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Menace sur l’indépendance des scientifiques : la Fondation Gates achète Cochrane !

dimanche 17 mai 2020

Chère amie, cher ami,

Connaissez-vous la “Collaboration Cochrane” ?
Il s’agit d’un réseau de chercheurs. Il a été fondé en 1993.
Iain Chalmers en a été le premier directeur. Toute sa vie, ce scientifique a voulu améliorer le travail et la crédibilité des chercheurs. Il a été le premier directeur de l’unité d’épidémiologie périnatale aux Royaume-Uni, basée à Oxford. L’épidémiologie, c’est l’étude des problèmes de santé dans les populations humaines.

Elle s’appuie sur trois types d’études :

Les études de cohortes. Cela n’a rien à voir avec les militaires ! C’est une comparaison entre deux grands groupes de population. L’un est soumis à une condition que l’autre n’a pas. Par exemple, un groupe mange du saucisson mais pas l’autre.
Les études de cas témoins. On établit des statistiques en comparant des personnes atteintes d’une même maladie.
Les études expérimentales ou essais. Attention ! Là on parle du graal de la médecine moderne ! Ces études comparent deux groupes dans le but d’évaluer un traitement. Elles sont :

  • En simple aveugle si seuls les patients ne savent pas dans quel groupe ils sont
  • En double aveugle si ni les patients, ni les médecins ne savent dans quels groupes se trouvent les patients
  • En triple aveugle, si les examinateurs de l’étude ne savent pas non plus à qui appartiennent les résultats qui leur sont soumis.

C’est aussi cela que l’on appelle la “médecine scientifique” ou médecine fondée sur les faits. Dans cette approche, les essais cliniques randomisés en double ou triple aveugle sont considérés comme le plus haut niveau de preuve scientifique possible.

Iain Chalmers a créé en 1993 la “collaboration Cochrane” pour mettre en avant ces études. Il lui a donné le nom d’un gentleman scientifique, le Dr Achibald Leman Cochrane.

Archibald, le héros de la médecine conventionnelle

Ce médecin est connu pour son action durant la Seconde Guerre mondiale.

Il s’est battu contre les Allemands.
Il a été fait prisonnier.
Il est devenu médecin de camps de prisonnier.

Son travail auprès des captifs a été salué de tous.
Il était profondément humain. Mais il cherchait à être le plus efficace possible.
Durant ses années de médecin de guerre, il s’est souvent demandé comment l’on pouvait améliorer les traitements médicaux. Il voulait une médecine plus objective, plus universelle.

Il a écrit un livre intitulé “Effectiveness and Efficiency : Random Reflections on Health Services”. Ce livre est une réflexion sur l’efficacité et le bienfondé de l’approche médicale. Archibald Cochrane est décédé en 1988 avant de pouvoir mettre en place sa grande idée. C’est pour cela que son ami Iain Chamlers a créé la Collaboration Cochrane en son honneur.

Et cette Collaboration a été un immense succès. Ce réseau réunit près de 30000 collaborateurs volontaires dans plus de 100 pays et publie des études dans plus de 120 revues scientifiques.

C’est l’un des organismes dans lequel le monde médical a le plus confiance.
C’est un organisme dont nous avons besoin. Et il est important qu’il reste indépendant.

La médecine statistique

Peut-être êtes-vous en train de vous dire : “Mais il est devenu fou ! Il défend la médecine statistique !”
Mais nous avons besoin de ces études.
Qu’elles existent est très important.
L’outil statistique donne de précieuses indications aux scientifiques, aux médecins, aux autorités de santé et aux patients.
Nous aurions tort de nous en priver.
Le problème ce n’est pas les études.
Le vrai problème est double, c’est de savoir :
1/ par qui et comment, elles sont conduites ;
2/ comment elles sont utilisées.

Le réseau Cochrane acheté ?

Pour que les études soient valables, les scientifiques doivent les avoir été menées librement.
Cela a été le cas pour le réseau Cochrane pendant longtemps.
Ces dernières années pourtant, les médecins de ce réseau semblaient moins libres.
Ce n’est pas une surprise. Le réseau vient de recevoir un “don” de 1,15 million de dollars de la part de la Fondation Bill Gates (1) …
C’est une somme considérable pour le réseau Cochrane mais une goutte d’eau pour la fondation Bill Gates.

La Fondation Gates est plus puissante que les gouvernements !

Ce montant représente 1% du budget de lobbying de la Fondation Gates qui est de 100 millions d’euros.
Ces 100 millions d’euros ne représentent eux-même que 5% du budget de santé de la Fondation qui est de 2 milliards d’euros !
Elle finance les universités, les centres de recherches, et de nombreuses organisations non gouvernementales.
Selon Gregg Gonsalves, un militant de longue date de la lutte contre le SIDA, co-créateur d’une ONG dans le secteur, la Fondation Gates dispose d’une mainmise totale sur le secteur.

Il affirme : “Ce n’est pas une démocratie. Ce n’est même pas une monarchie constitutionnelle. C’est juste une question de savoir ce que veulent Bill et Melinda !”

Que veulent Bill et Melinda ?

