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La diversité communautaire : un instrument du libéralisme économique

samedi 8 octobre 2016

Lutte contre la discrimination, parité, égalité des chances et métissage, voici quelques exemple de l’engouement du communautarisme. Les politiques et les économistes ont su utiliser ce levier ethnique pour s’adjuger les succès dans les urnes. Que l’on parle de campagne publicitaire ou électorales la diversité est devenue un instrument libéral pour diviser et mieux régner. C’est la « crise du sens » qui autorise la propagande, l’art de raconter des belles histoires pour alimenter les « unes » des journaux. C’est aussi une aliénation faisant passer la diversité comme une source de richesse afin de démasquer la pauvreté française. Depuis plus de vingt ans la construction du discours multi-ethnique s’apparente à une segmentation de marché ouvert aux lobbyistes. Nous en avons les preuves avec l’émergence de plusieurs nations qui sponsorisent nos politiciens dans l’armement, le cinéma, le sport et dans les relations internationales. La destruction des fondements de la nation se réalise en prônant l’étandard de la laïcité comme dogme, le « vivre ensemble » passe encore malgré les privilèges de nos élites et le tout couronné par des promesses infantiles des campagnes électorales. Le résultat se traduit par la perte de repère et le sentiment de charité en aidant des réfugiés de guerre que nous avons déclenché.

Tous différents et tous égaux.

Quel beau slogan publicitaire, il fait rêver comme Kennedy parlant du programme spatial américain. Cette « nouvelle frontière » n’est qu’une barrière invisible mais bien réelle. Tout a commencé par la « Charte de la diversité » en 2004 avec Claude Bébéar et Yazid Sabeg.

Six articles pour s’engager et passer à l’acte :

Favoriser le pluralisme et rechercher la diversité au travers des recrutements et de la gestion des carrières est un facteur de progrès pour l’entreprise. Une telle démarche contribue à son efficacité et à la qualité de ses relations sociales. Elle peut avoir un effet positif sur l’image de l’entreprise vis-à-vis de ses clients, de ses prestataires extérieurs et de ses consommateurs, en France et dans le reste du monde.

La Charte de la diversité adoptée par notre entreprise a pour objet de témoigner de notre engagement, en France, en faveur de la diversité culturelle, ethnique et sociale au sein de notre organisation.

En vertu de cette Charte, nous nous engageons à :

Sensibiliser et former nos dirigeants et collaborateurs impliqués dans le recrutement, la formation et la gestion des carrières aux enjeux de la non-discrimination et de la diversité.
Respecter et promouvoir l’application du principe de non-discrimination sous toutes ses formes et dans toutes les étapes de gestion des ressources humaines que sont notamment l’embauche, la formation, l’avancement ou la promotion professionnelle des collaborateurs.
Chercher à refléter la diversité de la société française et notamment sa diversité culturelle et ethnique dans notre effectif, aux différents niveaux de qualification.
Communiquer auprès de l’ensemble de nos collaborateurs notre engagement en faveur de la non-discrimination et de la diversité, et informer sur les résultats pratiques de cet engagement.
Faire de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique de diversité un objet de dialogue avec les représentants des personnels.
Inclure dans le rapport annuel un chapitre descriptif de notre engagement de non-discrimination et de diversité : actions mises en œuvre, pratiques et résultats.

  • En guise de stratégie publicitaire les « major » comme on dit ont développé des slogans comme « united colors » « venez comme vous êtes » « nourrir un monde de diversité » et présenter une vie pacifiée alors que les années 90 ont initié la « Guerre économique » avec comme épicentre la Maison Blanche de Clinton.
    Le rêve américain tel vu de New York et ses quartiers ethniques inondent nos écrans de télévision et l’acceptation du libéralisme économique pénètre doucement dans nos habitudes de consommation initiateur de tendances et de phénomène de mode.

