Geopolintel

Cheval-bœuf et sociétés “mange-merde“

Léon Camus

mercredi 6 mars 2013

Ceci étant à prendre au propre comme au figuré. Nourritures terrestres et célestes sortant désormais de la même fosse septique… ce qui se retrouve – le plus souvent à notre insu – dans nos assiettes après la grand-messe hebdomadaire du supermarché et dans nos têtes après la séance vespérale d’hypnose télévisuelle. Non seulement les chevaux morts - parfois sous forme de poudre - sont à présent recyclés sous forme de bœuf, mais il est désormais question de pousser le recyclage à ses ultimes conséquences : “craddle to craddle [1] ! Du berceau au berceau, de l’excrément à l’excrément, aller-retour ! Or n’oublions jamais que « nous sommes ce que nous mangeons » ainsi que nous l’avait jadis enseigné Hippocrate !

Made in France

La 2e chaîne allemande ZDF nous annonce de la “viande collée“... avec une substance dite alimentaire fabriquée en France... Une entreprise japonaise de produit chimique alimentaire a mis sur le marché européen un liant (colle) permettant de reconstituer des morceaux de viande en une seule pièce et cela avec toute les viandes crues ce qui permet de les présenter sous toutes les formes possibles et imaginables. De la sorte, avec des restes de bourguignon cru vous pourrez confectionner un steak de la plus belle allure... Les grands chefs dans le secret de leurs “laboratoires“ se montrent d’ores et déjà friands d’une méthode innovante susceptible d’épater l’œil du client… quant aux “papilles“ cela reste une autre affaire ! Les grandes surfaces se montrent également vivement intéressées parce que la “colle“ serait utile à limiter les restes de viande en fin de course [2].

Le film « Soleil vert » - Soylent Green contraction de soybean-lentil soit galette de soja - de l’Américain Richard Fleischer, sorti en 1973 a beaucoup vieilli sur la forme, mais sur le fond il demeure très prophétique : en 2022 la pollution a détruit la totalité de la biosphère, la pénurie règne sur des populations humaines miséreuses et en surnombre… lesquelles se nourrissent de tablettes, entre autres de “soleil vert“ ! En fait les cadavres retraités des vieillards qui, de guerre lasse, se sont faits euthanasier… Bon ! Nous n’en sommes pas encore tout à fait à pratiquer ou à préconiser le cannibalisme nécrophagique, mais les dérives de l’alimentation ultra collectivisée, les scandales en cascade découverts à la suite de la fraude du cheval-bœuf en disent long maintenant sur l’état de pestilence organisée dans nos assiettes par les industries du rendement financier et de la boustifaille en barquettes de polystyrène.

Notons à ce titre que Bruxelles va réautoriser les farines animales – hier encore proscrites - dans l’alimentation des volailles. Farines maudites qui ont été responsables de l’épidémie d’encéphalite spongiforme bovine – dite “maladie de la vache folle“ – celle-ci s’étant accompagnée chez l’homme - par pure coïncidence n’en doutons pas - d’une explosion de cas de “ramollissements“ cérébraux dégénératifs façon Creutzfeld… qu’à l’époque bien peu ont évoqué et nul n’a voulu établir un lien de causalité entre l’épizootie et l’épidémie subséquente.

Le saumon assaisonné au pesticide

En fait les farines n’ont jamais été vraiment interdites pour la pisciculture. S’y ajoute à présent, dans les élevages industriels de saumons, l’usage de produits phytosanitaires hautement toxique pour l’homme… Les animaux sont en effet élevés dans des espaces hautement concentrationnaires où ils sont atteints de tenaces parasitoses. Quelle astuce les éleveurs ont-ils trouvés pour curer leurs élevages ? Et bien l’utilisation massive de pesticides agricoles. La faune sauvage présente à proximité des zones d’élevages marins trépasse allègrement et dix pour cent des poissons d’aquaculture également. Le reste se retrouve sur votre table et dans vos boyaux… les organophosphorés se concentrent dans les graisses, le foie et le cerveau. Qu’à cela ne tiennent la batterie de neuroleptiques commercialisée par les géants de la chimie est là pour pallier les effets indésirables, à savoir les dépressions et autres troubles comportementaux… dont nul ne recherche assidument les causes véritables.

