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George Soros : sauver l’Europe en maintenant le Covid 19

samedi 24 octobre 2020

Tout le monde se demande à quoi peut bien servir le maintien de la crise du Covid et le confinement de la population ?
C’est tout simplement pour exercer une pression sur l’élection de Trump laquelle détruirait les groupes économiques et politiques qui imposent le totalitarisme.
La solution sera de réactiver les lois anti-trust et d’éclater les consortium qui pratiquent l’évasion fiscale grâce à la DTCC (chambre de compensation de la Réserve Fédérale) et l’optimisation fiscale.
L’autre sera de redonner un équivalent OR dans la monnaie pour éviter l’apparition de la cryptomonnaie mondialiste, le XRP.
La nationalisation de la Réserve Fédérale américaine a stoppé le financement du milliardaire Soros et l’a obligé à se tourner vers l’ensemble politique mondialiste qui subsiste, c’est à dire L’Union Européenne.
Soros est le vrai directeur de la commission Européenne, nous lui devons le confinement et la dictature sanitaire du Covid, mais ses espoirs seront détruits par la réélection de Trump.
Si Trump fait tomber Soros, l’Europe politique tombera et nous retrouverons notre liberté.

TRIBUNE. George Soros : 1 000 milliards pour combattre le virus et sauver l’Union européenne

Pour l’Américain d’origine hongroise George Soros, président des Open Society Foundations, l’émission d’obligations perpétuelles permettrait à l’UE de faire face à la crise du coronavirus et à la transition énergétique.

Dans quelques semaines, les autorités devront prendre des décisions qui scelleront le sort de l’Union européenne. Celle-ci peut se rassembler et répondre aux attentes et aux aspirations de ses citoyens ou continuer à se désagréger.

Avant le denier Sommet européen, Mme von der Leyen, la présidente de la Commission, a déclaré que l’UE avait besoin d’au moins 1 000 milliards d’euros pour lutter contre le coronavirus. (Elle n’a pas parlé de la lutte contre le changement climatique, qui nécessiterait un montant équivalent). Je pense qu’il n’existe qu’un moyen de réunir une telle somme : l’émission d’obligations perpétuelles.

Les Européens et leurs dirigeants ne connaissent pas très bien les obligations perpétuelles, qui ont pourtant une histoire très ancienne. C’est la Grande-Bretagne qui a tout d’abord émis des obligations consolidées, appelées Consols, en 1752, et les a utilisées ensuite pour financer les guerres napoléoniennes et la guerre de Crimée, la Loi sur l’abolition de l’esclavage, le prêt d’urgence à l’Irlande et la Première Guerre mondiale. Aux États-Unis, le Congrès a autorisé l’émission de Consols en 1870 pour consolider les dettes accumulées pendant la guerre de Sécession.

Comme son nom l’indique, le principal d’une obligation perpétuelle n’est jamais remboursé, seul le versement annuel des intérêts est exigible. Ainsi, une émission de 1 000 milliards d’euros à un taux d’intérêt de 0,5 % entraînerait un remboursement de 5 milliards d’euros par an. Il ne faudrait pas nécessairement émettre mille milliards d’euros en une fois. Les obligations pourraient être vendues par tranches. La première serait achetée par des investisseurs de long terme, tels que les compagnies d’assurance vie, et le temps que les autres investisseurs se familiarisent avec ces produits, ils finiraient par obtenir une prime. Dans l’environnement actuel des faibles taux d’intérêt, l’Allemagne a réussi à vendre des obligations à 30 ans à un rendement négatif.

Le ratio entre le montant des intérêts annuels et le montant perçu est de 1 pour 200. Les intérêts doivent être versés chaque année, mais la valeur des remboursements ne cesse de décroître pour s’approcher de zéro, sans jamais toutefois l’atteindre. Ces 5 milliards d’euros à rembourser sont dérisoires par rapport aux 1 000 milliards dont on a rapidement besoin. Ils représentent à peine 3% du dernier budget européen et un peu plus de 1 % de celui qui est actuellement débattu.

