En bon pervers, Macron a répondu que ceux « qui ont gouverné le pays pendant quarante ans et qui ont fait quoi ? Ils ont réglé le problème du chômage ? Ils ont réglé le problème de désindustrialisation du pays ? ».
Comment peut il s’exprimer de la sorte, alors que le bilan de son premier quinquennat est alarmant. Macron a crée un dette de 1500 milliards, il a vendu les fleurons de notre industrie, il a tourné le dos à tous les idéaux de notre société, et c’est avec mépris qu’il lance sa diatribe envers ceux qui l’ont précédé pour justifier sa politique.
Macron a accentué la dette, la désindustrialisation et le chômage. Avoir un tel culot est l’apanage de celui qui est l’élu de Davos et du groupe Rothschild. Macron est un « economic hit man ». Franck Perkins, dans son livre explique les rouages des « tueurs à gage économique », chargés d’endetter des pays ou des entreprises insolvables, pour mieux les dépecer.
Toujours sur son référentiel du « en même temps », il cherche à « heurter les consciences » et a « calmer les esprits ». Macron rejette « toute connivence avec les idées du Rassemblement national » qui a voté ce texte de loi, comme au plus belles heures de Jean Marie Le Pen.
Parler de connivence entre Jordan Bardella et Macron, est une certitude, puisque le président du Rassemblement national se voyait bien devenir premier ministre en cas de dissolution de l’assemblée nationale. Bardella incarne la macronisation du RN, une certaine idée de la patrie pour une gouvernance européenne.
Le ministre de l’intérieur, Gerald Darmanin, qui était porteur de cette loi, vient de perdre de l’influence politique pour son projet présidentiel. Macron a humilié Darmanin en lui refusant sa démission pour tendre la main au RN. Le ticket gagnant pour la présidentielle de 2027 consiste à relancer le RN et le placer perdant comme en 2017 et 2022.
Macron a revendiqué « de porter le projet qui est le plus à l’opposé de ce que fait le RN ». Comme Mitterrand, il se sert de l’épouvantail RN pour faire renaître le spectre du « facho » sans en endosser la responsabilité.
Polariser la nouvelle redistribution des partis est un de ses objectifs. Allumer la mèche et intervenir en bon pompier.
Les constitutionnalistes dénoncent une instrumentalisation politique, avec l’intervention du Conseil d’Etat qui pourrait adoucir le texte de loi concernant les étudiants étrangers. Si la constitution ne permet pas de lutter contre l’immigration, Macron s’en sert pour modifier les consciences des français qui étaient focalisés sur le conflit de Gaza.
Macron a réussi son opération psychologique de raviver et d’opposer ceux qui s’estiment de gauche et de droite et de déplacer le débat politique sur un sujet polarisant qui concerne la « préférence nationale ».
La France soumise à l’Europe.
L’Open Society de George Soros et le think tank « Migration Policy Institute », de Washingthon, ont publié un rapport nommé « Accueillir l’engagement. Comment le sponsoring privé peut renforcer l’installation des réfugiés dans l’Union européenne ? ».
Ce rapport se félicite que la Commission européenne ait encouragé l’appel aux sponsors privés et aux ONG pour réinstaller, hors-quotas, des migrants au sein des Etats membres.
Le projet a été porté par Fabienne Keller (L’Europe Ensemble, France), rapporteur du Parlement européen sur le règlement relatif aux procédures d’asile et rapporteur fictif sur le règlement relatif à la gestion de l’asile et de la migration. Elle estime que France a toujours été une terre d’accueil pour les ressortissants des pays voisins mais également des pays francophones. La politique migratoire est sans cesse évoquée - dans le traitement médiatique et politique- comme un problème.
Quand la loi sur l’immigration sera promulguée en France, le parlement européen va pouvoir voter en toute satisfaction son nouveau pacte sur les migrations et l’asile de l’Union Européenne. Le principe de la réforme migratoire de l’Europe accorde aux pays accueillant les migrants de les rediriger vers les autres pays de l’Europe en signe de solidarité. Des négociations ont eu lieu au Luxembourg, où l’Europe s’est fixée un objectif obligatoire de 30 000 relocalisations annuelles et une contribution de 20 000 euros par demandeur d’asile.
Dans ce contexte, la polarisation gauche droite va avoir de beaux jours et Macron va parachever l’objectif de George Soros de faire entrer en toute légalité des migrants pour diviser encore plus une société française qui agonise de la dictature des mondialistes et des technocrates de Bruxelles pour une nouvelle république européenne.
Dans le cadre d’une guerre mondiale, le pacte sur les migrations et l’asile de l’Union Européenne, déplacerait les populations ukrainiennes, israéliennes, palestiniennes et plus si le conflit s’étend à d’autres nations.