L’essayer c’est l’adopter

Les balbutiements du marketing communautaire

Le débat sur le port du foulard à l’école secoue à nouveau la société française. Parmi les plus ardents défenseurs de la laïcité, certains brandissent la menace du communautarisme. Dans ce contexte polémique, les marques, elles, ne se posent pas ce type de questions et s’intéressent de plus en plus au marketing dit communautaire. Depuis quelque temps, les annonceurs, en quête d’une communication toujours plus ciblée, suivent de près l’essor des communautés. Ne répondant plus au seul critère socioprofessionnel, ces collectivités se créent de plus en plus à partir d’affinités, d’un style de vie, d’une appartenance ethnique, religieuse ou encore sur des préférences sexuelles. Anciennes comme les « expatriés » régionaux à Paris ou plus récentes comme les communautés virtuelles sur Internet, elles ont le vent en poupe. Des agences conseils en communication spécialisées sur ce créneau commencent à voir le jour, comme Sopi Communication, récemment créée par Jean-Christophe Despres et Gilles Sokoudjou, deux anciens de Publicis,« pour rappeler aux annonceurs, lorsqu’ils communiquent, que la France est multiculturelle »(lireStratégiesn° 1299).

Un tiers des Américains issus des minorités

Outre-Atlantique, 30 % de la population fait partie de ce que le Bureau de recensement américain appelle les « ethnic minorities ». Leur budget annuel de consommation avoisinerait 1 000 milliards de dollars (environ 860 milliards d’euros). Pour l’heure, les annonceurs n’investissent sur ce marché que 1,5 % de l’ensemble de leur budget de communication, évalué à 200 milliards de dollars (172 milliards d’euros). Mais les marques sont de plus en plus nombreuses à s’y engouffrer. Le groupe Chrysler a annoncé l’an dernier qu’il consacrerait désormais un quart de ses investissements marketing aux publics multiculturels, soit la bagatelle de 250 millions de dollars (214 millions d’euros). Certes, le marché américain et son modèle communautariste se prêtent à ce type de communication ciblée.

En France, le principe de l’intégration républicaine se veut encore un rempart face au communautarisme, entendu, selon le philosophe Pierre-André Taguieff dans une tribune publiée en juillet dernier dansLe Figaro, comme« une forme d’ethnocentrisme ou de sociocentrisme impliquant une autovalorisation et une tendance à la fermeture sur soi ». Mais, au-delà de ce débat, la France compte bel et bien des communautés partageant les mêmes valeurs, même si leurs liens identitaires sont plus ou moins lâches. Pour les toucher, les marques disposent de nombreux médias. En plus des traditionnels journaux régionalistes comme l’hebdomadaireL’Aveyronnais(2 300abonnés - groupe Le Monde) qui vient de refondre sa formule, une multitude de supports s’adresse plus ou moins directement à telle ou telle communauté. Aux annonceurs de les intégrer dans leurs plans médias.

La communication politique.

« Ensemble tout devient possible »
Sarko le sauveur, le nettoyeur, le guide vers le renouveau et l’état de grâce, nous a servi une campagne pour les présidentielles en 2007 de toute beauté. Tous les ingrédients y étaient pour acheter les votes des laissés pour compte.


N. Sarkozy - Clip de campagne 2007 par President_Nicolas_Sarkozy

résultat : un chômage en hausse une valorisation des « subprimes » bien garanties par l’Etat et un repli de l’identité française.

Nomination des minorités au gouvernement.

Après l’échec l’espoir.
En 2007 Sarkozy nous présente une belle inconnue du monde politique:Rachida Dati. L’enjeu des élections est le vote de la communauté musulmane et la création de l’Observatoire de la diversité et de la parité dut composer entre ses origines et la politique du gouvernement. Attaqué sur l’ambiguïté de son MBA du groupe HEC la ministre se défendit en opposant ses origines. Superbe stratégie de Sarkozy qui affranchissait sa nouvelle « tête de gondole » devenant intouchable en raison de son appartenance à une communauté et au genre féminin. La liste multi-ethnique des hommes et femmes politiques ne s’arrête bien sur pas là, tous les gouvernements ont une minorité à montrer puisque les Etats Unis on élu le premier président noir au pays de l’esclavage et de la ségrégation. L’alter ego de Dati à gauche s’appelle Belckacem qui promeut la théorie du genre et l’arabe grâce à l’éducation nationale. Il y avait la pauvre Fadela Amara secrétaire d’État chargée de la Politique de la Ville et ex représentante de "Ni putes ni soumises, Vincent Placé enfin secrétaire d’Etat auprès du premier ministre, et Christiane Taubira ministre de la justice. Maintenant la vision est claire cette diversité est voulue à plus d’un titre.

