également été réduit de manière significative en raison de l’exposition. Les activités de SOD, GPx et la concentration de malondialdéhyde dans les testicules ont augmenté de manière spécifique à la dose. Les résultats de l’étude ont démontré que la dose élevée d’ONG a entraîné des dommages histologiques considérables au tissu testiculaire, notamment une atrophie des tubules séminifères avec une réduction de l’épithélium germinal, une perte de cellules germinales et une vacuolisation.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/283...

Naresh Kumar Nirmal, Kumud Kant Awasthi, Placheril Joseph John

Ce contraceptif masculin chauffe les testicules avec des nanoparticules

Céline Deluzarche 31/07/2021

Précisons-le d’emblée : cette étude a été menée chez des souris. Mais l’idée est bel et bien d’utiliser un jour cette méthode contraceptive chez les humains. Des chercheurs chinois ont mis au point un procédé contraceptif pour les hommes, temporaire et réversible, qui chauffe les testicules pour annihiler la spermatogenèse. Il a en effet été montré qu’une température supérieure à 35 °C altérait la production de sperme (c’est d’ailleurs la raison pour laquelle les testicules sont à l’extérieur du corps). De précédentes recherches ont donc porté sur l’injection de nanoparticules métalliques dans les testicules, pouvant ensuite être chauffées avec un champ magnétique. Sauf qu’une piqûre à cet endroit est plutôt douloureuse, sans compter que la chaleur peut endommager la peau.

Weihua Ding et ses collègues de l’Institut de la reproduction de Nantong ont donc eu l’idée de guider ces nanoparticules par aimantation jusqu’aux testicules. Les nanoparticules d’oxyde de fer, recouvertes d’acide citrique, ont été injectées chez des souris mâles dans la circulation sanguine à doses répétées pendant deux jours. Les chercheurs ont ensuite dirigé ces nanoparticules vers les testicules par aimantation, puis appliqué un champ magnétique alternatif pendant 15 minutes pour échauffer les particules. « Les nanoparticules ont chauffé les testicules à une température de 40 °C, inhibant la spermatogenèse pendant sept jours après le traitement », écrivent les chercheurs dans leur étude publiée dans la revue Nano Letters.

Les auteurs précisent que les nanoparticules ne sont pas toxiques et sont progressivement éliminées par le corps. Trente à soixante jours après le traitement, les souris mâles pouvaient ainsi à nouveau se reproduire. « Cela ouvre la voie à de nouvelles possibilités de contraception », se réjouissent les chercheurs. Malgré d’intenses recherches sur le sujet, on n’a toujours pas trouvé d’équivalent à la pilule chez les hommes.

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