Et puis non content de fourguer leurs pesticides aux pisciculteurs industrieux, telle multinationale américaine a mobilisé des équipes de sorciers du génie génétique - jamais en peine d’inventions diaboliques - pour offrir au monde un splendide cadeau : le premier saumon génétiquement modifié ! Lequel devrait en toute logique effacer de la page de l’histoire de cette planète les saumons sauvages dont les populations sont dorénavant en constante régression. N’oublions pas que les bêtes de boucheries dites françaises, sont déjà farcies aux Ogm… parce que nourries et gavées de soja brésilien lui-même génétiquement modifié. Certes le poisson mutant possède l’avantage non négligeable de grandir deux fois plus vite que les saumons normaux [3]… De la même façon les bovins et les porcs traités aux hormones de croissance croissent-ils à vive allure et les profits avec. Faut-il préciser que nul ne connaît les conséquences à terme de la consommation de telles “chimères“ sur la santé humaine.

“Soleil vert“ et “soleil caca“

Terre jaune ou soleil brun, la merdoviande sera-t-elle pour bientôt ? Le “soleil vert” de la fiction hollywoodienne est enfoncé. Gardons à l’esprit que les “politiques baratinent et mentent pour mieux cacher la vérité au contraire de certains artistes – ceux qui possèdent quelque talent - qui nous mentent, nous présentent des contes apparemment à dormir debout pour mieux nous dire incidemment et indirectement, la vérité. Ici la fiction se fait métaphore voire parabole. Une fois n’étant pas coutume, sous le titre évocateur « Le caca parisien : A.O.C. de demain » le Nouvel Observateur, nous avertissait des dernières avancée de la technique au service des prochains 9 milliards de bipèdes – et plus - qui pulluleront sur Terre d’ici 2050 !

« À tous les enfants qui diront “Ah, c’est caca !“ devant leur plat, on ne répondra plus “Non, mon petit, tu ne dis pas que c’est mauvais, tu dis que tu n’aimes pas“, mais : “Oui, et c’est plein de protéines“ ! » [4]. Blague à part, le procédé n’est pas complètement nouveau puisqu’il a été testé sur certaines vaches nourries industriellement avec des “produits” de recyclage tirés de leurs propres (!) excréments voire avec de la fiente de poulet… Il semblerait qu’en 2009 un million de tonnes de litières de poulet entrait déjà en Chine dans la composition de l’alimentation animale [5] !

Fox News et CBS nous annonçait il y a deux ans, en juin 2011, et sans plaisanter, que des scientifiques japonais étaient parvenus à synthétiser de la “viande“ à partir d’excréments humains [6]. Ayant remarqué que l’étron bipèdique est composé de bactéries très protéinées, Mitsuyuki Ikeda du “Okayama Laboratory“, s’est employé à raffiner des boues d’égout auxquelles ont été ajoutés du soja, des agents de texture, des arômes et des colorants alimentaires. Le produit final est “aromatique, peu gras, et particulièrement riche en minéraux essentiels“. Ici avec la coprophagie “aromatisée“ nous appliquons dans toute sa force le saint principe cradle to cradle, ce qui à ce propos donne : “du cradoque au cradoque“ !

Chenilles pour tous et savane mondialisée dans vos assiettes

Mais à défaut d’excréments recyclés, l’on pourra toujours se rabattre sur l’entomophagie - une pratique venue du Grand Est - que des restaurants branchés commencent à proposer au chaland… Tel ce précurseur breton servant depuis quelques années des insectes à la mode de chez nous : pizza aux vers et grillons en salade sauce provençale... [7] ! Les insectes et leurs larves sont paraît-il l’avenir du genre humain. L’on avait déjà dit cela des espaces marins. Soixante-sept après la fin de la Grande tuerie holocaustique, Mers et Océans sont vides, la plupart des grandes espèces passent les unes après les autres sous le seuil de reproduction, les eaux arctiques s’acidifient et le berceau de la vie se meurt. Nul catastrophisme dans ce propos, mais la plus prosaïque des réalités [8].

Trois cents kilos de viande jetés après un contrôle de routine dans un restaurant illégal d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis“. Comment peut-on effectuer un “contrôle de routine“ dans un restaurent “illégal“. Le journaleux ne sait pas ce qu’il dit ! Restaurant où une « une grosse marmite avec des chenilles était en train de bouillir ». Larves auxquelles manquaient nous disent sans rire les services préfectoraux, des “certificats de traçabilité“ émanant des services vétérinaires [9] ! Encore heureux qu’au milieu des trois cents kilos de barbaque avariés saisis ne se soient pas trouvés quelques fins morceau de “cochons longs“ comme il était d’usage, il n’y a pas si longtemps, de faire déguster aux filles à marier de la majorité Bambara du Mali.

