Les techniques de manipulation ont été utilisé pendant le Covid pour terroriser le monde entier et accepter un confinement mondial. Mais à force de mentir aux peuples ils ont tendance à se réveiller. La défiance des français envers Macron n’a cessé d’augmenter tout comme les nos anciennes colonies en Afrique. Devant la débâcle du Mali, Macron a brutalement décidé de mener une nouvelle stratégie d’influence pour redorer l’image du pays et pour éviter sa perte d’influence qui met en péril nos approvisionnements énergétiques dont nous sommes dépendants.
Emmanuel Macron a déclaré en novembre 2022 : « l’influence sera désormais une fonction stratégique, dotée de moyens substantiels, coordonnée au plan interministériel, avec pour sa déclinaison internationale, un rôle central du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ».
Ce que l’on peut deviner dans cette déclaration, c’est que la France va utiliser le mensonge pour accroître son influence dans le monde. Cette déclaration est en réaction à la guerre d’information Russe et Chinoise qui a permis à l’Afrique de se débarrasser de la présence française sur son sol. L’OTAN utilise cette stratégie du mensonge dans la presse et les réseaux sociaux pour éviter de parler de la défaite en Ukraine. L’OTAN a demandé à la France d’opérer de la même manière, tant notre pays est perçu négativement.
La DGRIS se chargera de la stratégie d’influence internationale du ministère des Armées et du pilotage du réseau des missions de défense à l’étranger.
« La discrète Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS), sorte de bureau politique du ministère des Armées, monte en puissance. Avec la loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030, la structure dirigée depuis un an par l’ex-conseillère diplomatique adjointe d’Emmanuel Macron, Alice Rufo, voit son enveloppe atteindre l’an prochain un montant quasi-record de 2,2 milliards d’euros. Cette somme, profitera par exemple à la DGSE et à la DRSD (service de contre-ingérence du ministère des Armées), qui préparent leur déménagement ». Challenges
La mort de Navany, l’agent russe de la CIA, a donné l’opportunité de coordonner un discours qui vise à qualifier Poutine d’assassin pour influencer les populations d’Europe. Cette annonce qui nous prépare à une future confrontation avec la Russie est un échec. Les français n’ont plus besoin de se faire dicter ce qu’ils doivent penser. Il sera très difficile de nous vendre la guerre contre la Russie, puisque le wokisme a détruit le patriotisme, à moins qu’un faux attentat soit en cours d’étude pour faire basculer l’opinion mondiale.
Stratégie nationale d’influence : une architecture à inventer
Pierre Buhler, « Préambule - Stratégie nationale d’influence : une architecture à inventer » Revue n° 857 Février 2023 - p. 5-10
Face aux attaques croissantes d’États autoritaires contre nos systèmes démocratiques, il est urgent de réagir et de ne pas subir. D’où la décision française de construire une stratégie nationale d’influence ; une première parmi les pays où l’État de droit constitue le socle politique. Il faut désormais en construire l’architecture avec les moyens associés.
Présentant, le 10 novembre 2022, la Revue nationale stratégique (RNS) (1), le président de la République Emmanuel Macron a élevé l’influence au rang de « fonction stratégique ». Ce saut conceptuel, que la France est la première démocratie à faire, ne s’en inscrit pas moins dans une continuité. Le terme d’influence n’était certes guère usité à l’époque, mais la notion sous-tend des initiatives apparues comme la conséquence d’hostilités, que ce soit en réaction à la défaite infligée à la France par la Prusse, avec la création des alliances françaises dans les années 1880, ou encore durant la Première Guerre mondiale, avec la mobilisation des atouts culturels français pour gagner la sympathie des élites américaines et les rallier à l’idée d’une entrée en guerre des États-Unis aux côtés de la France (2). Un autre contexte d’hostilités, celui de la guerre froide, donne une nouvelle impulsion au développement des outils conçus pour être présent à l’Est du Rideau de fer, grâce aux instituts français, auprès des sociétés civiles.
Le terme d’influence n’apparaît cependant qu’au début des années 2000, de façon assez sporadique (3). Mais, il finit par imprégner les finalités de la diplomatie culturelle, dont le programme budgétaire (n° 185), initialement intitulé « rayonnement culturel et scientifique » sera, en 2011, rebaptisé « diplomatie culturelle et d’influence ». Arrivé au Quai d’Orsay en 2012, Laurent Fabius fera de la diplomatie d’influence l’instrument d’une France « puissance d’influence », en mobilisant toute la palette de ses ressources politiques, mais aussi culturelles, économiques, scientifiques, intellectuelles, ainsi que l’image de la France dans le monde et ses valeurs.
La diplomatie culturelle en constitue un axe majeur, d’autant plus qu’elle s’est vu adjoindre une fonction de soutien à nos industries culturelles et créatives – un poste d’exportation qui dépassait les 3 milliards d’euros en 2018. Toutefois, si les moyens déployés sont faciles à estimer, le résultat est plus difficile à mesurer. Le prestige de la culture française dans le monde, sa capacité à impressionner, voire à éblouir, flattent notre ego national. Néanmoins, l’humour caustique de l’Académicien Jean-François Revel – « depuis que la France rayonne, je me demande comment le monde entier n’est pas mort d’insolation » – rappelle la part de narcissisme collectif qui colore nos choix politiques.