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Elections : Avec Macron tous les coups sont permis

samedi 9 avril 2022

Après le scandale McKinsey, Macron replace les acteurs sur l’échiquier pour tenter de voler l’élection présidentielle.
Premier méfait de Macron : aucun débat entre les candidats à la présidentielle ne sera organisé avant le premier tour. C’est digne d’une dictature et on passe ainsi sous le tapis le scandale McKinsey.

A moins de trois jours de l’élection, la moitié des français n’ont pas reçu les programmes des candidats. Le ministère et la Poste assurent que les 48 millions de français recevront les programmes. Ala veille des élections, ils ne sont pas arrivé dans les boîtes aux lettres.
D’après Public Sénat, le gouvernement a eu recours à un cabinet de conseil pour assurer la distribution des plis électoraux. Le cabinet de conseil Sémaphores a obtenu ce contrat en novembre 2021, et le montant s’élève à 289 000 €.

Le 8 avril, « l’équipe » de Macron a fait un envoi massif de mails auprès des directeurs d’écoles pour les inciter à voter Macron.

Kea Partners, cabinet de consulting qui roule pour Macron, assure que le second tour se jouera entre Marine Le Pen et Macron.

N’oublions pas les machines de vote électroniques pour les français à l’étranger et les 63 communes en France qui en disposent avec une population de 1 400 000 français.

En 2017, nous avons eu un président illégitime, en 2022, nous aurons une république illégitime.

Présidentielle : l’absence de débat avant le premier tour nuit-elle au débat démocratique ?

Aucun débat entre les candidats à la présidentielle ne sera organisé avant le premier tour. Emmanuel Macron n’en a pas souhaité comme ses prédécesseurs sous la Ve République. L’échange d’idées va-t-il en pâtir ?

Douze femmes et hommes sont candidats à l’élection présidentielle en 2022. Si chacun d’entre eux peut évoquer ses propositions aux Français depuis plusieurs mois dans les médias, les réunions publiques ou sur leurs sites internet, ils ne débattront pas ensemble avant le premier tour.

Emmanuel Macron a refusé tout débat comme ses prédécesseurs depuis 1965 sous la Ve République. La seule fois où un débat a été organisé, c’était en 2017. Le président sortant François Hollande ne s’était alors pas représenté. Pourtant les Français aiment les débats politiques comme le prouvent régulièrement les audiences télé.

Pour le politologue Roland Cayrol, « il y a un principe d’équité qui devient un principe d’égalité en fin de campagne. Tous les candidats doivent avoir le même temps de parole. Si vous avez douze candidats, partager une émission de deux heures entre douze candidats, ça laisse très peu de temps quand vous êtes sortant et que vous avez onze candidats contre vous ».

BFMTV annule un débat

Comme de nombreux médias, BFMTV ambitionnait d’organiser un débat entre tous les candidats, le lundi 23 mars. Emmanuel Macron n’a pas souhaité s’y rendre. Suite à ce choix, Marine Le Pen a décommandé sa venue. La chaîne d’information en continu a donc préféré annuler purement et simplement sa soirée spéciale présidentielle. France 2 a prévu d’organiser un débat entre les douze candidats le 31 mars dans « Elysée 2022 ». Là aussi, la participation du président-candidat Emmanuel Macron est incertaine.

Lundi dernier, dans son émission « La France face à la guerre », Emmanuel Macron était bien présent. Mais le format de l’émission prévoyait une succession d’interview, pas un débat. Et la chaîne n’a invité que huit candidats et a privé d’émission Nicolas Dupont-Aignan, Philippe Poutou, Jean Lassalle et Nathalie Arhaud. « Nous ne faisons que respecter les règles qui s’imposent à tous les médias. Ce sont les règles d’équité », a expliqué le chef du service politique du groupe TF1 Adrien Gindre. « Les autres candidats auront droit ces prochains jours à des reportages dans le 20 heures, ce qui permettra à chacun des candidats, dans le respect de leur poids politique, d’accéder à l’antenne ».

Un débat entre les deux tours

En revanche, les deux candidats arrivés en tête du premier tour le 10 avril débattront ensemble dans l’entre-deux tours, c’est une certitude. Le débat avait opposé Emmanuel Macron à Marine Le Pen en 2017.

« Le vrai grand débat qui porte sur des sujets de société et sur l’ensemble de la politique, c’est avant le second tour », explique le politologue Roland Cayrol. « Au premier tour, c’est aux Français de se faire leur comparaison eux-mêmes en fonction des campagnes de chacun où les candidats se parlent néanmoins l’un à l’autre mais de loin ». Et le politologue de rappeler : « On choisit au premier tour, on élimine au second tour ».

Dépêche du Midi

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