Voilà peut-être la bonne question.
Bill et Melinda Gates se sont donnés pour mission de faire vacciner le monde entier !
Ils se sont donné les moyens de leur ambition.
11% du budget de l’Organisation mondiale de la santé est financé par la fondation Gates. C’est plus que n’importe quel État (2) !

En 1999, la Fondation a donné 750 millions de dollars pour lancer le “GAVI” (3). Il s’agit de l’alliance globale pour les vaccins et l’immunisation.
Entre 2000 et 2015, la Fondation a injecté 2,5 milliards de dollars dans l’organisation du GAVI.

Et qu’est-ce que le GAVI exactement ?

C’est un partenariat public/privé qui réunit des gouvernements et des laboratoires pharmaceutiques.
Parmi les membres du directoire du GAVI, on retrouve des membres de la direction des firmes GlaxoSmithKline, Merck, Novartis, and Pfizer…
Officiellement donc, ils sont tous réunis pour sauver des vies.

Un plan mondial de vaccination

L’OMS sous l’impulsion de la Fondation Bill et Melinda Gates a lancé un plan mondial de vaccination. Il a été mis en place par le groupe “SAGE” (4).
C’est un groupe d’experts de l’OMS et de la Fondation Bill et Melinda Gates !
Si vous pensez qu’il existe un gouvernement mondial dont vous ne connaissez pas les responsables. Ne cherchez pas plus loin. Ce sont eux.
Dans le domaine de la vaccination en tout cas, il est évident que toutes les politiques publiques sont issues de leurs prises de position.

Vous n’êtes pas convaincu ?
Le lien est pourtant simple à établir.
Le groupe SAGE a donné un objectif clair : entre 2010 et 2020, l’ensemble de la population mondiale doit être vaccinée.

Les États ont pris position

Que s’est-il passé durant cette période ?
Tous les États ont redéfini leur politique vaccinale.
Certains comme l’Italie et la France ont augmenté le nombre de vaccins obligatoires. La Suède a refusé. L’Allemagne également.
Dans le même temps, l’Inde a interdit tous les projets financés par la Fondation Bill et Melinda Gates. L’influence grandissante de la Fondation dans tout le réseau associatif indien ne passait pas (5) !

Qu’ils aient dit oui ou non. Tous les États ont dû se positionner en même temps. C’est essentiellement parce qu’une pression intense a été exercée sur les dirigeants des États par la Fondation Bill et Melinda Gates, via l’OMS.
Cela dit, il est encore possible aux grands États de dire non.
C’est là que la mobilisation citoyenne est importante !

Pourquoi les vaccins ?

Bill Gates s’occupait de logiciels informatiques.
Pourquoi s’est-il subitement intéressé aux vaccins ?
L’une des raisons est sans doute économique. Car l’enjeu financier lié à la vaccination est considérable.
Les vaccins dans le monde permettent à l’industrie pharmaceutique d’engranger des recettes entre 24 et 33 milliards de dollars (6).
En 2019, cela devrait être entre 58 et 61 milliards de dollars.
Or la Fondation Gates ne vit pas de dons. Elle vit de placements financiers. Où a-t-elle investi ?
Dans l’industrie pharmaceutique !
En vantant la vaccination dans le monde entier, elle crée des marchés qui permettent de développer l’industrie pharmaceutique… et d’alimenter la Fondation. Ingénieux.

Quel est le problème ?

Si la vaccination est bonne, quel est le problème me direz-vous ?
Le problème, dans le fond, n’a rien à voir avec la vaccination.
C’est une question d’indépendance de la science et de crédibilité de la parole scientifique.
Or dans le domaine de la vaccination, les études sont souvent biaisées parce qu’elles émanent directement ou indirectement de l’industrie pharmaceutique et qu’il n’existe pas de contrepouvoir
C’est exactement ce qui vient de se passer avec le réseau Cochrane.

L’exemple du vaccin HPV

Les chercheurs Cochrane ont publié le 9 mai dernier des travaux réunissant toutes les données sur le vaccin contre le HPV.
Ce vaccin protège d’un virus qui provoque le cancer du col de l’utérus.
Leur objectif, conforme, à ceux de la Fondation Gates, est de faire en sorte que tous les petits garçons soient vaccinés, comme cela est préconisé pour les jeunes filles.
Les chercheurs ont analysé 26 études. Ils affirment qu’elles ne sont pas biaisées. Ils concèdent cependant que sur les 26 études, 25 ont été financées par l’industrie pharmaceutique (1) …
Ils affirment que la preuve est faite que ces vaccins sont efficaces pour protéger du cancer de l’utérus.
Mais cela fait des années que médecins et scientifiques débattent de ce sujet. Le vaccin protégerait contre une partie seulement des virus qui provoquent un cancer du col de l’utérus.
Selon la revue médicale allemande Arznei Telegramme, ce vaccin n’est efficace qu’à 17% (7). On est loin de l’enthousiasme général !

Une bataille de l’information !