Avec L’ouverture ou plutôt la disparition de frontières dignes de ce nom, l’Hexagone doit faire face à des importations croissantes de “viandes de brousse“. Mieux vaut cependant radariser et taxer les vaches à lait automobilistiques sur les routes que de surveiller les arrières cuisines de la France Plurielle. Malgré tout, lors d’une “opération coup de poing“ en octobre 2012, les douanes sont parvenues à saisir à Roissy sur « des passagers en provenance d’Afrique de l’Ouest » quelque 318 kilos de viande sauvage - varan, python, crocodile, éléphant, antilope, porc-épic, pangolin, singe, et cætera – et… 70 kilos de chenilles. Un exploit remarquable, malheureusement exceptionnel en dépit des risques - bien réels eux – d’introduction sur le territoire national et en Europe de pathologies dévastatrices - grippe aviaire, Ébola, fièvre aphteuse - véhiculés par des individus et des marchandises qui entrent dans l’espace Schengen où circulent de façon excessivement “libérale“.

L’avenir n’est pas rose

Les anecdotes sur ce sujet pourraient être multipliées à l’infini… À quoi bon, mentionnons seulement qu’en mai 2011, 518 kilos de “viande suspecte“ avaient été saisis à Paris dont 126 kg portaient sur des espèces protégées » [10] ! En janvier, à Fréjus dans le Var, le restaurant « Les Jardins d’Anatolie » était administrativement fermé après que les autorités y eurent découvert “le cuisinier en train de préparer des keftas avec de la viande pour animaux [11]. Faut-il in fine rappeler l’affaire parisienne datant de 1997 des “ateliers de raviolis chinois“ confectionnés dans des baignoires grouillantes de cancrelats et les quintaux de nems et autres de boulettes à la viande putréfiée ? Au moment de l’intervention 3000 “plats cuisinés“ étaient prêts à être livrés à des traiteurs patentés !

Comptons finalement sur les publicitaires et leurs techniques de “persuasion clandestine“ pour nous épargner la disette et nous fourguer ces protéines fécales tout comme ils ont su dans les années cinquante nous vendre les margarines fabriquées à partir de déchets d’équarrissage sous le slogan séducteur « débarrassez-vous d’un préjugé qui vous coûtait cher ». Le progrès se situait alors du côté de l’huile de vidange – nous exagérons à peine – et la dénonciation de la dose d’arriération mentale et la ringardise que comportait nécessairement la consommation du beurre. Une pratique aussi “vieux jeu“ que le mariage “normal“.

Notons que les cancers du fumeurs ont explosé aux États-Unis après guerre lorsque fut abandonné l’usage de l’huile de maïs naturelle au profit, justement, de ces fameuses margarines… lesquelles évidemment ne sont pas seules en cause, mais peuvent constituer un indéniable cofacteur de morbidité dans le contexte général d’une introduction massive de la chimie industrielle dans la production alimentaire et tabagique. Notons que certains beurres bretons ou normands à bon marché n’avaient déjà, il y a trois ou quatre décennies, plus rien à envier à certaines margarines sus évoquées puisqu’eux aussi introduisaient dans leur composition des graisses de boucherie et d’abattoirs, et jusqu’à des carcasses vétérinaires. Sans doute faudrait-il faire preuve ici de nuances et de prudence afin d’éviter l’écueil des rumeurs malveillantes, mais hélas en ce domaine la réalité dépasse trop souvent la fiction.

Léon Camus 2 mars 2013


Article actualisé complémentaire du premier

Le feu grégeois du cancer

Le cancer est classé parmi les maladies dégénératives qui affectent en priorité les populations surgavées de l’Occident déspirtualisé. On sait maintenant que l’étiologie des cancers est principalement virale, mais sont-ce les seuls virus qui sont réellement la cause premières des divers types de cancer ? Oui et non, car pas de cancers sans cofacteurs favorisant ou déclenchant. Certes nous sommes tous porteurs d’une multitude d’hôtes indésirables, viraux et microbiens, qui en temps ordinaire restent dormant… Sauf si un facteur exogène vient - par exemple - affaiblir nos défenses immunitaires et ouvrir la porte à l’agent pathogène autrement inactif.

