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La gouvernance mondiale veut fusionner la santé et la finance

mardi 21 juin 2022

Agnès Buzyn a participé en juin 2021 au sommet « a global deal for OUR pandemic age » qui réunissait le gratin mondial de la santé de la finance et de l’industrie pharmaceutique.
L’ancienne ministre de la Santé de Macron était bien accompagnée puisqu’il y avait le Cabinet McKinsey (stratégie vaccinale covid en France), la société Métabiota (laboratoires ukrainiens impliqués dans la guerre chimique), la revue médicale The Lancet (étude frauduleuse sur la chloriquine ) et l’Imperial Collége (inventeur du confinement avec Neil Fergusson).

Le Global Governance Project :
« Nous sommes à l’ère des pandémies. Le COVID-19 nous a douloureusement rappelé ce que le SRAS, le virus Ebola, le MERS et le virus H1N1 avaient mis en évidence, et ce dont les scientifiques n’ont cessé de nous avertir : en l’absence de stratégies proactives considérablement renforcées, les menaces sanitaires mondiales apparaîtront plus souvent, se propageront plus rapidement, feront plus de victimes, perturberont davantage les moyens de subsistance et auront un impact plus important sur le monde qu’auparavant. Il est fort probable que la prochaine pandémie survienne dans les dix ans à venir, qu’elle soit due à une nouvelle souche de grippe, à un autre coronavirus ou à l’un des nombreux autres agents pathogènes dangereux. Son impact sur la santé humaine et l’économie mondiale pourrait être encore plus profond que celui du COVID-19 ».

Avec un an de recul on retrouve dans cette réunion du Global Governance Project les principaux responsables de la gestion de la pandémie de Covid 19 et les instances impliquées dans la création des laboratoires chimiques ukrainiens dénoncés au conseil de sécurité de l’ONU par la Russie et la Chine.

Des scientifiques spécialisés dans la guerre biologique utilisent une couverture diplomatique pour tester des virus artificiels dans des laboratoires biologiques du Pentagone situés dans 25 pays à travers le monde. Ces laboratoires biologiques américains sont financés par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) dans le cadre d’un programme militaire de 2,1 milliards de dollars.
Les USA ont pris le contrôle total des installations de recherche biologique de virus mortels en Ukraine avec Metabiota, un sous-traitant du DOD, qui partage ses bureaux avec Black & Veatch à Kiev.

Hunter Biden via sa société Rosemont Seneca est à l’origine du financement de Metabiota du docteur Nathan Wolfe.

Le Global Governance Project veut renforcer le multilatéralisme.

  • Tout d’abord, nous devons renforcer les organisations mondiales de la santé. Il n’y a pas de solution à la sécurité pandémique qui n’implique pas un rôle central pour une Organisation mondiale de la santé renforcée, dont les finances reposent sur une base multilatérale plus sûre.
  • Deuxièmement, nous devons faire un meilleur usage des institutions financières internationales. La Banque mondiale et les autres banques multilatérales de développement, ainsi que le Fonds monétaire international, sont des institutions uniques, capables de catalyser à la fois les investissements nationaux des gouvernements et les financements privés. Nous devons faire en sorte que les biens publics mondiaux, tant pour le climat que pour la sécurité en cas de pandémie, fassent partie de leurs mandats de base.
  • Troisièmement, nous avons besoin d’un nouveau mécanisme de financement multilatéral pour compléter les organisations existantes : pour surmonter le cloisonnement actuel du financement de la sécurité sanitaire mondiale, mobiliser les ressources nécessaires à une échelle beaucoup plus grande, de manière proactive et durable, et combler intelligemment les lacunes des biens publics mondiaux .

Un fond multilatéral permettant de mobiliser 10 milliards de dollars par an, comme le propose le groupe indépendant du G20, est tout à fait envisageable. Avec des contributions réparties entre les pays sur une base juste et équitable, elles représenteront moins d’un millième (0,1 %) des budgets publics annuels de la plupart des pays, et un pourcentage encore plus minuscule de leur PIB.

Ces investissements dans la sécurité sanitaire mondiale sont une question de responsabilité financière, en plus d’être un impératif scientifique et moral. L’épidémie COVID-19 nous rappelle tragiquement que les dégâts humains et économiques d’une pandémie sont bien plus importants que le coût des investissements dans la prévention et la préparation.

Cependant, pour mobiliser durablement des ressources internationales plus importantes, nous avons besoin d’un mécanisme de gouvernance mondiale qui réunisse la santé et la finance. Le moyen le plus efficace d’y parvenir est de créer un conseil composé des ministres de la santé et des finances d’un groupe inclusif de pays du G20+, avec une représentation adéquate des principaux contributeurs de fonds et des pays en développement, ainsi que des dirigeants de l’OMS, de la Banque mondiale, du FMI et de l’Organisation mondiale du commerce. Il est préférable que le secrétariat permanent et indépendant de ce conseil soit constitué par ces quatre grandes institutions multilatérales et hébergé par l’OMS.

Ce nouveau mécanisme de gouvernance du G20+ visant à assurer un financement proactif de l’écosystème mondial de la sécurité sanitaire complétera et soutiendra la gouvernance mondiale de la santé elle-même à l’OMS et à l’Assemblée mondiale de la santé.
Le système est fortement sous-financé. Nous devons y remédier de toute urgence, tant pour lutter contre la pandémie en cours que pour nous préparer à la prochaine épidémie mortelle. Les engagements internationaux supplémentaires ne sont qu’un prix très faible à payer pour éviter de sombrer encore et encore dans les pandémies. Il serait économiquement et politiquement illusoire, et moralement indéfendable, de les différer.

Global Governance Project

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