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L’Organisation internationale pour les migrations, le nouvel eldorado esclavagiste

jeudi 28 décembre 2023

Et si les 280 millions de travailleurs migrants dans le monde formaient un pays ?
Le PIB produit par l’ensemble des travailleurs migrants du monde atteint 9 000 milliards de dollars.
C’est le résultat d’une étude du Boston Consulting Group, un « cousin » du cabinet McKinsey.
« la valeur totale de la migration est probablement beaucoup plus élevée car ce chiffre ne prend pas en compte l’impact économique total des migrants comme consommateurs, entrepreneurs et innovateurs ».
En 2050, les migrants produiront un PIB de 20 000 milliards.
Selon le BCG et l’OIM « Les migrations sont non seulement essentielles pour le bien-être économique futur mais représentent également une opportunité importante aujourd’hui ».
Le BCG estime que la pénurie de main d’œuvre coûte cher à l’économie : 1 000 milliards de dollars par an.
Pour le BCG, « les entreprises qui ont plus d’immigrants dans leur direction affichent une rentabilité supérieure de 15 % en moyenne ».

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) travaille à l’élaboration d’orientations politiques relatives aux “grands” secteurs de la migration avec les gouvernements de la planète.
Cette organisation de l’ONU est gérée par Amy Pope qui a été Conseillère sur la migration auprès de Joe Biden en 2021, Assistante adjointe du Président Obama et Conseillère adjointe en matière de sécurité intérieure de 2015 à 2017, et Assistante spéciale du Président et Directrice principale de la sécurité transfrontalière de 2013 à 2015.
L’institution dispose d’un budget annuel de 3 milliards de dollars, compte 175 États membres. Les Européens et les États-Unis en sont les principaux contributeurs.

Amy Pope : « Avec les effets des conflits, de la pauvreté et du changement climatique, il y aura encore plus de travail que nous pourrons faire. » « Il faut établir des routes migratoires qui permettent aux personnes de se déplacer légalement et en toute sécurité ».

La catastrophe de la vague migratoire américaine est un phénomène qui va arriver en Europe avec le vote du pacte migratoire.

L’Open Society de George Soros et le think tank « Migration Policy Institute », de Washingthon, ont publié un rapport nommé « Accueillir l’engagement. Comment le sponsoring privé peut renforcer l’installation des réfugiés dans l’Union européenne ? ».
Ce rapport se félicite que la Commission européenne ait encouragé l’appel aux sponsors privés et aux ONG pour réinstaller, hors-quotas, des migrants au sein des Etats membres. Le projet a été porté par Fabienne Keller (L’Europe Ensemble, France), rapporteur du Parlement européen sur le règlement relatif aux procédures d’asile.

La France a été l’un des membres fondateurs du Comité Intergouvernemental pour les Migrations Européennes (CIME) en 1951, puis l’a quitté de 1966 à 1981, considérant que la mission originelle de l’Organisation liée aux mouvements de population de l’après-guerre avait été accomplie. Elle a ensuite été observateur auprès de l’Organisation, avant de la réintégrer pleinement en 1992, constatant la nécessité de nouvelles actions à caractère humanitaire dans le domaine de la migration. La France ne cesse de participer de façon croissante aux activités de l’OIM.
En coordination avec ses partenaires – les autorités sanitaires nationales et locales, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Alliance Gavi, entre autres – l’OIM joue, depuis des décennies, un rôle clé dans les efforts mondiaux visant à garantir un accès effectif aux vaccins aux migrants, y compris les réfugiés, les demandeurs d’asile, les migrants en situation irrégulière et les groupes difficiles à atteindre, tels que les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et les communautés d’accueil vulnérables. La sécurité de tous exige de protéger les plus vulnérables contre les risques sanitaires.

Une étude du Boston Consulting Group et de l’Organisation internationale pour les migrations souligne l’apport des migrants dans l’économie mondiale et dans la performance des entreprises.

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Le Canada fait don de 21 millions de dollars canadiens pour aider les Afghans déplacés en Asie centrale et au Pakistan

Genève/Bangkok — Le gouvernement du Canada a annoncé hier (14 décembre) une contribution de 21 millions de dollars canadiens par l’intermédiaire de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) afin de soutenir les populations afghanes les plus vulnérables qui ont fui le pays en quête de sécurité en Asie centrale et au Pakistan.

Les ressources financeront un projet de trois ans visant à aider les gouvernements et les organisations locales à répondre aux besoins des ressortissants afghans en matière de protection, de santé et d’intégration au sein de leurs communautés dans cinq pays de la région  : le Kazakhstan, le Pakistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan.

«  Ces Afghans vulnérables vivant dans des conditions de déplacement prolongé ou à la recherche d’une protection ont désespérément besoin d’une assistance immédiate et ne doivent pas être oubliés  », a déclaré Amy Pope, Directrice générale de l’OIM. «  Cet acte de solidarité généreux du gouvernement canadien envers les pays voisins accueillant des Afghans vulnérables réaffirme notre engagement à ne laisser personne de côté.  »

«  L’expérience du Canada montre que les réfugiés contribuent grandement aux sociétés et aux économies, et le Canada a une longue et fière tradition de réponse aux besoins des personnes vulnérables, d’assistance internationale, de réinstallation et d’intégration. Ce financement destiné à l’OIM aidera les populations afghanes touchées par la crise en Asie centrale et au Pakistan  », a déclaré Marc Miller, Ministre de l’immigration, des réfugiés et de la citoyenneté. «  Nous sommes reconnaissants de notre partenariat avec l’OIM et apprécions son aide constante dans la fourniture d’assistance vitale et essentielle aux réfugiés en Afghanistan et dans le monde entier.  »

Les fonds soutiendront l’intégration des ressortissants afghans en élargissant les services de base locaux conformément aux politiques nationales, tout en améliorant leurs moyens de subsistance et en garantissant la cohésion sociale et la coexistence pacifique avec les communautés d’accueil.

Le soutien du Canada aidera également à renforcer l’accès des Afghans à des services multisectoriels tels que la santé, et à développer les connaissances et compétences des acteurs du secteur de la santé et d’autres secteurs en matière de sécurité sanitaire aux frontières.

Un élément essentiel de ce projet est axé sur le renforcement des capacités des autorités nationales et locales à protéger les droits fondamentaux des migrants. En outre, le financement soutiendra la reprise économique et la résilience des communautés afghanes grâce à des programmes de formation professionnelle et d’intégration économique mis en œuvre par l’OIM et conçus en collaboration avec les autorités nationales et la société civile.

Le Canada fait partie des 10 principaux donateurs de l’OIM dans le monde et le pays a récemment tenu son engagement de réinstaller plus de 40 000 réfugiés afghans avec l’aide de l’OIM depuis août 2021.

Actuellement, plus de 1 460 900 Afghans se trouvent dans les cinq pays ciblés dans le cadre de ce projet.

Plus de 480 000 Afghans sans papiers ont été expulsés du Pakistan vers l’Afghanistan depuis début novembre.

IOM - UN Migration

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