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Bill Gates : apprenti sorcier pour notre santé et notre planète

mardi 2 août 2022

Le fondateur de Microsoft soutient financièrement le développement d’une technologie d’atténuation des rayons du soleil. La manœuvre vise à les réfléchir hors de l’atmosphère terrestre et de déclencher un effet de refroidissement global. Le projet piloté par des scientifiques de l’université de Harvard vise à pulvériser de la poussière de carbonate de calcium (CaCO3) non toxique dans l’atmosphère. Il est attendu de cet aérosol qu’il réfléchisse les rayons du soleil et donc compense le réchauffement climatique.

Developpez.com

Carbonate de calcium :
Le carbonate de calcium est à l’origine un minéral naturel, présent principalement dans le calcaire (roches sédimentaires) telle que la craie mais aussi dans le marbre, le corail ou encore dans la composition des coquilles d’animaux marins, la coquille des escargots ainsi que des coquilles d’œufs. Il se présente sous forme de poudre blanche, inodore et sans goût.

Paulo Ceppi, climatologue à l’Imperial College de Londres.
En simplifiant, on peut diviser les nuages en deux types : les nuages bas, qui ont souvent un aspect cotonneux et se situent à un ou deux kilomètres d’altitude, et les nuages hauts, qui s’observent au sein des couches supérieures de l’atmosphère. Les premiers sont comparables à des parasols : ils rafraîchissent la planète en réfléchissant les rayons du soleil vers l’espace. Les seconds agissent à l’inverse comme une couverture : ils bloquent une partie du rayonnement infrarouge émis par la Terre, empêchant ainsi la chaleur de s’échapper de l’atmosphère.

Les cirrus, nuages d’altitude vaporisés par Bill Gates, vont avoir pour effet non pas de masquer le soleil mais d’augmenter la température et de participer au réchauffement climatique.

Gates, Bezos et Bloomberg impliqués dans un projet d’extraction de ressources naturelles rares

La société d’exploitation minière KoBold Metals, soutenue par les milliardaires Bill Gates, Jeff Bezos et Michael Bloomberg, a signé un accord avec Bluejay Mining afin d’accélérer l’extraction de ressources rares au Groenland. En Bourse, l’action Bluejay a pris plus de 50 % en cinq jours.C’est une nouvelle qui devrait faire frémir les écologistes. La société d’exploitation minière KoBold Metals, soutenue par les trois milliardaires Michael Bloomberg, Jeff Bezos et Bill Gates , a signé cette semaine un accord avec Bluejay Mining pour l’extraction de ressources naturelles rares au Groenland, nécessaires pour les véhicules électriques. En ligne de mire, le nickel, le cuivre, le cobalt et le platine.

Les principaux investisseurs de KoBold sont Breakthrough Energy Ventures, un fonds climatique et technologique soutenu par le cofondateur de Microsoft Bill Gates, les fondateurs de Bloomberg et d’Amazon, et Ray Dalio, fondateur de Bridgewater Associates, le plus grand fonds spéculatif du monde.
Les Echos

Total soutient le nouveau fonds de Bill Gates sur l’énergie de demain

A l’heure où réduire les émissions de gaz à effet de serre s’impose comme priorité aux grands acteurs économiques, Bill Gates lance le fonds Breakthrough Energy Ventures (BEV), doté d’un milliard de dollars. Objectif : financer des technologies moins émettrices qui permettront de produire de l’énergie bas carbone, voire très bas carbone.

Une mission parfaitement en ligne avec l’OGCI Climate Investments, lancé début novembre par Total et neuf de ses pairs.

Fort de son expertise, Total soutient cette nouvelle initiative et a été reconnu par la BEV comme partenaire technique et stratégique. Si le fonds de Bill Gates est aujourd’hui exclusivement composé d’investisseurs individuels, l’apport de Total n’en est pas moindre. Le Groupe devrait notamment aider à identifier les priorités d’investissement et à évaluer la viabilité des technologies.

Total s’est fixé pour ambition d’être la major de l’énergie responsable et d’apporter à ses clients une énergie fiable, abordable et propre. Aujourd’hui, cela fait d’autant plus de sens que l’impératif climatique offre de nouvelles opportunités de marché. Des technologies émergent et des business models sont en train de se créer autour du gaz, des renouvelables, de l’efficacité énergétique, de l’énergie intelligente ou encore du captage-stockage et valorisation du CO2.

