La loi de Lynch réactualisée Raoult
Lequel Pr. Raoult faisant preuve – face aux assauts brutaux d’un systématique dénigrement médiatique - d’un réel équilibre psychique et d’un grand sang-froid, notait (sans pour autant s’en montrer particulièrement surpris) les « réactions d’un violence inouïe » qui lui furent [2]. Réactions virulentes alertant quant au discrédit voire l’opprobre qui, à travers icelui, seraient jetés sur la science hexagonale. Ces réactions d’irrépressible mépris (ou de haine) mériteraient d’être disséquées dans les grandes largeurs tant elles confirment les conclusions de Gustave Le Bon suivant lesquelles il n’existe pas de psychologie individuelle, mais uniquement collective… La psyché sociale n’étant pour ce grand savant que l’enveloppe matricielle de l’esprit dans sa singularité !
Or, ceux qui ont voulu ramener le brutal rejet de Didier Raoult par le landernau des médicastres, au seul différend personnel qui l’opposerait au binôme vibrionnaire Lévy-Buzyn (Inserm - laboratoire P4 de Wuhan – avenue Duquesne), soit se moquaient du monde, soit se montraient (pour la circonstance) passablement bornés. Mais de telles attitudes, outre les jalousies, les ressentiments, les vanités blessées, ne sont évidemment pas gratuites. Chacun pourra d’ailleurs lister et hiérarchiser les très nombreux paramètres ayant convergé ou coïncidé pour déterminer le bannissement du grand Marseillais expulsé de la communauté médicale (au moins de celle qui se présente comme telle). Toutefois, rappelons que les Bouches-du-Rhône ont été pendant un certain temps une tache blanche - remarquable par l’absence de statistiques officielles de morbidité et de mortalité - sur la carte sanitaire et épidémiologique de la France… Et pour cause !
Remède souverain antivirus
Une plaisanterie venue du Froid (de Russie) annonçait un remède souverain contre le covid : « coupez la radio, éteignez les télés, guérison immédiate garantie »… Parce qu’en fermant les écoutilles, la contagiosité de la psychose – cet ultra virus mental certainement plus dangereux que l’autre pour les générations supposées non vulnérables – s’évanouit comme par miracle. L’hologramme de peur panique se vaporise aussitôt pour, dans le meilleur des cas, laisser place à un peu de raison objective… Hélas cependant pour mieux trop souvent disparaître quelques pas plus loin en croisant une malheureuse créature calfeutrée derrière l’illusoire barrière de son masque ! Au reste, nous aurions dû mieux écouter le Dr. Raoult lorsqu’il nous avertissait : « Attention au traitement de l’information… les surmortalités interviennent uniquement dans les pays riches pratiquant une médecine découplée des réalités basiques ». Et puis, après le vote de la loi dite « Avia » (adoptée en deuxième lecture par l’assemblée ce 13 mai 2020) le garrot se resserre inexorablement autour de la libre parole… sans laquelle il n’est pas de pensée libre et pas de liberté tout court.

La liberté d’expression et de confession vue par Francisco de Goya
Une loi scélérate donc qui vient après beaucoup d’autres et s’inscrit dans le droit fil des textes qui l’ont précédée et décrétent que “certaines opinions n’en sont pas parce qu’elles seraient en soi des délits” (mais il ne vient à l’idée de personne de constater qu’il s’agit alors, ni plus ni moins, d’un délit d’opinion ? Le sophisme n’est-il pas suffisamment éclatant, non ?). De la loi Pleven en passant par la loi Fabius-Gayssot et ce, jusqu’à cette dernière forfaiture [3]… Constatons amèrement qu’à ce titre, il devient infiniment ardu de remonter le fort courant de la propagande de guerre gouvernementale tant l’asphyxiante intoxication et le matraquage de tous les instants sont stressants au dernier degré, anxiogènes et infantilisants.