Le Lobbying communautaire.

La France historique entretenait une politique étrangère Arabe défendue par De Gaulle. Les contrats avec l’Irak et l’Iran assuraient la prospérité des grands groupes Français. Et puis cela s’est arrêté sans que personne ne trouve à y redire. Sarkozy l’américain candidat de l’équipe de Georges Bush fit un voyage pour commémorer les attentats du 11 Septembre en 2006 en qualité de ministre de l’intérieur à la French America Foundation. Son discours marque la rupture avec l’ancienne diplomatie française envers les américains. Il parle de « rebâtir la relation transatlantique » pour finaliser le fameux traité TAFTA.
« Je suis convaincu que nos relations souffrent de trop d’incompréhensions causées par un manque de dialogue et parfois par un poil de mauvaise foi. Je veux que nous rebâtissions la relation transatlantique ».

  • Avec un stock de 150 milliards de dollars, la France était au second rang des investissements étrangers au États Unis au début des années 2000.

« Je crois que cet universalisme que nous partageons doit nous renforcer et nous unir au lieu de nous séparer. »

« Il est impensable que l’Europe bâtisse son identité en opposition aux États-Unis, ni à qui que ce soit d’ailleurs. Que l’on croie ou non au concept de civilisation, il est évident que les liens qui unissent l’Europe aux États-Unis sont uniques et irremplaçables »

« Paris pourrait être à nouveau victime de cette nouvelle forme de barbarie. Cette idéologie de la haine de la démocratie, de la liberté, de la modernité, de l’égalité hommes femmes ne fait pas de distinction, pas de classement entre ses ennemis »

« On peut juger maladroite et disproportionnée l’intervention israélienne au Liban. La vérité est qu’il n’y a eu qu’un agresseur et c’est le Hezbollah. Israël avait le droit et le devoir de défendre ses citoyens. Le Hezbollah, quant à lui, a décidé de prendre en otage le peuple libanais dans une aventure insensée. »

Le résultat sera l’abandon de notre politique étrangère Arabe au profit des pourfendeurs de la démocratie de marché comme la destitution de Peugeot en Iran par Chevrolet.

L’amour du prochain et la mondialisation.

Mondialisation et diversité culturelle sont les deux mamelles du dictat politique depuis la création de l’Europe et de l’ONU.
La mondialisation a généré une uniformisation des modes de consommation, des loisirs et des pratiques culturelles. La culture mondiale d’origine américaine diffusée par internet introduit la notion de « Langue véhicule » et l’abandon de la pleine maîtrise de la sienne. Le métissage culturel propose un enrichissement pour tous et un nivellement par le bas pour être accessible à la majorité. Les altermondialistes pensent défendre la justice mondiale et ne font que soumettre les peuples à la logique du marché de la consommation. Le rêve d’un ordinateur pour tous en Afrique sponsorisé par Bill Gates apôtre de l’impérialisme Américain n’est pas le songe d’un humaniste mais d’un fond spéculatif grimé en fond caritatif.
Hillary Clinton n’est pas en reste :
au grand dam des stratège en géopolitique elle initia la valorisation des homosexuels comme priorité de la politique étrangère américaine.

Les droits de l’homme sont avant tout un masque d’illusion sur une population minoritaire, si chère à Cohn-Bendit : « Il faut arrêter de dire que le peuple a toujours raison. Quand un peuple vote pour l’extrême droite, quand un peuple vote pour le nazisme, il n’a pas raison, même si c’est le peuple » alors qu’il s’agit du peuple Britannique qui vient d’exprimer sa volonté de quitter l’Europe.

La bonne démocratie de nos élites c’est de protéger les minorités contre la majorité !!!!

Rédaction Geopolintel

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