Il est clair que le cancer ne saurait cependant être « épidémique » puisqu’il n’est pas en soi contagieux. Reste que la morbidité et de la mortalité carcinogénique [12] sont devenues des faits de société et un vrai sujet d’angoisse ! Pseudo pandémie puisqu’elle affecte désormais toutes les sociétés postindustrielles et dont la progression ressemble de plus en plus à celle d’un feu dévorant une prairie d’herbe sèche…
Sommes-nous tous des malades en sursis ? La question vaut d’être posée, mais quelles sont les vrais causes favorisant l’actuelle flambée du nombre de cancers ? La réponse est simple et hélas vérifiée expérimentalement : la pollution chimique, l’empoisonnement généralisé de nos aliments, de l’air et de l’eau entre autres par les métaux lourds et surtout les intrants et pesticides agricoles. Des pesticides dont la France fait un usage immodéré en battant tous les records de consommation de l’Union européenne. S’ajoute à cela l’usage intensif des traitements chimiques dans notre environnement domestique : peintures murales ou cotonnades bon marché dont nous sommes inondés par la Chine populaire, dernier bastion collectiviste mâtiné d’ultralibéralisme. Ainsi à notre insu lorsqu’on enfile un maillot, les substances chimiques qui imprègnent le tissu franchissent la barrière épidermique et pénètrent notre organisme… La suite est connue, après des années d’accumulation dans les graisses et les tissus nerveux le sujet est mûr pour développer l’une de ces pathologies de l’abondance à prix modique, cancers, dépression, maladies neurodégénératives telles Alzheimer, Parkinson et tutti quanti !

Qui accuser ?

Qui accuser ? En amont le système hyper productiviste, le monothéisme du marché mais aussi, en dernier ressort, les consommateurs eux-mêmes, c’est-à-dire “nous“ ! Parce que tout à fait objectivement nous nous faisons les actifs complices du crime. Il n’est bien sûr pas facile de se déplacer à l’intérieur du labyrinthe qu’est devenu le monde moderne, ni de parvenir à en éviter tous les pièges. Reste que nul n’ignore plus les dangers auxquels il se trouve exposé… cela même si tout est fait pour égarer et tromper le consommateur négligent et “pressé“.

Parce que même si le code barre semble a priori “illisible“ ou que les mentions légales sont inscrites – quand elles le sont ! - en lettres minuscules sur la pizza congelée ou les lasagnes Findus, mi-chèvre mi-chou, bœufcheval, rien ne nous oblige à ne pas prendre le temps de vérifier au minimum ce que nous ingurgitons pour nous précipiter devant la dernière série Z’ américaine devant laquelle nous resterons scotchés à moitié comateux ! Qui nous empêche d’assumer nos responsabilités de consommateur un tant soit peu vigilant et de consentir l’effort minimum de lire sur l’emballage que cette affriolante pizza contient non du beurre mais un adjuvant à l’arôme de beurre ? Sommes-nous si pressés de nous “avachir devant la téloche ou de “sortir en boîte“ pour les juvéniles, que nous ne puissions devenir des acteurs lucides et des gardiens attentifs de notre état sanitaire ? Car si les trois-quarts des produits frelatés qui débordent des caddies restaient sur les rayons des supermarchés ne pensez-vous les choses changeraient ? À ce propos ne serait-il pas grand temps de revenir au saints principes hippocratiques ? « Que ton aliment soit ta seule médecine… C’est la nature qui [en priorité] guérit le malade… L’homme doit harmoniser l’esprit et le corps… Si tu es malade, recherche d’abord ce que tu as fait pour le devenir… ».

L’ère de la pseudo facilité

Bref, beaucoup de ces cancers nous nous les concoctons plus ou moins – certes à notre corps défendant - en cédant aux facilités empoisonnées que nous offre le pire des mondes modernes. Il est aussi vrai que dans certains cas nous n’avons guère le choix. Que choisir : l’eau chlorée et fluorée du robinet ou l’eau à prix d’or de l’industrie et ses molécules baladeuses hormono-mimétiques échappées aux emballages de matière plastique ? L’hyperconsommation s’impose à tous… bombardés, saturés que nous sommes de messages publicitaires parfaitement neurotoxiques et ce, dès la sortie du berceau. Des programmes télévisuels ne sont-ils pas conçus pour les tout-petits, dès la fin de la première année ? Des cibles explicites pour les conditionneurs d’esprits malléables en bas âge, messages létaux conçus par des voleurs d’âme et des marchands de “temps de cervelle disponible“ comme s’en vantait naguère Patrick Le Lay, alors président directeur général de TF1 [13] (acrimed.org11 juil4).