Là encore un phénomène sur lequel il conviendrait de se pencher afin de comprendre par quels mécanismes certains se montrent plus que d’autres perméables (ou réfractaires) aux idéo-virus… Hier la lutte des classes et les lendemains qui chantent, aujourd’hui le mondialisme cosmopolitiste et la sacralisation de la parole d’élites médicales et politiques qui nous administrent en nous apportant cependant et à chaque nouvel instant, la preuve de leurs insuffisances… et de leurs suffisantes impotences. Guerre disions-nous, en l’occurrence une guerre contre l’intelligence et non contre un innocent virus qui se voit chargé et surchargé de tous les péché capitaux des classes dirigeantes, à commencer par leur indifférence pathologique à l’authentique bien commun, aux misères et aux souffrances qu’elle engendre. Pensons aux milliers de mort inutiles causés par la gestion désastreuse… mais soigneusement calculée de la flambée coronale ! Au final, la Chine ne nous aura pas uniquement apporté le coronavirus, mais également une abondante source d’inspiration quant à la gestion at au contrôle des masses, ce que d’aucuns baptisent aujourd’hui du doux nom d’ingénierie sociale ! Le progrès ne s’arrête jamais, ni le cirque politique et pandémique, the show must go on !
Censure pour tous et ressorts cachés
Le 21 avril, Edelweiss, un abominable commentateur de la Toile, embusqué derrière un sinistre anonymat (si bellement dénoncé par la gracieuse Laetitia Avia [4] ), s’exprimait en ces termes simples empreints de simple bon sens : « Je ne suis pas certain que l’éminent professeur Raoult ait bien saisit toutes les subtilités de la situation. [En effet] il semble ne pas voir la perfidie qui se cache derrière la gestion volontairement calamiteuse de cette crise, il est le premier à avoir découvert un traitement adapté à ce type de virus, sans comprendre que pour cette seule raison il était devenu l’ennemi du plan diabolique élaboré en coulisse en vue d’une vaccination généralisée [5]… Sa découverte est devenue la bête noire du cartel Gates et BigPharma qui en a déjà broyé plus d’un : les Pr. Joyeux et Montagnier en sont de criants exemples.… [Dans ce contexte] la mauvaise foi est devenue l’arme de destruction massive du bon sens ». Avec, faudrait-il ajouter, la complicité involontaire de foules tétanisées par l’autorité péremptoire et surplombante et du « vu à la télé », dispensateur de cet évangile des déshérités de la modernité… mais qui a force de loi et de sur-moi. Néanmoins, pour la première fois l’on a vu un homme, Didier Raoult, tenir tête et tenir bon à la doxa sans être laissé raide sur le carreau ! Assurément encourageant…
Comprenons bien que, grâce aux bons offices de Mme Avia (affriolant porte-voix de la censure macronienne en Marche), la dérive totalitaire de la démocratie s’accentue chaque jour davantage. Pour la beauté de la chose, précisons que M. Macron et ses porte-cotons garderont les mains propres puisque ce sont les grands opérateurs de réseaux (les GAFAM) qui en fin de compte seront chargés de la sale besogne… Sous peine d’astreintes en millions d’euros pour manquements à leurs devoirs de nettoyeurs, ils devront supprimer en 24 heures chrono les contenus litigieux ; comprenez les commentaires et les informations susceptibles de ternir l’image de la nouvelle noblesse planétaire, celle qui, dans les paillettes et les moirures bling-bling, se repaît de fange et de sang (ayant à l’esprit les millions, oui les millions, de morts des guerres impériales, des révolutions de couleur et des printemps arabes, depuis 1991). Déjà la crise sanitaire a été l’occasion de faire voter sans débat (on sait de qui et de quoi se compose la majorité à l’Assemblée) l’installation de la 5G [6] dont l’innocuité n’est pas prouvée et dont l’un des moindres défauts, en raison de l’intensité de son activité électromagnétique, serait d’affaiblir les défenses immunitaires… (et non pas comme le serinaient ces buses de journalistes, d’être la “cause” de l’infection coronavirale). On sait que le premier usage de la 5G est d’ordre militaire, mais à part le virus, contre qui serions-nous donc en guerre ?

