Des « révélations choquantes » sur la recherche sur les gains de fonction « soulèvent des questions » sur le CSIRO
25 juin 2021
Selon Evan Mulholland de l’IPA, Greg Hunt « a raison » d’ordonner une enquête sur la recherche par gain de fonction en Australie après les « révélations choquantes » sur le CSIRO et les universités australiennes.
Cette décision intervient après qu’il a été révélé que le CSIRO et les universités australiennes ont participé à au moins dix projets communs avec l’Institut de virologie de Wuhan au cours de la dernière décennie.
Sharri Markson a également révélé que des chercheurs du CSIRO avaient précédemment entrepris des recherches sur des chauves-souris vivantes avec l’institut de Wuhan.
M. Mulholland a déclaré que ces révélations « soulèvent des questions » sur la fiabilité d’institutions comme le CSIRO.
« Mais aussi, nous avons vu tant de nos nos commentateurs médiatiques rejeter une grande partie du reportage de Sharri, mais il a été incroyable de voir ce qu’elle a découvert », a-t-il déclaré à Peta Credlin, présentatrice de Sky News.
Australie : des tests VIH positifs suite au vaccin Covid
(Agence Ecofin) - En Australie, un vaccin anti-Covid, qui était en première phase d’essai à l’université du Queensland, a provoqué un effet secondaire assez singulier, qui a justifié sa suspension par les autorité publiques. En effet, la solution a entraîné, chez certains participants, de faux tests positifs au VIH-SIDA.
Ceci est dû au fait que la formule a intégré une faible quantité de protéine du VIH, explique-t-on. Mais, visiblement, la quantité présente était suffisante pour interagir avec les tests du SIDA. Bien que jugée bénigne par les experts, cette réaction immunitaire a poussé le pays à annuler l’achat de millions de doses du vaccin candidat, comme c’était prévu.
« Le vaccin de l’Université du Queensland ne pourra pas continuer (son processus), sur la base des avis scientifiques, et il ne fera plus partie du plan de vaccination de l’Australie », informe ainsi Scott Morrison, le Premier ministre australien.
Au delà de susciter des interrogations auprès des non-initiés (comme, “Pourquoi y-t-il des particules de VIH dans un vaccin contre la Covid ?”), ce genre de déconvenue n’est pas du genre à faciliter la tâche des dirigeants des pays, face à leur opinion publique. Etant donné la réticence d’une partie non-négligeable de la population à se faire vacciner.
Canberra va plutôt se tourner vers la solution d’AstraZeneca et de Novax. Il s’annonce déjà de plus grosses commandes dans ce sens. Du reste, avec une situation beaucoup moins “critique” que la plupart des grandes nations occidentales (908 décès à ce jour, pour une population de 25,6 millions d’habitants), l’Australie semble disposer d’une plus grande marge de manœuvre.