Réagissons, reprenons en main nos destins, nos vies et nos santés. Enivrons-nous “bio“ tant qu’à faire, c’est-à-dire avec du vin fait de mains d’homme, respectueuses de la terre nourricière, qui auront pris soin de préserver la profusion d’êtres, bactéries, invertébrés qui l’habitent, la nourrissent, la font respirer, palpiter… qui font - in fine - que la terre est elle-même une totalité vivante, un organisme à part entière. Or la vie se nourrit de la vie. Aujourd’hui les sols cultivés sont des “support“ mort où la chimie règne sans partage, stérilisant, anéantissant toute dynamique vitale… Par la suite, la mort invisible passe derechef dans nos verres et nos assiettes ? Buvez, grisons-nous bio : tel est le mot d’ordre surtout quand vous saurez que 100% des vins commercialisés sur le marché, des tous petits aux très grands crus, sont pollués par des pesticides hautement pathogènes [14] . Qu’on se le dise !

Si vous fumez, fumez bio, ne culpabilisez plus : car “ce n’est pas le tabac qui tue mais la cigarette“… À Cuba l’on meurt centenaire le cigare au bec. D’ailleurs pourquoi le cancer du fumeur n’apparaît-il véritablement qu’après 1945 aux É-U ? Certains accusent des carences liées à la disparition de l’huile naturelle de maïs remplacée à l’époque par ces graisses industrielles que sont les “beurres de synthèse“, ces margarines qui ont l’allure et la couleur du beurre mais qui n’en sont pas. Notre culture est celle de la “fausse-semblance“, du parasite mimétique, de l’imposture.

L’empire du mensonge global

Un système – passant ici du coq à l’âne - qui a su assassiner un président trop entreprenant – Kennedy – et passé expert dans l’art du mentir vrai et de l’embrouillage de cartes… Un système donc capable de tout, absolument tout… Notamment de truquer et de mentir de manière extensive et par omission sur la nature profondément délétère de l’alimentation de masse : la médecine curative étant un secteur industriel particulièrement juteux, les thérapies anti cancéreuse particulièrement. out comme “Il“ a pu mentir sur le 11 Septembre, les Missions Apollo… ou encore sur le génocide programmé, passé sous silence, après 1945 du bétail humain qu’étaient devenus les prisonniers de guerre allemands délibérément affamés dans les camps de concentrations où ils se trouvèrent parqués… et où les inspections de la Croix Rouge internationale – pourtant présente à Auschwitz – étaient interdites par le futur président Dwigth David Einsenhower d’origine suédoise - Einsenhauer - alors Commandant suprême des forces d’invasion en Europe. Ceci au grand dam du généralissime Patton, et pour cette cause, rapidement éliminé physiquement le 21 déc. 1945 dans un accident de voiture totalement fortuit !

Bref, on nous vend la facilité existentielle à bon marché, et comme on ne peut “avoir le beurre et l’argent du beurre“, à terme l’économie réalisée sur des produits au rabais se paye au prix fort pour la santé individuelle et collective. Un cancéreux, à l’instar d’un alcoolique ou d’un drogué, déstabilise et perturbe largement autour de lui et cela dans vaste rayon familial et social. Reste qu’il représente à lui seul avec tous les services et produits “dérivés“ qui lui sont affectés, un secteur économique fort lucratif. La souffrance et la mort sont aussi des filons éminemment rentables qui font tenir debout l’édifice d’un système édifié non au profit des hommes mais dan le but d’en extraire une plus-value maximale, à l’entrée comme à la sortie, de la naissance à l’humus, de l’individu productif à l’individu consommateur, de l’enfant au vieillard. Au final, dans l’économie d’usure marchande qui est la nôtre, le prix en différé est appelé à devenir de plus en plus exorbitant : même le profit à un prix – ici le prix de la santé individuelle et publique, ce que personne ne veut prendre en compte - et à l’arrivée - cancer en sus - ce profit se revient au néant et se paye au milletuple en misères de toutes sortes. Pensons-y avant d’acheter des marchandises alléchantes, colorées et conditionnées sous emballages de luxe, qui ne sont en réalité qu’un ticket de file d’attente pour la chimio. Triste retour à la Terre !