La gracieuse Mme Avia, la chevelure dégoulinante, dans toutes ses pompes et œuvres parlementaires
La guerre du Pays légal, un pouvoir qui n’a cure des petites gens (soit les classes dirigeantes mondialistes par vocation et pour raisons alimentaires [7]… la soupe est bonne à qui sait croire et faire croire que 2 + 2 = 5), contre le Pays réel ? Celui qui après avoir endossé des casaques jaunes défilait aux côtés de personnels soignant tout aussi harassés et tout autant méprisés que la foule des premiers ? Par suite, difficile de voir une autre guerre à l’horizon que celle qui oppose les « vrais gens » à leurs parasites escortés de leur basse-cour des miracles, courtisans, prostitué(e)s, peoples pourvoyeurs de vices en tous genres, cocaïnomanes, etc. (les noms sont publics et le scandale permanent… Epstein en témoigne, le suicidé involontaire, l’ami de tous les puissants, progressistes et altruistes, sur les deux rives de l’Atlantique) ! Mais rien à voir avec une lutte des classes qui n’a jamais existé que pour mieux brigander les nantis et transmettre les biens et les couronnes à une caste de parasites universalistes et internationalistes, toujours les mêmes, ceux-là qui visent aujourd’hui l’instauration d’une gouvernance mondiale. Madame Avia en est la digne représentante, même si elle n’en est qu’une microscopique et dérisoire cheville ouvrière.
La société de surveillance généralisée
Un dernier mot relatif à cette Mme Avia qui aura confier la censure (qui très hypocritement n’ose s’assumer) aux Réseaux sociaux de la Silicon Valley : le nouveau texte de loi va en effet déléguer à des opérateurs privés le soin de faire le tri entre le bon grain politiquement correct et l’ivraie du non-conformisme et de la dissidence. Ces entités oligopolistiques se voient ainsi chargé de réguler les libertés publiques, c’est-à-dire de surveiller et de punir (par le retour au néant du silence et de l’invisibilité) qui ne plaît pas ou qui serait en position de lever le voile sur les zones crépusculaires et peu ragoutantes des domaines les plus lucratifs… En un mot de faire de l’ombre ou d’empêcher de danser en rond la vermine grouillant dans les sous-sols et les bas-fonds de la démocratie de marché. Raoult quoique protégé par sa notoriété n’en a-t-il pas moins été menacé par l’Ordre des médecins ? Car cet homme nuit à la bonne marche des affaires, c’est certain… la chloroquine ne coûte rien, un ou deux euros la dose, tandis que la vaccination et ses seringues à injections unique, des milliards. À terme, Raoult ne fait évidemment pas le poids. Facebook et YouTube ont déjà embauché des milliers de vigiles, de surveillants et de kapos de la pensée, pour mieux cribler à l’instant leurs plateformes à échelle intercontinentale (sauf en Antarctique, les manchots n’étant pas – encore – accrocs à la drogue télématique) ! Le dispositif se met en place…
Enfin dans société infecté par un corona virus dont l’OMS nous dit qu’il deviendra endémique, nous nous trouvons condamnés à vivre désormais sous l’épée de Damoclès d’une deuxième puis nième vague (en France où l’on vient de trouver plusieurs nouveaux foyers dans des abattoirs : 34 cas près d’Orléans, six dans les Côtes-d’Armor et une vingtaine dans une entreprise agroalimentaire de volailles en Vendée…). Nous serons par voie de conséquence surveillés ad vitam æternam - c’est acquis et accepté par avance telle est la rage de servitude volontaire qui accable nos contemporains – notamment par des brigades charger de repérer les individus contaminés et de dépister leur entourage proche et plus lointain. Il s’agira pour ce faire d’encourager une politique de délation, à commencer par les soignants qui ne seront plus astreints au secret médical. Plus grave, ils recevront apparemment (une disposition envisagée si ce n’est déjà effective à en croire le directeur de l’Assurance maladie, Nicolas Revel, se confiant aux “Échos”) trente deniers pour toute dénonciation d’un malade et ce, afin que nul ne puisse passer à travers les mailles du filet… Un forfait de 55 euros défraierait la découverte d’un nouveau cas et deux misérables petits euros pour chaque contact au-delà du cercle familial. Ah si MM. Lénine, Trotski, Staline et Mao avaient pu disposer de tels instruments, à l’évidence « le monde aurait changé de face » !
18 mai 2020