Emmanuel Jean-Michel Frédéric Macron, actuel président de la France, estime que la limitation des mandats est une « funeste connerie ».
Le pouvoir c’est comme la drogue, il y a une accoutumance irréversible.
En juin 2023, Richard Ferrand soutenait l’idée d’un troisième mandat présidentiel pour Macron.
La Constitution de la Ve République stipule que « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ».
C’est une limitation à la libre expression populaire que de limiter à deux mandats la fonction présidentielle.
De là à imposer un président à vie, il n’y a qu’un « Coup d’Etat » institutionnel à réaliser.
C’est le projet secret des courtisans de la Macronie qui sentent que leur pouvoir s’amenuise et qui hésitent à placer Edouard Philippe ou Darmanin sur le trône de l’Elysée.
L’abus de 49.3 a nui à notre république qui s’est muée en chambre d’enregistrement par décret, ignorant le débat parlementaire et l’opposition politique.
Si ce n’est pas une pincée de dictature, ça y ressemble et cela s’appelle de l’autocratie.
La dernière fois que le peuple a été consulté pour que la libre expression populaire s’exprime, c’était lors du référendum sur le traité de Lisbonne en 2005.
Une large majorité de Français s’était exprimée contre la ratification de la Constitution européenne.
Le non a obtenu 54,87 % des suffrages contre 45,13 % pour le oui.
Le référendum qui a vu une participation record d’électeurs, devait valider une nouvelle Constitution pour l’Europe.
Finalement le traité de Lisbonne fut une trahison de la démocratie.
Lors du Congrès à Versailles le 4 février 2008, Nicolas Sarkozy a réuni les parlementaires français pour modifier la Constitution française et permettre la ratification du nouveau traité par le Sénat et l’Assemblée nationale, sans passer par la consultation les citoyens.
Le traité de Lisbonne a été ratifié par voie parlementaire, après avoir saisi le Conseil constitutionnel et modifié la Constitution.
Déroulement de la ratification
Après le rejet du projet de Constitution pour l’Europe par référendum de 2005 (55% de « non »), le Gouvernement français décide de ne pas proposer de nouveau référendum aux citoyens français et de faire adopter le traité de Lisbonne par la voie parlementaire.
Le traité de Lisbonne a d’abord été examiné par le Conseil constitutionnel. Celui-ci a été saisi par le président de la République, le 13 décembre 2007, de la question de la conformité de ce traité à la Constitution, sur le fondement de l’article 54 de la Constitution.
La réforme introduisait notamment dans la Constitution des dispositions concernant le passage dans certains domaines de la règle de l’unanimité à celle de la majorité qualifiée au sein du conseil des ministres européen, le transfert à l’Union européenne de compétences dans le cadre de la construction de « l’espace de liberté, de sécurité et de justice » ou bien la reconnaissance de nouveaux pouvoirs aux Parlements nationaux. Une révision constitutionnelle était nécessaire avant de débattre de la ratification du traité.
La loi autorisant la ratification du traité de Lisbonne a ensuite été adoptée par l’Assemblée nationale le 7 février et par le Sénat le 8 février 2008. Signée par le chef de l’État, la loi a été publiée au Journal officiel le 14 février 2008.
Si Macron veut un troisième mandat, il devra passer par le Conseil d’Etat présidé par Laurent Fabius pour modifier encore une fois la Constitution française.
NB :
La gauche française, Mélenchon, Montebourg etc..., rejointe par Laurent Fabius, avait mené une campagne pour le « non » et le rejet du traité européen.
Si Sarkozy a abusé de notre confiance avec les institutions de la République en votant ce traité, il nous a rendu un fier service en limitant l’exercice présidentiel à deux mandats.
« Une funeste connerie » : Macron regrette la limitation des mandats présidentiels
Emmanuel Macron s’est exprimé sur la limitation des mandats présidentiels, actuellement fixée à deux dans la Constitution.
Le président de la République souhaiterait-il faire un troisième mandat ?
Si la Constitution l’en empêche, Emmanuel Macron aurait déclaré que cette limitation du nombre de mandats présidentiels est une « funeste connerie ». Le président répondait à Jordan Bardella qui proposait l’idée d’un septennat unique. Il aurait ainsi fait part de sa frustration au cours d’un entretien avec les dirigeants des partis d’opposition, mercredi 30 août, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), confirmant des déclarations de Jean-Luc Mélenchon.
Selon Jean-Luc Mélenchon, « Macron a craqué. Il a dit : “ne pas pouvoir être réélu est une funeste connerie”. Pouvoir abréger celui-ci par référendum révocatoire serait un soulagement général », a tonné sur X (ex-Twitter), l’ancien candidat insoumis à l’élection présidentielle, qui n’était pas présent lors de l’entretien.
Quel successeur pour Emmanuel Macron en 2027 ?
« Il a peut-être fait une plaisanterie sur ce thème », nuance un participant de la majorité. Le président s’est entretenu jusqu’au bout de la nuit, à huis clos, avec les numéros un des partis d’opposition, de gauche comme de droite. Ceux-ci réclament jeudi « des annonces » rapides du chef de l’État pour « traduire concrètement » cette initiative.
Depuis une réforme de Nicolas Sarkozy en 2008, le nombre de mandats présidentiels en France est limité à deux consécutifs.
Le Point