LC actualisé le 3 mars 2013

Notes

[1Du berceau au berceau est un concept de production industrielle “éthique“ qui intègre, à tous les niveaux - de la naissance du produit à sa destruction - des contraintes de pollution zéro soit celles d’un recyclage intégral. Un label “cradle to cradle“ attribuables aux produits se pliant à ces exigences de production, est défini vers la fin des années 1980 par le chimiste allemand Michael Braungart et l’architecte américain William McDonough.
 Notons que la fraude de la substitution de viande bovine par de la viande chevaline scandalise à l’absolu nos médias médias bienpensant mais que les même ne s’émeuvent pas – jusqu’à passer le fait sous silence - la commercialisation extensive de viande casher et halal issue d’animaux égorgés sans électronarcose préalable en vertu de dérogations systématiques.

[2ZDFmediathek13fév12

[3Le saumon d’élevage norvégien – une partie des élevages se trouvent au Chili – est un produit toxique nourri aux pesticides agricoles ! http://www.youtube.com/watch?v=oHXH... - Dans le même ordre d’idée, on se souvient du récent procès fait au “panga“ - Pangasius hypophthalmus - poisson vietnamien de culture industrielle intensive lancé à la conquête du marché mondial en 1996 et commercialisé en France par quelques grandes enseignes – notamment Carrefour et Picard - sous forme de filets à bas prix ce qui en fait, avec la perche du Nil, l’un des poissons est les plus abordables du marché. La rumeur (?) voulait que les femelles de ce siluridé reçoivent une injection d’hormones tirées des urines de femmes enceintes afin de stimuler leur ovulation : dans la nature, le poisson se reproduit une à deux fois par an et produit 2000 œufs par ponte, avec une ovulation artificielle, il peut en effet atteindre le million d’œufs… Ce qui évidemment est “tout bénef“ !

[4nouvelobs.com21juin11

[5dietimiam.com17déc9

[6« Le caca parisien : A.O.C. de demain » 21 juin 2011. Article qui pose quelques bonnes questions : “Sur le marché européen, peut-être faudra-t-il également tenir compte des particularités culturelles ? Certaines provinces voudront défendre leur terroir scatologique avec des A.O.C. Les Français accepteront-ils de manger de la merde allemande ? De plus, certaines chaînes de restauration rapide devront se soucier de produire des boulettes halal“. http://leplus.nouvelobs.com/contrib... ; ;le-caca-parisien-a-o-c-de-demain.html Fox News - http://www.foxnews.com/scitech/2011...

[7LePost.fr7mars9

[8Revue Nature 29 sept. 2005. D’ici quelques décennies les exosquelettes des planctons, unicellulaires marins base de la chaine alimentaire marine, pourraient ne plus pouvoir se former en raison d’une acidification des eaux liée à la saturation des mers froides en dioxyde de carbone. 25 millions de tonnes de gaz carbonique se combinent en effet quotidiennement avec le milieu marin, provoquant par réaction l’acidification des eaux de surface… laquelle contrarie la synthèse de carbonate de calcium, brique élémentaire dont se compose le squelette externe des micro organismes végétaux et animaux (cnrs.fr29sept5).

[9lefigaro.fr/28fév13

[10ibid..lefigaro.fr/28fév

[11varmatin25janv13

[12En 2007 on recense 12 332 300 nouveaux cas de cancers à travers le monde et 7,6 millions décès, soit 20 000 décès par jour. 5,4 millions nouveaux cas et 2,9 millions de morts pour les seuls pays industrialisés. La France en 1980 comptait 160 000 nouveaux cas de cancer, 278 000 en 2000 et 320.000 en 2005. En 2004 il devenait la première cause de mortalité avec 147 323 décès soit 30%. Une augmentation de seulement 13% depuis 1980 à mettre au regard de notables progrès thérapeutiques. Un rapport cosigné par l’Académie de médecine, celle des Sciences et le Centre international de recherche sur le cancer établissait en 2002 une progression de 278 000 nouveaux cas et 150 000 décès en France ? “Le nombre de décès par cancer ayant [apparemment] considérablement augmenté en France comme dans tous les pays industrialisés depuis le début du XXe siècle“(lefigaro.fr14sept7).

[13Patrick Le Lay in « Les dirigeants face au changement »… « Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ”business”, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit ... Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible… Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes [les plus viles et les plus démagogiques possibles], surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et se banalise ».

[14Des analyses réalisées sur des vins d’Europe et du monde entier démontrent un niveau de contamination généralisée 5800 fois plus élevée que pour l’eau potable, ceci par des pesticides potentiellement carcinogènes, perturbateurs endocriniens ou neurotoxiques. 20% des pesticides utilisés en agriculture le sont dans l’industrie viticole et ce, sur seulement 3% des surfaces cultivées.

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