Les obligations perpétuelles n’ont toutefois pas suscité de véritable intérêt au Sommet d’avril. Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, en a proposé l’idée, mais n’a pas été écouté. Les débats ont porté sur les sommes qui pourraient être rassemblées en augmentant la taille du prochain budget. Après la réunion, Mme von der Leyen s’est mise à parler de milliards, pas de milliers de milliards. Il semblerait que quelque chose ait mal tourné.

Le rejet de la nouveauté

Je crois que l’idée des obligations perpétuelles a été rejetée parce qu’il s’agit d’une nouveauté, qui n’existait pas lors de la mise au point du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Cependant, des circonstances exceptionnelles exigent l’adoption de mesures exceptionnelles. Ces obligations ne seraient pas émises dans des circonstances normales.

Si l’UE reste incapable d’envisager cette possibilité dans les circonstances actuelles, elle risque de ne pas survivre aux difficultés auxquelles elle est confrontée. Ce n’est pas un risque théorique, c’est la réalité la plus tragique. Le coronavirus et le changement climatique ne menacent pas seulement les vies humaines, ils menacent la survie de la civilisation.

L’UE est particulièrement fragile parce qu’elle se fonde sur l’État de droit et l’on sait bien que la justice est extrêmement lente. Le coronavirus se déplace en revanche très rapidement et de manière totalement imprévisible. C’est bien la raison pour laquelle l’UE doit émettre des obligations perpétuelles.

Je souhaiterais expliquer pourquoi l’Europe a besoin aujourd’hui d’obligations perpétuelles. Il ne faut pas les confondre avec les coronabonds, qui ont été écartées à juste titre. Elles seraient en effet sources de divisions. Elles creuseraient encore plus l’écart le Nord et le Sud et susciteraient des divisions entre l’Est et l’Ouest, entre les anciens et les nouveaux membres. Les obligations perpétuelles possèdent au contraire un pouvoir d’unification. Elles apporteraient à l’UE et à ses membres des ressources financières incomparablement plus importantes que ce que pourra offrir le budget européen. Elles pourraient ainsi aider l’UE à répondre aux attentes et aux aspirations de ses citoyens.

L’analyse des coûts et des avantages se révèle tellement favorable à ces derniers qu’elle permet d’envisager une marge de manœuvre budgétaire extrêmement large. Si l’UE décide d’émettre des obligations, elle peut distribuer les fonds ainsi obtenus aux pays qui en ont le plus besoin, tel que le prévoient la Commission et les États selon les règles et les procédures budgétaires définies en commun. Cette dépense supplémentaire ne nécessiterait pas d’adopter une nouvelle législation. La décision d’émettre ces obligations doit être prise d’ici l’été. Sinon, l’Italie pourrait faire faillite à l’automne, ce qui porterait un coup terrible à l’UE.

Une partie pour le Sud

Être capable d’allouer ces fonds aux pays qui en ont le plus besoin ouvrirait de formidables possibilités. Une grande part de l’argent irait aux pays du Sud parce qu’ils ont été les plus touchés. Il pourrait aussi être versé aux plus vulnérables. L’organisation caritative Caritas Europa vient de publier une étude très intéressante sur des migrants sans papier employés surtout dans le secteur agricole, qui vivent dans des conditions épouvantables et constituent des foyers de contagion. Si l’on ajoute les réfugiés syriens ou d’autres pays que la Turquie envoie en Grèce, l’on a là les principales sources de contamination. Ils ne transportent pas le virus, ils l’attrapent dans leur pays d’arrivée à cause des conditions effroyables dans lesquelles ils doivent vivre. Une régularisation de leur situation leur sauverait la vie et sauverait aussi celle de la population en général en contribuant à mieux contrôler le virus.

Débloquer 1 000 milliards d’euros pour lutter contre le coronavirus permettrait de réaliser cet objectif. Et cela vaut aussi pour les 1 000 milliards qui pourraient être alloués à la lutte contre le changement climatique. Les arguments plaidant en faveur d’une émission d’obligations perpétuelles sont si puissants que la charge de la preuve incombe à ceux qui s’y opposent. Certes, une telle émission comprend un certain degré de mutualisation, mais il devient totalement insignifiant comparé aux avantages apportés par cette opération. Il reste peu de temps pour comprendre et saisir la chance que représentent les obligations perpétuelles.

L’OBS

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