“L’opération Cochrane” ressemble beaucoup plus à une prise de guerre de la part de la Fondation Gates qu’à une volonté de laisser se développer une information scientifique libre et indépendante !
Depuis des années, l’industrie pharmaceutique a confisqué le débat scientifique.
C’est pour cette raison qu’il y a régulièrement des scandales sanitaires.
Mediator, Depakine, Levothyrox, Distilbène…
Tous ces scandales sont apparus à cause des conflits d’intérêts entre chercheurs, responsables politiques et administratifs, et l’industrie pharmaceutique.
On peut désormais ajouter à ce trio les médias conventionnels qui ne vont plus que dans le sens de l’industrie !

On a reproché à un ancien conseiller du ministre de la Santé, Jérôme Cahuzac, de n’avoir pas déclaré aux impôts les nombreuses commissions qu’il avait reçu de l’industrie pharmaceutique (6).
On lui reproche sa fraude fiscale. En revanche, qu’il ait été grassement rémunéré par l’industrie pharmaceutique alors même qu’il était en fonction n’a choqué personne, ou si peu ! Mais aujourd’hui, la situation a changé. La population sait que les dés sont pipés.

Les alertes répétées des chercheurs indépendants

Qui nous l’a appris ?
Les lanceurs d’alertes.

Ce sont des scientifiques courageux et droits comme :

  • Le Pr Gilles-Eric Séralini sur les OGMs
  • Le Pr Henri Joyeux sur la mauvaise application de la loi par l’État en matière de vaccination obligatoire. Sa position a été validée par le Conseil d’État
  • Le Dr Michel de Lorgeril sur l’usage des statines et le scandale du cholestérol alimentaire, innocent dans les maladies cardiaques, comme l’ont confirmé les cardiologues américains
  • Le Dr Didier Panizza sur le scandale de la Thyroïdine, ou l’interdiction de l’utilisation de la thyroïde naturelle
  • Le Pr Belpomme sur le danger des ondes électromagnétiques
  • Le Dr Jean-Pierre Poinsignon sur l’ostéoporose, maladie imaginaire, inventée de toutes pièces par les labos pour vendre des traitements médicaux
  • Thierry Souccar, sur la propagande sur le lait
  • Le Pr Christopher Exley sur les dangers sous-estimés de l’aluminium
  • Le Pr Romain Gherardi et Yehova Shoenfeld sur l’aluminium vaccinal.

Chacun dans leur domaine, ces scientifiques ont dénoncé des scandales sanitaires que les autorités ont préféré taire ou ignorer.

Des chercheurs et des thérapeutes menacés !

Pire encore : ces chercheurs indépendants, courageux et rigoureux, ont reçu des menaces d’intérêts économiques qui se sentaient menacés par les vérités qu’ils avaient à dire.

L’IPSN est en contact avec chacun d’eux.

Tous ont eu l’occasion de prendre la parole lors de l’un de nos Congrès internationaux de santé naturelle ou auront l’occasion de le faire très bientôt.

Ces chercheurs ou thérapeutes ont vu le dessous des cartes.
Ils connaissent les rouages de l’État et des grands groupes.
Ils ont vu, dans leur pratique auprès de leurs patients, les ravages de la désinformation.
Ils ont vu à travers les études qu’ils ont menés leurs pires hypothèses confirmées.
Ils ont publié leurs résultats et se sont vus durement attaqués par les lobbies.

Le Pr Gilles Eric Séralini a été attaqué par Monsanto et ses sbires.Il a même subi une tentative d’empoisonnement, il y a quelques années à Londres !
Le Pr Henri Joyeux a été attaqué et diffamé par le biais d’un blog anonyme dont les journalistes ont repris les propos en cœur. Personne ne sait qui a financé ce blog. En revanche, seule l’industrie pharmaceutique avait intérêt à voir ces argumentaires développés sur l’Internet.
Le Dr Michel de Lorgeril a été poursuivi par cinq cardiologues aux nombreux conflits d’intérêts.

Sans parler de nos amis herboristes régulièrement poursuivis, traînés en justice et injustement condamnés.

L’IPSN s’est battu pour eux et continuera à le faire tant qu’ils n’auront pas obtenu leur diplôme. Nous les avons aidés à se réunir, et à créer leur propre rassemblement : le Congrès des herboristes. Nous les avons aidés à créer une Fédération des Écoles (FFEH) et un Syndicat des métiers de l’herboristerie (SYNAT).

Il en est de même pour les acupuncteurs non-médecins que nous avons aidés à lancer leur premier congrès.

À titre personnel, j’ai été cité dans le rapport des Miviludes de 2018. Cette “institution” obscure, soi-disant de lutte contre les sectes, sert surtout à combattre les idées qui ne plaisent pas aux autorités.

Toutes ces attaques cherchent à déstabiliser des scientifiques ou des thérapeutes honnêtes, dont le seul tort aura été de faire leur travail ou d’en faire la publication.

Notre travail, au sein de l’IPSN, aura été de les réunir, de les mettre en liens les uns avec les autres et de mieux faire connaître leur précieuse parole !

Car nous qui aimons la vie, qui aimons la nature et qui aimons la vérité, savons qu’un autre monde est possible.

Le combat continue.

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