Par son soutien à la BEV, Total réaffirme qu’il est l’un des acteurs incontournables de ce nouveau marché. Il est aussi la preuve que des collaborations se tissent pour porter ensemble des technologies en devenir à un stade industrialisable.

Total

Breakthrough Energy Ventures : retour sur le fonds avec Bill Gates

Les partenaires industriels comme TotalEnergies comprennent le secteur de l’énergie mieux que quiconque. Ils fournissent des solutions énergétiques fiables et abordables à grande échelle.

Bill Gates, Fondateur de Microsoft et du fonds Breakthrough Energy Ventures

À l’heure où réduire les émissions de GES s’impose comme une priorité, Bill Gates lance le fonds Breakthrough Energy Ventures (BEV), doté d’un milliard de dollars. Son objectif est de financer des technologies moins émettrices qui permettront de produire de l’énergie bas carbone. Fort de son expertise, Total soutient cette nouvelle initiative et a été reconnu par la BEV comme partenaire technique et stratégique.

Qu’est-ce qui rend la BEV si originale et en quoi pourrait-elle devenir un catalyseur clé pour l’avenir de l’énergie ?
Dans les nouvelles technologies, il est toujours difficile de passer du laboratoire à la mise sur le marché. Cela est particulièrement vrai pour le secteur de l’énergie, car les systèmes énergétiques sont très lents à évoluer et il n’y a pas toujours d’incitation en la matière. Il faut à la fois une vision scientifique et une expérience concrète dans la création d’entreprises. La BEV est unique car elle cumule la vision et l’expérience. Elle regroupe une équipe de scientifiques et d’entrepreneurs pluridisciplinaires dont la mission est d’identifier les idées les plus prometteuses, tant sur le plan technique que commercial.

La BEV réunit également un panel unique d’investisseurs patients et prêts à prendre certains risques, qui souhaitent accélérer la commercialisation des nouvelles technologies dans le domaine de l’énergie. Ce sont des acteurs avertis et expérimentés, qui disposent d’un grand nombre de contacts dans le domaine de l’énergie et des secteurs connexes. La BEV souhaite également s’associer à des instituts de recherche et à des entreprises qui, comme Total, fournissent une énergie fiable et abordable, afin de faire émerger les technologies les plus prometteuses.

Qu’attendez-vous de Total en tant que partenaire stratégique de votre initiative ?
Les partenaires industriels comme Total comprennent le secteur de l’énergie mieux que quiconque. Ils fournissent des solutions énergétiques fiables et abordables à grande échelle, et ils ont les infrastructures adéquates. Dans de nombreux cas, je pense que les partenaires industriels contribueront au dimensionnement et à la commercialisation des nouvelles technologies développées par les entreprises de la BEV. Et j’espère qu’ils nous donneront leur avis sur les nouvelles technologies qu’ils estiment les plus à même de réussir sur le marché.

Que peuvent faire les entreprises privées, notamment dans le secteur de l’énergie, pour mieux lutter contre le changement climatique ?
D’ici 2050, la demande mondiale en énergie sera 50 % plus élevée qu’aujourd’hui, et il faudra répondre à cette demande en utilisant des sources qui ne contribuent pas au changement climatique. C’est un immense défi, mais nous pouvons y arriver si des sauts technologiques sont réalisés. Les pouvoirs publics, les instituts de recherche, les entreprises et les investisseurs privés ont tous un rôle à jouer. Pour le secteur privé, cela signifie transformer la recherche de qualité en un produit formidable et créer une entreprise forte pour commercialiser une technologie qui change la donne. C’est un pan essentiel de la solution que seules les entreprises peuvent apporter.

J’encourage les dirigeants politiques à augmenter les budgets de R&D, mais il faut que nous soyons toujours plus nombreux à défendre cette position. Donc, outre le fait de contribuer aux travaux en eux- mêmes, les entreprises du secteur de l’énergie peuvent encourager les États à investir dans la R&D dans ce domaine.

Total

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