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Février 2023 : Isolement Covid plus obligatoire et le Paxlovid

samedi 4 février 2023

À compter du 1er février 2023, l’isolement systématique pour les personnes testées positives n’est plus obligatoire et l’Assurance Maladie ne contacte plus les personnes testées positives au Covid-19 ni leurs cas contact dans le cadre du contact tracing.

En général, la guérison intervient en quelques jours avec du repos. Pour surveiller son état de santé, il est conseillé de prendre sa température 2 fois par jour. En cas de fièvre ou de maux de tête, il est possible de prendre du paracétamol (et non de l’ibuprofène), pas plus de 1 gramme et jusqu’à 3 fois par jour (soit 3 grammes maximum par jour au total). (En France, le surdosage de paracétamol constitue actuellement la première cause de greffe du foie dans les hépatites aigües sévères).

À compter du 1er février 2023, le dispositif d’indemnisation dérogatoire des arrêts de travail créé dans le cadre de la crise sanitaire liée au Covid-19 n’existe plus.
Vous ne pouvez plus demander un arrêt de travail dérogatoire sur le site dédié de l’Assurance Maladie. Seul votre médecin peut vous prescrire un arrêt de travail.

Compte tenu du ralentissement de l’épidémie de Covid en France en ce début d’année 2023, le gouvernement a décidé, en accord avec les recommandations du Haut Conseil de la Santé publique, de supprimer l’isolement systématique pour les personnes positives au Covid.

Concrètement, depuis le mercredi 1er février 2023, les personnes testées positives au Covid-19 ne sont plus obligées de s’isoler, a annoncé le ministère de la Santé dans un communiqué du 28 janvier.
S’isoler reste désormais une possibilité pour ceux qui le souhaitent. « Comme pour toute maladie à infection respiratoire aiguë, il reste fortement recommandé aux personnes testées positives au Covid-19, ainsi qu’aux personnes ayant été exposées à une personne contagieuse et susceptibles de développer la maladie, de respecter les gestes barrières, de se faire tester et d’éviter le contact avec les personnes fragiles », peut-on lire sur le communiqué. Par ailleurs, la réalisation d’un test de dépistage au deuxième jour de la notification du statut de contact pour les personnes contact asymptomatiques n’est plus obligatoire.

Faut-il encore s’isoler quand on est positif au Covid ?
Non, depuis le 1er février 2023, l’isolement systématique pour les personnes testées positives au Covid-19 n’est plus obligatoire, précise le ministère de la Santé dans un communiqué du 28 janvier. Autrement dit, il n’y a plus besoin de s’isoler si on est positif au Covid. Journal des Femmes

Paxlovid : un traitement contre le Covid-19 à prendre rapidement

Ameli.fr

Si vous êtes majeur et que vous avez un risque élevé de développer une forme grave de Covid, il existe un traitement qui diminue les risques d’hospitalisation et qui peut être prescrit par votre médecin : le Paxlovid.

C’est un traitement par voie orale et il est délivré en pharmacie. Le traitement doit commencer le plus tôt possible et dans tous les cas avant le 5e jour des symptômes. Votre médecin évaluera sa compatibilité avec vos autres traitements en cours, en raison de risques d’interactions médicamenteuses ou de contre-indications spécifiques. Ce traitement peut vous être proposé même si vous avez été vacciné contre le Covid-19.

Si on est vacciné pourquoi prendre ce médicament ?

Pfizer annonce un chiffre d’affaires record de 100 milliards de dollars pour 2022, et 31 milliards de dollars de bénéfices. Plus de la moitié des revenus de l’entreprise proviennent de Paxlovid et du vaccin Covid-19.

Le géant pharmaceutique indique qu’il prévoit de faire passer le coût du vaccin de 19,50 dollars à un maximum de 130 dollars.

Traitements contre la Covid-19 : la Commission européenne accorde une autorisation de mise sur le marché au Paxlovid

Depuis le 6 mai 2022, le médicament Paxlovid est disponible dans le cadre de son autorisation de mise sur le marché (AMM)
La commission européenne vient d’accorder une autorisation de mise sur le marché conditionnelle (AMMc) au Paxlovid (nirmatrelvir PF-07321332 / ritonavir).

Dans l’attente de la mise à disposition effective de ce traitement dans le cadre de son AMMc, les premières doses de Paxlovid seront disponibles en France en février dans le cadre de l’autorisation d’accès précoce accordée le 21 janvier 2022. Par ailleurs, l’ANSM a également évalué la demande d’accès précoce du laboratoire Xenothera pour son médicament Xav-19.

Dans le contexte d’émergence de nouveaux variants du Covid-19, nous restons mobilisés pour permettre aux patients un accès le plus précoce possible aux traitements innovants. A ce titre, nous avons participé au niveau européen en tant que rapporteur à l’évaluation en vue de son AMM et avons rendu un avis conduisant à son accès précoce en France.

Paxlovid est indiqué pour les adultes infectés par le SARS-CoV-2 qui ne nécessitent pas de supplémentation en oxygène et qui présentent un risque élevé d’évolution de leur infection vers une forme grave de la maladie. Il est recommandé de l’administrer dès que possible après le diagnostic positif à la Covid-19 et au maximum dans les cinq jours suivant l’apparition des symptômes.

Lors de la prescription de Paxlovid, les professionnels doivent prendre en compte le risque important d’interactions médicamenteuses, l’utilisation concomitante de certains médicaments avec Paxlovid étant contre-indiquée. Par ailleurs, il n’est pas recommandé d’utiliser Paxlovid pendant la grossesse.
Consulter les réponses rapides de la HAS sur Paxlovid
Par ailleurs, l’ANSM a également évalué la demande d’accès précoce du laboratoire Xenothera pour son médicament Xav-19 positionné dans le traitement des atteintes pulmonaires modérées dues au Covid-19 chez des patients adultes hospitalisés et nécessitant une oxygénothérapie à bas débit ne dépassant pas 4 l/min en particulier ceux présentant score NEWS inférieur à 5.

A ce stade, les données fournies par le laboratoire ne permettent pas de démontrer cliniquement l’intérêt thérapeutique des anticorps polyclonaux Xav-19 dans l’indication revendiquée par le laboratoire et selon le schéma posologique proposé. Aussi, l’ANSM considère qu’à ce stade les données disponibles ne permettent pas d’établir un rapport bénéfice-risque positif. Des données complémentaires seront nécessaires pour évaluer un intérêt de ce traitement pour les patients atteints de Covid-19 et préciser son profil de tolérance.

ANSM

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