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Twitter : Elon Musk va faire le ménage dans la pornographie infantile

jeudi 24 novembre 2022

Twitter est une arme politique.
Elon Musk a déclaré que la question de l’exploitation sexuelle des enfants sur Twitter est la « priorité numéro un ».
Le nouveau patron du réseau social a commencé à s’attaquer au problème de l’affichage de contenus relatifs à l’exploitation sexuelle des enfants sur Twitter après des années d’inactivité de la plateforme.
Emmanuel Macron a demandé le 10 novembre à Musk sur Twitter : « L’oiseau protégera-t-il nos enfants ? » Musk a répondu en français, en disant « Absolument ».

Ce changement est salutaire tant l’exploitation des enfants est présente sur les réseaux sociaux et qui perdure avec le laxisme des autorités américaines.

Avant que Musk ne rachète l’entreprise en octobre, la censure de Twitter a permis à la pornographie infantile de proliférer. Au lieu de lutter contre l’exploitation des enfants, les employés de Twitter ont concentré toute leur énergie sur des personnes avec lesquelles ils n’étaient pas d’accord, comme les médecins qui s’écartaient du discours de Big Pharma sur le Covid, le compte de Donald Trump, et l’ordinateur portable de Hunter Biden.

Twitter a refusé de supprimer de la pornographie enfantine parce qu’elle ne « violait pas ses règles »

Twitter a refusé de retirer des images et des vidéos pornographiques largement partagées d’une adolescente victime de trafic sexuel parce qu’une enquête « n’a pas trouvé de violation » des « politiques » de l’entreprise, selon un procés-verbal.

Le procès fédéral, intenté par la victime et sa mère dans le district nord de la Californie, prétend que Twitter a gagné de l’argent grâce aux clips, qui montraient un adolescent de 13 ans se livrant à des actes sexuels et qui représente du contenu pédopornographique, selon le tribunal.

L’adolescent - qu a aujourd’hui 17 ans et vit en Floride - est identifié comme étant John Doe. Il avait entre 13 et 14 ans lorsque des trafiquants sexuels, se sont fait passer pour une camarade de classe de 16 ans pour discuter avec lui sur Snapchat.

L’adolescent aurait échangé des photos de nus avant que la conversation ne tourne au chantage : Si John Doe ne partageait pas plus de photos et de vidéos sexuelles elles seraient partagé avec ses « parents, son entraîneur, son pasteur » et d’autres personnes.

La victime, agissant sous la contrainte, a d’abord accepté et envoyé des vidéos de lui en train d’accomplir des actes sexuels mais aussi qu’avec d’autres enfants.

Les trafiquants ont cessé de le harceler, mais en 2019, les vidéos ont fait surface sur Twitter sous deux comptes connus pour partager des abus sexuel d’enfants, d’après les documents judiciaires.
Les mois suivant, les vidéos ont été signalées sur Twitter au moins trois fois - la première fois le 25 décembre 2019 - mais le géant de la technologie n’a rien fait jusqu’à ce qu’un agent de la police fédérale s’en mêle.

M. Doe a pris connaissance des tweets en janvier 2020 parce qu’ils avaient été largement diffusés par ses camarades de classe, ce qui l’a soumis à des railleries, du harcèlement, de l’intimidation et l’a conduit à devenir « suicidaire », comme le montrent les dossiers du tribunal.

Alors que les parents de M. Doe ont contacté l’école et ont fait des rapports de police, il a déposé une plainte sur Twitter, disant qu’il y avait deux tweets représentant de la pornographie enfantine de lui-même et qu’ils devaient être supprimés parce qu’ils violaient la politique du site.

Un agent fédéral lui est venu en aide en demandant une copie de sa carte d’identité afin de pouvoir prouver que c’était bien lui. Après que l’adolescent se soit exécuté, il n’y a pas eu de réponse pendant une semaine, selon la famille.

Au même moment, la mère de la victime a déposé deux plaintes sur Twitter pour signaler les tweets et plus d’une semaine après, elle n’a reçu aucune réponse.

Finalement, le 28 janvier, Twitter a répondu à Mme X et a déclaré qu’ils ne retireraient pas les tweets, qui avaient déjà été consulté plus de 167 000 fois et fait l’objet de 2 223 retweets, selon la plainte.

« Merci de nous avoir contactés. Nous avons examiné le contenu, et n’avons pas trouvé de violation de nos politiques, donc aucune action ne sera prise pour le moment », peut-on lire dans la réponse.

« Si vous pensez qu’il y a une violation potentielle des droits d’auteur, veuillez commencer un nouveau signalement. Si le contenu est hébergé sur un site web tiers, vous devrez contacter l’équipe d’assistance de ce site pour le signaler. Votre sécurité est la préoccupation principale, et si vous pensez être en danger, nous vous encourageons à contacter vos autorités locales ».

Dans sa réponse, publiée dans la plainte, John Doe est choqué.

« Comment ça, vous ne voyez pas de problème ? Nous sommes tous les deux mineurs et nous l’étions au moment même où ces vidéos ont été prises. Nous avions tous les deux 13 ans. Nous avons été appâtés, harcelés et menacés de prendre ces vidéos qui sont maintenant publiées sans notre permission. Nous n’avons pas du tout autorisé ces vidéos et elles doivent être retirées », a répondu l’adolescent sur Twitter.

Il a même indiqué le numéro de dossier d’une agence locale de maintien de l’ordre, mais le géant technologique l’aurait ignoré et aurait refusé de faire quoi que ce soit au sujet du contenu illégal d’abus sexuel d’enfants - alors qu’il continuait à accumuler de plus en plus de témoignages.

Deux jours plus tard, la mère de la victime a été mise en contact avec un agent du département de la sécurité intérieure par le biais d’un contact commun qui a réussi à faire retirer les vidéos le 30 janvier.

« Ce n’est qu’après la demande de retrait de l’agent fédéral que Twitter a suspendu les comptes d’utilisateurs qui distribuaient le CSAM et a signalé le CSAM au Centre national sur les enfants disparus et exploités », indique la plainte, déposée par le Centre national sur l’exploitation sexuelle et deux cabinets d’avocats.

« Ceci est en contradiction directe avec leur message de prévention et leur conditions générales d’utilisation qui stipulent qu’ils feront tout pour protéger les enfants ».

Le litige se poursuit en affirmant que Twitter héberge sciemment des escrocs qui utilisent la plateforme pour échanger du matériel pédopornographique et en tirent profit en incluant des publicités entre les tweets ou en demandant le contenu.

Twitter a refusé de commenter lorsqu’il a été contacté par The Post.

Washington Post

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